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Allocution à l'intention des actionnaires

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Dave McKay
Président et chef de la direction
dans le cadre de la
148e Assemblée annuelle et extraordinaire de la Banque Royale du Canada

Toronto
Le 6 avril 2017
(L'allocution définitive fait foi.)

Merci Katie.

Bienvenue Bienvenue au Centre Sony et à notre 148e assemblée annuelle des actionnaires.

L’année 2017, qui marque le 150e anniversaire du Canada, est bien sûr une période de réjouissances.

Et comme nous l’avons vu plus tôt dans la vidéo, nous avons des millions de raisons de célébrer.

J’ai récemment reçu une lettre d’une mère de Gatineau. Son fils Adam avait été choisi pour recevoir 150 $, dans le cadre de notre programme « Un 150 qui compte », pour apporter une contribution à sa collectivité. Elle m’a fait part de sa grande fierté de le voir enfiler son plus bel habit avant de se rendre en succursale pour accepter les 150 $.

Adam est inspiré par la mission du Repaire jeunesse d’Ottawa. Il a donc décidé d’utiliser cet argent pour organiser une sortie spéciale au cinéma pour ce groupe de jeunes.

Pendant ce temps à Guelph, Maiya, étudiante en nutrition, a utilisé ses 150 $ pour préparer des paniers de provisions et les livrer à des familles à faible revenu de son quartier.

Et ici à Toronto, Damar, un élève de 11e année, relève le défi « Un 150 qui compte » en organisant un atelier pour des jeunes de 7e et de 8e année. Il les aide à créer et à imprimer leurs propres t-shirts sur le thème de l’anniversaire du Canada, et il remettra le produit de la vente à l’hôpital SickKids.

Damar fait partie des élèves du Emery Collegiate Institute qui sont parmi nous aujourd’hui. Je me joins à Katie pour lui souhaiter, à lui et à ses compagnons de classe, la bienvenue à notre assemblée annuelle.

Leur histoire – et celle de milliers d’autres jeunes comme eux – témoigne de la passion, de l’espoir et de l’ambition qui animent la jeunesse canadienne. Elle montre aussi que lorsqu’on leur donne les moyens d’agir, les jeunes peuvent réellement avoir un impact positif dans leur milieu.

En cette année d’anniversaire pour le Canada, nous devons porter un toast aux réussites passées et présentes. RBC a joué un rôle crucial dans ces réussites.

Depuis notre dernière assemblée annuelle, le Canada a enregistré une croissance économique soutenue, et nous avons été un modèle à suivre pour le reste du monde par notre accueil des réfugiés.

Il n’est donc pas étonnant que les Canadiens continuent de faire bonne figure dans le Rapport mondial sur le bonheur.

Pourtant, le monde a changé depuis notre dernière rencontre.

La montée des courants populistes dans le monde est un signe indéniable d’un changement en profondeur. Un signe que les collectivités et les sociétés sont perturbées par le virage technologique et éprouvent de la méfiance envers l’immigration. Que les gens se sentent abandonnés et mal servis par les élites : le gouvernement, les médias, les grandes entreprises.

Dans une certaine mesure, le Canada a été peu affecté par ces grands courants. On nous cite comme un exemple à suivre, en disant que « la liberté est passée plus au nord » et que « le monde a besoin de plus de pays comme le Canada ».

Nous avons toutes les raisons d’être fiers de l’attention qui nous est portée en cette année d’anniversaire, et de célébrer la richesse de notre nation : notre diversité, nos ressources et notre esprit d’innovation.

Alors que les yeux du monde sont tournés vers nous et que nous nous livrons à l’introspection, il ne faut toutefois pas basculer dans la complaisance. Surtout, nous devons rester attentifs aux enjeux urgents auxquels nous sommes confrontés ici, chez nous.

  • Nous devons développer une main-d’œuvre capable de s’adapter au virage numérique et de faire face aux grands bouleversements à venir, surtout chez les jeunes.
  • Nous devons continuer de créer des emplois qui stimuleront la croissance économique nécessaire à notre prospérité.
  • Et nous devons continuer de militer en faveur du commerce mondial. Malgré la tendance mondiale au repli, nous devons exporter nos idées, nos ressources et tout le reste.

Pour Adam, Maiya et pour toi, Damar, et tes camarades de classe, l’avenir doit prendre la forme d’un Canada ouvert sur le monde.

Un Canada qui joue son rôle avec assurance sur la scène mondiale.

À RBC, nous affichons une telle assurance. Nous l’appelons notre Ambition collective.

Celle-ci énonce notre raison d’être – contribuer à la réussite des clients et à la prospérité des collectivités.

Elle décrit nos objectifs stratégiques, reflétés dans notre diversification par segment de clientèle et par région :

  • Au Canada, nous voulons être le chef de file incontesté des services financiers.
  • Aux États-Unis, nous voulons être le partenaire privilégié des entreprises, des clients institutionnels et de la clientèle fortunée.
  • Enfin, dans certains marchés clés à l’échelle mondiale, nous voulons être un partenaire de choix en services financiers de par notre expertise.

Notre Ambition collective est la pierre d’assise de notre vision qui consiste à compter parmi les institutions financières les plus respectées et les plus florissantes au monde. Parce que la façon de réussir est toute aussi importante que la réussite elle-même.

L’intégrité et la responsabilisation sont les fondements de notre culture organisationnelle. Et ces valeurs sont incarnées par nos employés.

Notre engagement à faire ce qui est juste nous a valu la confiance de nos premiers clients en 1869 et il continue de guider nos interactions avec nos clients aujourd’hui.

Depuis la dernière assemblée, notre Ambition collective nous a unifiés sur tous les fronts. Elle nous a permis d’améliorer notre situation financière et même de faire la plus importante acquisition de notre histoire : City National Bank.

RBC a connu un excellent exercice 2016.

  • Nous avons enregistré un bénéfice record de 10,5 milliards de dollars – une hausse de 4 % par rapport à l’exercice précédent – et un rendement des capitaux propres de plus de 16 %.
  • Nous avons ramené notre ratio de fonds propres de première catégorie sous forme d’actions ordinaires à un niveau exceptionnel de 10,8 % après la conclusion de l’acquisition de City National, plus tôt dans l’année.
  • Nous avons aussi augmenté notre valeur actionnariale en procédant à des rachats d’actions et en augmentant notre dividende à deux reprises pour une hausse totale de 5 %. En 2016, notre rendement total pour les actionnaires annualisé sur dix ans a atteint 10 %, un résultat nettement supérieur à la moyenne mondiale des pairs de 6 %.

Tout au long de 2016, nous avons attiré des clients et investi massivement dans notre stratégie numérique, ce qui devrait ouvrir la voie à des réussites encore plus remarquables.

Et notre stratégie porte ses fruits.

Nous avons connu un excellent départ en 2017, avec un bénéfice record de 3 milliards de dollars et un rendement des capitaux propres de 18 % au premier trimestre. Nous avons aussi annoncé une augmentation de 5 % de notre dividende.

Nos services bancaires de base au Canada demeurent le fondement de notre réussite et, en 2016, nous avons conservé notre première et notre deuxième place dans toutes les catégories clés du secteur détail.

Nous demeurons en tête du secteur des services aux entreprises avec des parts de marché d’environ 25 % pour les prêts et les dépôts.

Par ailleurs, notre groupe des Marchés des capitaux demeure au premier rang des banques d’investissement et des négociateurs d’ententes au Canada.

Combinées à la croissance internationale de nos plateformes de Marchés des capitaux, ces réussites nous procurent une forte présence mondiale pour répondre aux besoins des clients institutionnels, et nous avons réalisé un nombre record d’opérations transfrontières en 2016.

Dans chacun de nos secteurs, nous consolidons nos relations avec nos clients en mettant toutes les ressources de RBC à leur service.

Par exemple, les Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et la Gestion de patrimoine collaborent de plus en plus pour les services de planification de la relève et de transfert de la propriété offerts aux propriétaires d’entreprise.

En tant que première société de fonds au Canada, notre groupe de la gestion d’actifs poursuit sa croissance : ses ventes du premier trimestre représentent une part de marché du tiers du secteur.

Mais les ventes à elles seules ne suffisent pas. Nous devons toujours nous efforcer de dépasser les attentes de nos clients.

C’est ce qui a valu à notre groupe Gestion mondiale d’actifs le prix de la meilleure gérance selon Morningstar cette année.

C’est pourquoi Euromoney nous a décerné le titre de meilleure banque privée au Canada pour une dixième année de suite.

Et c’est pourquoi J.D. Power a classé RBC au premier rang des cinq grandes banques en matière de satisfaction de la clientèle l’an dernier, une distinction dont nous sommes très fiers.

Ces réalisations illustrent notre engagement envers nos clients et la force de l’un de nos plus grands atouts : l’énergie, le dévouement et le savoir-faire de nos employés.

Des collègues qui montrent leur amour de leur collectivité par leurs activités de bénévolat, leurs collectes de fonds et leur participation record.

Les taux de mobilisation de nos employés n’ont jamais été aussi élevés : 95 % d’entre eux se disent fiers de travailler à RBC, une entreprise qui croit foncièrement en sa raison d’être.

Pourtant, les reportages diffusés dans les médias ces dernières semaines brossent un tableau qui ne reflète pas notre expérience, notre culture ou nos valeurs. Cette image de RBC ne correspond pas à l’entreprise que je connais, que nos clients connaissent et dans laquelle j’évolue depuis près de trois décennies.

Et nous effectuons un suivi rigoureux de l’Expérience client. Nous avons ouvert 2,4 millions de comptes l’an dernier et moins de 0,05 % des clients nous ont fait part d’un motif de préoccupation relativement à l’ouverture d’un compte, ce qui montre la qualité des conseils offerts par nos collègues.

J’en profite d’ailleurs pour remercier chacun de mes 80 000 collègues. Ils sont la raison pour laquelle nous continuons de gagner la confiance de nos clients, jour après jour.

Mais nous savons que nous ne pouvons pas tenir cette confiance pour acquise.

Dans un monde en constante évolution, nous revoyons régulièrement nos objectifs pour continuer de servir les intérêts de nos clients et nous sollicitons constamment l’avis de notre clientèle et de notre personnel.

C’est ce qui nous a amenés à instaurer une culture organisationnelle de plus en plus axée sur la rapidité, l’agilité et l’orientation client.

Plus que jamais, nous formons de petites équipes diversifiées et appliquons les principes agiles pour développer nos produits. Cette méthode encourage les idées novatrices et s’articule autour de l’inclusion.

Nous l’utilisons de plus en plus pour mesurer la réussite.

Les choix de nos clients guident aussi notre démarche pour devenir une banque relationnelle à l’ère numérique.

Tout comme nos clients, qui utilisent la technologie pour réinventer leur vie, nous réinventons le rôle que nous jouons pour les aider à réaliser leurs ambitions.

Chaque jour, nos clients sont de plus en plus nombreux à choisir d’interagir avec nous en ligne ou sur leur téléphone intelligent.

Au sein des Services bancaires canadiens, plus de 82 % des opérations sont effectuées en libre-service grâce aux technologies numériques et mobiles.

D’ailleurs, le nombre d’utilisateurs de l’appli des Services bancaires mobiles a augmenté de 21 % par rapport à l’an dernier.

Nous répondons à cette demande en offrant plus de commodité à nos clients et en élargissant les fonctionnalités de nos produits.

Par exemple, nous savons que les utilisateurs de iMessage ne veulent pas nécessairement quitter une discussion pour faire un paiement rapide. Maintenant – grâce à RBC –, ils peuvent simplement demander à Siri de le faire pour eux.

Par ailleurs, bon nombre de clients veulent pouvoir consulter un conseiller financier dans le confort de leur foyer. Nous avons donc lancé Mon conseiller, une plateforme en ligne qui permet aux clients d’interagir avec un conseiller, par vidéo, au moment de leur choix.

Ces exemples montrent que nous évoluons plus vite que jamais. Il suffit de quelques mois pour que l’éclair de génie de nos chercheurs se retrouve dans les mains de nos clients.

Et nos clients participent de plus en plus au processus de développement. Au Luxembourg et à Toronto, notre programme Expérience client évoluée, qui permet aux clients des Services aux investisseurs et de trésorerie de contribuer au développement de produits et de donner leur avis en temps réel, connaît un succès grandissant.

Nous collaborons de plus en plus avec des fournisseurs de technologies, mais notre équipe de recherche et développement est à l’avant-garde du secteur des services financiers. Ces dernières années, nos demandes de brevets dans le monde ont monté en flèche. À l’heure actuelle, nous avons près de 100 brevets délivrés ou en instance.

Notre envergure demeure un avantage de taille. Puisque nous comptons parmi les plus grands agrégateurs de données au Canada, nous pouvons fournir de meilleures analyses à nos partenaires et à nos clients.

Nous avons investi beaucoup de temps et d’argent pour optimiser l’utilisation de nos renseignements et transformer nos données en connaissances, puis en valeur.

Ces connaissances nous ont placés à l’avant-garde de l’intelligence artificielle au Canada et, ces derniers mois, nous avons augmenté nos investissements dans ce secteur, en contribuant à des initiatives comme NextAI et le Vector Institute.

Nos clients profitent déjà de nos percées en intelligence artificielle.

Par exemple, nous utilisons l’intelligence artificielle pour analyser les tendances dans des marchés complexes et nous améliorons la protection des clients grâce à la biométrie et à des algorithmes de dépistage des fraudes.

Ce ne sont que quelques exemples du vaste potentiel qu’offre l’intelligence artificielle.

Et nous exploiterons encore plus ce potentiel dans les installations de recherche que nous venons d’établir à l’Université de Toronto et à l’Université de l’Alberta, afin de repousser les limites de la science dans le domaine de l’apprentissage machine.

Pendant ce temps, dans notre deuxième marché intérieur, nous sommes ravis des résultats de City National Bank.

City National a transformé nos activités aux États-Unis de même que notre division Gestion de patrimoine, qui est sur une lancée remarquable, son bénéfice ayant augmenté de 41 % au premier trimestre par rapport à l’exercice précédent.

L’acquisition de City National s’est avérée une très bonne affaire pour RBC.

Nous avons exécuté notre plan d’intégration avec succès, et il s’agit d’une excellente plateforme de croissance. Nos perspectives de croissance interne demeurent formidables, alors que nous cherchons à nous établir dans de nouveaux centres urbains et de nouveaux segments de produits.

Du côté de Marchés des capitaux, notre plus grand secteur aux États-Unis, nous avons terminé l’année 2016 en beauté, alors que nos clients ont affiché une hausse de l’activité au chapitre de l’émission d’actions et de titres de créance. Nous avons aussi décroché d’importants mandats de banque d’investissement des deux côtés de la frontière, avec des clients comme Snapchat et Canada Goose.

Il y aura des occasions à saisir dans tous nos secteurs aux États-Unis en 2017, puisque d’autres hausses de taux sont prévues dans ce pays, et que le climat propice aux affaires et le contexte réglementaire pourraient stimuler davantage la croissance.

On a aussi observé un bon élan au Royaume-Uni et en Europe, où nos divisions Marchés des capitaux et Services aux investisseurs et de trésorerie ont enregistré une augmentation des échanges commerciaux au premier trimestre.

Ainsi, les Services aux investisseurs et de trésorerie ont vu leur bénéfice net bondir de 50 % par rapport à l’an dernier en raison d’une hausse du bénéfice dans notre secteur du financement et des liquidités. Nos services de gestion d’actifs ont aussi fait bonne figure, et nous avons continué d’attirer de nouveaux clients en investissant massivement dans la technologie destinée à la clientèle.

Nous sommes en train de nous constituer une clientèle à long terme au Royaume-Uni et en Europe. Dans ces régions, notre plateforme pour les clients institutionnels et la clientèle fortunée continue de jouer un rôle important dans notre stratégie mondiale diversifiée.

En ce qui concerne le Brexit, nous avons mis en place des plans d’intervention en attendant l’issue des négociations et nous avons des bureaux bien établis au Luxembourg, à Paris, à Dublin et à Francfort.

Nous pourrons aussi aider nos clients institutionnels, qui devront revoir leurs modèles d’exploitation et s’adapter à la nouvelle réalité de l’Europe post-Brexit.

Bien que certaines de nos activités commerciales aient profité de l’augmentation des échanges, l’incertitude géopolitique nous rappelle l’importance de l’ouverture, ainsi que la force de la diversité et de l’inclusion.

Nous croyons fermement que les entreprises, les collectivités et les pays ne réussiront que s’ils misent sur les talents de tous – et non seulement d’une élite.

Cette innovation n’est possible que lorsque tous sont pleinement inclus.

C’est l’approche prônée par RBC dans le monde entier.

C’est l’une des plus grandes forces du Canada. Et c’est pour le pays une occasion d’être un chef de file mondial.

La richesse incroyable de notre pays en ressources naturelles et humaines nous place en bonne position pour servir de modèle.

Pour montrer que la diversité est un atout et non un handicap. Que l’immigration peut unir les gens au lieu de les diviser. Que nous militons tous en faveur du commerce mondial.

Et il est essentiel de nous entendre sur une stratégie pour réduire les émissions de carbone.

Pour ce faire, nous devrons parvenir à un consensus national sur la façon d’exploiter nos ressources naturelles, de les transporter vers les marchés de façon sûre et durable, et d’investir la richesse créée dans la prochaine génération d’énergies non polluantes.

Dans notre réflexion sur l’avenir que nous léguerons à nos jeunes, nous devons faire des choix éclairés dès maintenant.

Nous devons être audacieux dans nos investissements en innovation. Nous devons soutenir activement nos entrepreneurs dans leur croissance et préparer la main-d’œuvre aux changements à venir.

Cette vision d’avenir – où toutes nos collectivités prospèrent – passe par l’accès à un logement abordable.

C’est maintenant un rêve inaccessible pour bon nombre de Canadiens, particulièrement à Vancouver, à Toronto et en périphérie de ces grands centres.

La combinaison malsaine de facteurs qui ont mené à ce point de rupture m’inquiète de plus en plus.

Déséquilibre persistant entre l’offre et la demande dans le Grand Toronto et à Vancouver, faiblesse des taux d’intérêt, spéculation : tous ces facteurs font grimper les prix à un niveau non viable, compromettent la situation financière des ménages et excluent beaucoup de gens du marché du logement.

Il est peu probable qu’une solution unique parvienne à régler le problème. Un problème aussi complexe demande une solution multidimensionnelle, qui tient compte des contraintes liées à l’offre et des forces spéculatives, mais aussi de la situation des taux d’intérêt, qui peut être une force modératrice.

Au niveau fédéral, nous sommes heureux de l’attention accordée au logement abordable et à l’infrastructure dans le cadre du défi des villes intelligentes annoncé dans le budget.

Je sais aussi que le gouvernement de l’Ontario se penche sur le problème, et j’anticipe avec beaucoup d’intérêt les mesures qui seront annoncées dans le prochain budget. De son côté, la Ville de Toronto cherche activement des façons de maintenir l’accessibilité au logement.

Nous aimerions voir ces trois ordres de gouvernement coordonner leurs interventions, et ce, assez rapidement.

Mais à plus long terme, nous croyons que toutes les parties – les gouvernements, les promoteurs, les courtiers immobiliers, les banques, les groupes communautaires et autres – devront unir leurs efforts afin d’accélérer la recherche de stratégies et de solutions.

Et même si nous demeurons convaincus de la solidité de notre portefeuille hypothécaire, nous croyons que si le problème passe sous le radar, il pourrait plomber les dépenses de consommation en bloquant trop de capitaux de façon improductive, ce qui pourrait nuire à la croissance économique du Canada.

Mesdames et Messieurs, on dit que le monde a besoin de plus de pays comme le Canada. Ce dernier ne peut donc pas rester les bras croisés.

Comme entreprise, nous avons fait des choix avec détermination. Et nous avons été cohérents dans notre stratégie de diversification au Canada, aux États-Unis et dans le monde.

Cette diversification a servi les intérêts de nos clients, de nos collègues et des collectivités.

Les rendements constants que nous offrons à nos actionnaires, ainsi que notre réussite des 148 dernières années, sont le fruit de cette stratégie claire et de notre capacité d’adaptation.

Notre raison d’être nous guide dans ce parcours.

Elle nous incite à investir dans l’avenir et à réinventer sans cesse notre rôle de conseiller de confiance auprès de nos clients pour contribuer à la prospérité des collectivités.

La semaine dernière, nous avons illustré cette raison d’être en annonçant notre nouvelle stratégie jeunesse, appelée Objectif avenir RBC.

C’est notre plus important engagement à ce jour pour aider les jeunes à se préparer à l’avenir du monde du travail. Cet effort mobilisera l’ensemble de RBC – nos ressources, nos moyens et nos employés – et nous nous sommes engagés à verser 500 millions de dollars sur dix ans pour accomplir de réels progrès.

Nous contribuerons à éliminer les obstacles et à offrir aux jeunes des occasions de développer leurs compétences, d’acquérir de l’expérience, de partager leurs connaissances et de renforcer leur résilience.

Plus particulièrement, nous voulons partager notre savoir-faire dans le domaine des stages et des programmes coopératifs.

Je crois foncièrement que les stages constituent une puissante mesure d’égalité sociale et rehaussent la qualité de l’éducation.

Nous travaillons en étroite collaboration avec des intervenants du milieu et d’autres secteurs afin de réaliser notre objectif de donner à tous les étudiants canadiens de premier cycle la chance de prendre part à une forme d’apprentissage expérientiel enrichissant avant d’obtenir leur diplôme. Je pourrai vous en dire plus dans les prochaines semaines.

Notre stratégie jeunesse et notre initiative « Un 150 qui compte » montrent clairement que nous employons toutes les ressources de RBC pour façonner l’avenir de notre pays.

Au moment où le Canada célèbre son 150e anniversaire et réfléchit à son rôle dans le monde, il se trouve à un tournant de son histoire.

Nous devons nous servir de nos investissements en innovation pour exploiter nos ressources ; nous devons assurer la viabilité du marché du logement ; et nous devons surtout trouver le meilleur moyen de préparer la main-d’œuvre à l’avenir.

Nous sommes dans une période exaltante de notre histoire. Et RBC est fière de jouer un rôle de premier plan dans ce moment charnière.

Grâce à votre collaboration, RBC contribuera à façonner l’avenir.

C’est le temps de se tenir debout, ensemble et avec détermination.

Merci beaucoup. Thank you.

Je passe maintenant la parole à Katie.


AVIS DE NON RESPONSABILITÉ

Les notes d’allocution qui suivent et la webémission sont fournies à titre d’information seulement et ne sont à jour qu’à la date de la webémission. Elles peuvent donc en tout temps s’avérer périmées. À moins que la loi ne l’exige, nous n’assumons aucune responsabilité quant à la mise à jour des renseignements compris dans les présentes notes d’allocution, que ce soit à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements, d’un événement quelconque ou autrement.

Ces notes d’allocution ne constituent pas une transcription du contenu de la webémission et pourraient ne pas refléter les commentaires émis pendant ladite webémission. La webémission demeurera disponible jusqu’en avril 2018 sur le site Web de la Banque Royale du Canada (« nous » ou « notre ») à www.rbc.com/investisseurs/annual-meeting-reports.html (opens new window).

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MISE EN GARDE AU SUJET DES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES

À l’occasion, nous faisons, verbalement ou par écrit, des déclarations prospectives au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris les « règles d’exonération » de la loi intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et de toute loi sur les valeurs mobilières applicable au Canada. Nous pouvons faire de telles déclarations prospectives dans ces notes d’allocution de l’assemblée annuelle des actionnaires, dans des documents déposés auprès des organismes de réglementation canadiens ou de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC), dans des rapports aux actionnaires et dans d’autres communications. Les déclarations prospectives contenues dans ce discours comprennent, sans toutefois s’y limiter, des déclarations concernant nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques, les perspectives économiques, ainsi que les perspectives pour chacun de nos secteurs d’exploitation. L’information prospective contenue dans ces notes d’allocution est fournie afin d’aider les détenteurs de nos titres et les analystes financiers à comprendre notre situation financière et nos résultats d’exploitation aux dates présentées et pour les périodes closes à ces dates, ainsi que nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques, et pourrait ne pas convenir à d’autres fins. Les mots « croire », « s’attendre à », « prévoir », « se proposer », « estimer », « planifier », « projeter », « devoir » et « pouvoir », de même que l’emploi du futur ou du conditionnel ainsi que de mots et d’expressions semblables dénotent généralement des déclarations prospectives.

De par leur nature même, les déclarations prospectives reposent sur des hypothèses et font l’objet d’incertitudes et de risques intrinsèques pouvant faire en sorte que nos prédictions, prévisions, projections, attentes et conclusions se révèlent inexactes, que nos hypothèses soient incorrectes, et que nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques ne se matérialisent pas. Nous avertissons les lecteurs de ne pas se fier indûment à ces déclarations, puisque nos résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de facteurs de risques. Ces facteurs, dont plusieurs sont indépendants de notre volonté et dont nous pouvons difficilement prédire les effets, comprennent : les risques de crédit, de marché, de liquidité, de financement, d’assurance, de non-conformité à la réglementation et de concurrence, les risques opérationnels, stratégiques, réputationnels et systémiques, les risques liés au cadre juridique et réglementaire ainsi que d’autres risques qui sont expliqués aux rubriques Gestion du risque et Aperçu des autres risques de notre rapport annuel 2016 ainsi qu’à la rubrique Gestion du risque du rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2017 ; l’incertitude mondiale ; la décision du Royaume-Uni de se retirer de l’Union européenne ; la faiblesse des prix du pétrole et du gaz ; le risque lié à la cybersécurité ; la lutte anti-blanchiment ; l’exposition à des secteurs plus volatils ; l’innovation technologique et les nouveaux concurrents du secteur de la technologie financière ; la complexité croissante de la réglementation ; la gestion des données ; les affaires contentieuses et les pénalités administratives ; la conjoncture commerciale et économique dans les régions où nous exerçons nos activités ; l’incidence des modifications des politiques gouvernementales fiscales, monétaires et autres ; le risque fiscal et la transparence ; et le risque environnemental.

Nous avertissons les lecteurs que la liste susmentionnée de facteurs de risque n’est pas exhaustive et que d’autres facteurs pourraient également avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Les investisseurs et autres personnes qui se fient à nos déclarations prospectives pour prendre des décisions à notre égard doivent bien tenir compte de ces facteurs et d’autres incertitudes et événements potentiels. Les hypothèses économiques significatives qui sous-tendent les déclarations prospectives contenues dans cette présentation sont présentées à la rubrique Vue d’ensemble et perspectives et, pour chacun de nos secteurs d’exploitation, à la rubrique Perspectives et priorités de notre rapport annuel 2016, tel que mis à jour par la rubrique Vue d’ensemble et perspectives de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2017. Sauf si la loi l’exige, nous ne nous engageons pas à mettre à jour quelque déclaration prospective que ce soit, verbale ou écrite, que nous pouvons faire ou qui peut être faite pour notre compte à l’occasion.

Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs et sur d’autres facteurs sont fournis aux rubriques Gestion du risque et Aperçu des autres risques de notre rapport annuel 2016 de même qu’à la rubrique Gestion du risque de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2017.

L’information contenue dans la vidéo mentionnée ne fait pas partie de cette présentation et est fournie à titre indicatif seulement.

 

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