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Les jeunes hésitent à avoir accès à des ressources en santé mentale

L’étude Perspectives jeunesse 2023 révèle les choix que les jeunes Canadiens font, quant à eux.

Jeune femme assise sur le rebord de la fenêtre et caresser le chat

Ce printemps, la firme Ipsos a pris le pouls de 1 800 jeunes Canadiens de 14 à 29 ans sur la question de la santé mentale et du bien-être. Leurs réponses donnent une bonne idée de ce qu’ils font ou ne font pas quand ils vivent des moments difficiles.

L’étude Perspectives jeunesse Objectif avenir RBC indique notamment que seuls 38 % des jeunes Canadiens ont une certaine facilité à recourir aux services de santé mentale. Parmi les autres, on trouve les jeunes de 18 à 29 ans, ceux qui ont des difficultés financières et ceux dont la famille est en crise.

Par ailleurs, la manière de composer avec les problèmes de santé mentale dépend bien souvent de l’âge et du sexe.

Des raisons d’espérer et des problèmes qui perdurent

Par rapport à l’an dernier on constate une embellie : 8 jeunes Canadiens sur 10 trouvent leur vie satisfaisante et se disent heureux, motivés voire enthousiastes. Ils sont moins nombreux à se sentir dépassés ou seuls. Cela dit, les choses ne s’améliorent pas pour les jeunes femmes, les jeunes filles, les jeunes handicapés et les membres de la communauté LGBTQ2S+.

Une quête qui prend différentes formes

Un problème de santé mentale conduirait 61 % des jeunes Canadiens à se confier d’abord à un ami ; les ressources en ligne auraient la faveur de 54 % des répondants. Vient ensuite, pour la moitié des répondants, le recours à un parent. La différence, par rapport à l’an dernier, c’est que les jeunes seraient un peu plus nombreux (36 % contre 32 %) à se tourner vers des applications de thérapie autogérées ou des services d’assistance téléphonique gratuits.

Les jeunes qui se désignent comme femmes se disent les plus enclins à faire appel à des ressources en santé mentale (42 % du total) ; le groupe plus diversifié des 18 à 29 ans suit de près (40 %). Par contre, 31 % seulement des 14 à 17 ans et 34 % des jeunes qui se désignent comme hommes estiment possible qu’ils en fassent autant d’ici un an. Un jeune sur quatre dit même qu’il ne ferait rien s’il éprouvait des problèmes de santé mentale.

Des formes d’aide qui varient avec l’âge

Le recours à du soutien prend des formes nettement différentes selon le sexe. Plutôt que de parler à quelqu’un, les répondants qui se désignent comme femmes préfèrent utiliser des applications et, avant tout, celles qui permettent de méditer à son propre rythme. C’est, plus généralement, le cas des 18 à 29 ans, qui y recourent plus souvent que leurs cadets (39 % contre 29 %).

Les 14 à 17 ans qui recherchent de l’aide, eux, ont davantage tendance à se confier à un ami ou à leurs parents.

Des réseaux d’aide plus solides

Le pourcentage de jeunes qui disent savoir vers qui se tourner en cas de besoin est plus élevé que l’année dernière. En 2022, ils n’étaient que 61 % à répondre dans ce sens ; la proportion est passée à 65 %.

Sensible chez les adolescents et les jeunes adultes de sexe masculin (66 % contre 58 %), la hausse s’est limitée à un point de pourcentage (64 % contre 63 %) dans le cas des adolescentes et des jeunes femmes. Les 14 à 17 ans sont beaucoup plus nombreux à déclarer connaître quelqu’un vers qui se tourner – la proportion est de 75 % dans ce groupe d’âge, mais de seulement 62 % parmi les 18 à 29 ans.

Objectif avenir RBC : pour le bien-être mental des jeunes

En matière de santé mentale, les responsables d’Objectif avenir RBC sont résolus à continuer d’aider les jeunes Canadiens grâce aux partenariats noués avec les organismes qui leur assurent un accès gratuit aux ressources d’autoassistance, à différents programmes ou services, etc.