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Allocution à l'intention des actionnaires

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Dave McKay
Président et chef de la direction
dans le cadre de la
146e assemblée annuelle de la Banque Royale du Canada

Toronto
10 avril 2015
(L'allocution définitive fait foi.)

Merci Katie.

Bienvenue à notre 146e Assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires.

J’ai aujourd’hui l’honneur de m’adresser à vous pour la première fois en qualité de chef de la direction.

Au cours des huit derniers mois, j’ai rencontré des employés, des clients et des actionnaires de RBC dans plusieurs pays, et j’en apprends tous les jours sur la santé de notre belle et solide entreprise.

J’aimerais partager avec vous quelques découvertes, vous donner un aperçu de notre situation, vous présenter quelques grandes tendances dans notre secteur, et vous dire comment RBC se prépare à l’avenir.

Il ne fait aucun doute que nous traversons une période de profonds changements, dans notre secteur et dans le monde qui nous entoure.

La bonne nouvelle, c’est que :

  • nous abordons l’avenir en partant d’une position de force sans précédent
  • nous croissons dans tous nos secteurs d’activité
  • nous investissons dans de nouvelles technologies
  • et nous profitons de la révolution numérique pour améliorer notre capacité de servir les clients.

RBC est aujourd’hui un chef de file mondial – la quatorzième banque au monde par sa capitalisation boursière.

Grâce à un bilan solide, à des résultats de qualité, à une expansion continue et à des employés hors pair, nous bénéficions d’un excellent avantage sur la concurrence.

Comme en témoignent les chiffres à l’écran, notre exercice 2014 a été exceptionnel – bénéfice record, solide rendement aux actionnaires, et augmentation de 12 pour cent du dividende. Tout cela, nous l’avons fait en conservant un ratio de fonds propres robuste.

Cette performance s’est poursuivie au premier trimestre de l’exercice 2015 avec un bénéfice record de près de 2,5 milliards de dollars.

Ces chiffres sont le fruit d’une diversification soutenue dans nos solides secteurs d’activité, plus précisément les services bancaires de détail, la gestion de patrimoine, les marchés des capitaux, les assurances et les services de trésorerie.

Dans chacun de ces secteurs, nous continuons d’exceller dans le service à la clientèle tout en maintenant une approche rigoureuse en matière de risque et une saine appétence pour l’innovation.

Malgré la faiblesse des taux d’intérêt, nos services bancaires canadiens ont dégagé des résultats records ­‑ nous avons accru notre part de marché dans toutes les catégories et amélioré nos capacités, déjà supérieures, de vente croisée. En tant que chefs de file des services bancaires de détail au Canada, nous occupons la première place pour les prêts aux consommateurs, les prêts aux entreprises, les dépôts des entreprises et les fonds communs de placement à long terme. Nous avons aussi amélioré notre cote de service à la clientèle une huitième année de suite.
Notre division Assurances a enregistré un résultat record de 781 millions de dollars l’an dernier et est maintenant l’une des marques d’assurances appartenant à une banque les plus reconnues au monde.

Nos Services bancaires – Antilles sont en cours de repositionnement et de consolidation, et ils ont produit un bénéfice au premier trimestre.

Nous croyons savoir ce que les gens attendent d’une banque : du service, de la commodité et des conseils, ce qui représente un rendement pour leur argent.

Notre superbe service à la clientèle est en grande partie ce qui nous a valu d’être désignés Banque de détail de l’année en 2014 par Retail Banker International. C’est la première fois qu’une banque canadienne remporte cette distinction mondiale.

Ce prix souligne, encore une fois, que les services bancaires ce sont bien plus que des opérations monétaires, c’est une question de relations à long terme qui inspirent la confiance et aident à réaliser des rêves.

Nous voyons cette valeur dans la Gestion de patrimoine, qui a produit en 2014 un bénéfice record. Notre division Gestion de patrimoine a dépassé pour la première fois le milliard de dollars de bénéfice grâce à la performance de notre groupe Gestion mondiale d’actifs, de même que de nos services de courtage de plein exercice pour le secteur détail au Canada.

À l’échelle mondiale, notre division de gestion d’actifs figure maintenant parmi les cinquante premières au monde et parmi celles qui croissent le plus vite… Un tiers des actifs sous gestion proviennent maintenant des États-Unis et d’autres pays étrangers. Cette portée mondiale nous a en outre permis d’étendre notre position de premier rang au chapitre des services de gestion d’actifs de détail.

Au Canada, nous avons fait augmenter notre part du marché de la clientèle fortunée à 19 pour cent, en hausse de près de quatre points de pourcentage en quatre ans à peine.

Aux États-Unis, nous faisons partie des dix premières maisons de courtage de plein exercice et nous nous apprêtons à tirer parti de l’acquisition en cours de City National pour approfondir nos relations clientèle et augmenter notre part de leurs affaires.

RBC Marchés des Capitaux a connu une année exceptionnelle, dégageant un bénéfice record et obtenant le titre de banque d’investissement inspirant le plus confiance au monde décerné par The Economist.

Nous figurons au premier rang des banques d’investissement du Canada et au palmarès des dix premières banques d’investissement aux États-Unis, où notre marque, notre réputation et notre expertise sont maintenant suffisamment bien établies pour nous fournir des occasions de remporter des affaires de calibre mondial.

Jumelée à notre présence croissante en Europe, cette portée internationale nous a permis d’aider nos clients canadiens à obtenir du financement partout dans le monde et, par conséquent, permet au Canada d’être plus concurrentiel à l’échelle mondiale.

À titre de principale porte d’entrée du Canada dans les marchés financiers mondiaux, notre division de Services aux investisseurs et de trésorerie a conservé son rang de chef de file du marché chez nous… tout en améliorant sa position parmi les dix premiers spécialistes mondiaux de la garde de valeurs de nos centres d’excellence à Dublin et au Luxembourg.

Nous avons produit ces résultats sans déroger aux limites de notre tolérance au risque.

Ce tour de force, nous l’avons réalisé parce que nous prenons le temps de bien connaître nos clients, de même que leurs défis, tant en période prospère qu’en période difficile.

Nous prêtons avec prudence, afin d’assurer la solidité continue de notre bilan.

À mesure que nous avons pris de l’expansion, nous sommes restés très attentifs à la gestion des charges par rapport à la croissance du chiffre d’affaires.

Notre investissement dans la technologie stimule notre productivité et améliore constamment notre ratio d’exploitation, qui demeure l’un des meilleurs du secteur bancaire canadien.

Nous expédions 20 millions de documents de moins par an économisant en frais de port, traitement et papier.

Et l’introduction l’an dernier des signatures électroniques pour de nombreux comptes s’est soldée par des économies estimées à 24 000 heures de travail par semaine en temps d’administration.

Mais nos gains les plus importants, nous les devons à nos employés.

Nous avons démontré encore et encore au fil des ans que tout ce que nous réalisons et accomplissons se fait par l’entremise de nos employés, qui sont les promoteurs de notre vision et qui vivent nos valeurs.

Nous sommes fiers de notre culture de diversité et d’intégration – une culture qui non seulement nous aide à attirer, fidéliser et perfectionner les meilleurs employés – mais qui reflète aussi les valeurs de nos clients et de nos collectivités.

L’attachement de nos employés à nos valeurs – service, travail d’équipe, responsabilité, diversité et intégrité – est l’énergie qui fait avancer notre stratégie et favorise notre réussite.

Dans un monde en pleine évolution, cette stratégie est claire et empreinte de confiance :

  • Premièrement, nous sommes les chefs de file incontestés des services financiers au Canada. Même dans un marché parvenu à maturité, toutefois, nous entrevoyons des occasions à saisir dans des segments en croissance comme celui des retraités, des nouveaux arrivants et des propriétaires d’entreprises, et par une plus grande concentration sur la simplification, la numérisation et la personnalisation que nous offrons.
  • Deuxièmement, nous servons une clientèle d’entreprises, institutionnelle et fortunée aux États-Unis, où nous sommes classés parmi les dix premiers dans les secteurs des marchés des capitaux et de la gestion de patrimoine. Nous voyons cela comme notre deuxième marché d’attache.
  • Et troisièmement, dans des marchés ciblés, nous sommes un fournisseur de pointe de services financiers choisis qui sont complémentaires de nos forces de base… particulièrement pour nos groupes Marchés des capitaux et Gestion de patrimoine dans les centres financiers mondiaux.

Notre stratégie fonctionne depuis de nombreuses années parce qu’elle est cohérente, rigoureuse et concentrée sur les besoins à long terme des clients, et qu’elle a fait ses preuves à travers son exécution.

Notre modèle d’entreprise diversifié demeurera crucial pour notre prospérité dans une conjoncture économique mondiale qui demeure incertaine.

Au Canada, la chute des marchés pétroliers a déjà entraîné une forte diminution des investissements dans l’énergie cette année.

Mais alors que les mutations au sein de l’économie canadienne feront de cet exercice une année plus difficile, nous prévoyons une croissance modérée reposant en partie sur une reprise de la fabrication et des exportations en général.

On ne peut pas parler de l’économie canadienne sans évoquer la question de l’immobilier résidentiel.

Malgré un ralentissement dans certaines régions attribuable à la chute des prix du pétrole, le marché canadien du logement est soutenu en général par de solides tendances au chapitre de l’emploi, du revenu des ménages, de la croissance de la population et des faibles taux d’intérêt.

Acheteurs et vendeurs sont généralement bien alignés dans la plupart des marchés de revente, et le parc de maisons unifamiliales et de logements collectifs neufs a été largement absorbé.

Les faibles taux et l’offre limitée de maisons unifamiliales dans certains grands marchés entraînent une hausse des prix qui mérite d’être surveillée, car on peut s’attendre à ce que des taux plus élevés ralentissent le marché au bout d’un certain temps. Sur un horizon plus lointain, le Canada reste fondamentalement solide et dépasse les États-Unis en termes de croissance de la productivité.

Cette tendance positive peut compenser les revirements des prix des matières premières, notamment alors que l’économie américaine poursuit sa croissance.

Le Canada continuera de profiter de son engagement dans la réforme fiscale, l’allégement des impôts, l’élargissement des accords commerciaux internationaux et la réduction du déficit.

Nous croyons que l’économie américaine surpassera celle du Canada cette année, et probablement l’an prochain, essentiellement grâce à une croissance soutenue de l’emploi, à l’augmentation des revenus et à l’amélioration de la confiance des consommateurs.

Mais soyons francs : la résilience de l’Amérique ne tient pas uniquement à la consommation.

L’économie américaine continue d’explorer, d’expérimenter, de créer et de se réinventer au XXIe siècle, que ce soit dans la technologie, l’énergie ou les divertissements.

C’est pourquoi, il y a quelques années, nous nous sommes mis en quête d’un partenaire qui pourrait nous aider à jouer un rôle plus important dans l’économie la plus importante au monde.

Nous avons trouvé ce partenaire. C’est City National Bank. Banque privée et commerciale, City National mérite bien sa fabuleuse réputation.

C’est une entreprise solide, arborant une culture du risque prudente… et des antécédents commerciaux impressionnants fondés sur une capacité de servir les meilleurs et les plus brillants des entrepreneurs et professionnels d’Amérique.
Elle a pour vocation de mettre le succès en banque.

En City National, nous avons vu une entreprise parfaitement positionnée pour croître avec l’Amérique et croître avec RBC.

J’ai rencontré le chef de la direction de City National, Russell Goldsmith, il y a deux étés, et j’ai eu l’impression de nous voir dans un miroir. Les valeurs de cette banque reflètent celles de RBC. Comme RBC, elle fait passer les clients en premier.

Et elle croit aux meilleures traditions bancaires – aider les familles, les collectivités et les entreprises à faire de leurs aspirations des réalités.

Ils appellent cela « The Way Up ». Nous l’appelons « Votre moment ».

L’union de nos deux entreprises qui doit obtenir le feu vert des autorités de réglementation et des actionnaires de City National sera puissante et placera RBC en bonne posture pour prendre une expansion importante au fil de la prochaine décennie dans le segment le plus intéressant du marché financier le plus intéressant – et concurrentiel – au monde.

Pour les 2 000 conseillers financiers de RBC aux États-Unis, nous serons en mesure de nous prévaloir des compétences bancaires privées et commerciales renommées de City National – des services que nous ne pouvons pas offrir actuellement à nos 350 000 clients de la gestion de patrimoine.

Et nous comptons bien que City National profite de la force mondiale de RBC dans la gestion de patrimoine et les marchés des capitaux, alors qu’ensemble nous nous efforcerons de servir les Américains qui ont besoin de solutions et de services financiers sophistiqués et attentifs.

La fusion nous assurera aussi une bonne position dans tous les grands centres des États-Unis, de Los Angeles et San Francisco à New York en passant par Houston et Atlanta, et nous aidera à prendre de l’expansion à Londres, où nous pensons que les compétences impeccables en matière de banque privée de City National et la position de RBC en matière de marchés des capitaux et de gestion de patrimoine seront formidables.

J’aimerais maintenant parler de la route qui s’ouvre devant nous et de la voie que nous emprunterons pour traverser un monde plus volatil et plus complexe.

Tant dans nos marchés intérieurs qu’à l’étranger, le prochain chapitre des services bancaires sera influencé par deux tendances dominantes – la démographie et les bouleversements numériques.

Une mutation démographique spectaculaire est d’ores et déjà amorcée.

La grande époque des têtes grises qu’on nous annonce depuis des années arrive.

Cette année, les premiers membres de la cohorte du baby boom ceux qui sont nés dans les années 1950 atteindront l’âge traditionnel de la retraite, et leur nombre augmentera vite.

Dans une génération, la proportion de Canadiens âgés de 65 ans ou plus – actuellement 15 % de la population – passera à 25 % si l’on en croit les projections.

Autrement dit, nous devons nous préparer à servir un Canada dont le quart de la population aura atteint l’âge d’or.

On ne s’étonnera pas de ce que cette génération cherche des conseils financiers et de placement pour se ménager une retraite plus longue et plus confortable, tout en s’assurant de partager le fruit de ses années de labeur avec les générations suivantes.

En même temps, ses semblables plus jeunes doivent assumer une responsabilité personnelle plus grande dans leur propre retraite.

Conscients de ces tendances, nos employés ont réagi avec de nouvelles approches et solutions telles que des outils de planification complets, dont Votre avenir à définir, qui nous donnent une compréhension plus approfondie des objectifs individuels et familiaux des clients.

Dans un monde de plus en plus complexe, personne ne peut promettre de certitude, mais nos conseillers peuvent apporter la confiance et la transparence.

Nous nous préparons aussi à une grande transition dans la propriété d’entreprises.

Au cours de la prochaine décennie, plus de 45 % des entreprises canadiennes changeront de mains.

Nous serons présents pour les propriétaires qui planifient la relève – en collaborant avec eux pour trouver un acquéreur, financer l’opération et gérer leurs nouveaux avoirs.

Ce n’est pas seulement un phénomène de retraite.

La génération du millénaire – les femmes et les hommes nés entre 1981 et 2000 – prend place au cœur de la société et de l’économie, et son attitude à l’égard des services financiers est différente de celle des générations précédentes.

Ils veulent des prestataires de services financiers qui savent anticiper leurs besoins, et être présents là où ils vont, avant qu’ils y arrivent.

Ils s’attendent à ce que les finances soient une partie intuitive de leurs vies.

L’évolution démographique met de nouveau à l’épreuve la capacité des institutions financières de bouger avec le marché – et d’être plus intuitives dans une économie numérique.

Il n’est pas exagéré de dire que nous nous trouvons au milieu du plus important changement technologique depuis l’avènement de l’électricité – et dont une grande partie s’articule autour du téléphone intelligent et du commerce mobile.

Au cours de la journée d’aujourd’hui, la plupart d’entre nous consulteront leur téléphone mobile de 150 à 200 fois.

Grâce à ce seul outil, un grand nombre d’entre nous tiendront des rencontres d’affaires… partageront des idées privées, se divertiront, publieront des opinions sur une foule de sujets, effectueront des recherches, réagiront, passeront des commandes, enverront des commentaires, et, bien sûr, feront des opérations bancaires, tout cela d’une façon que nous n’aurions pas imaginée il y a dix ans.

L’un des plus grands changements apportés par le téléphone intelligent est la possibilité d’effectuer des paiements, et RBC a été aux avant-postes de cette évolution. Nous avons été la première institution financière nord-américaine à mettre en place une capacité poste à poste sur un réseau social en utilisant la messagerie de Facebook. Et nous avons été les premiers au Canada à offrir aux consommateurs des options mobiles pour les paiements à crédit, par débit et poste à poste.

Tout cela n’est qu’un début.

Nous continuons de repositionner RBC dans une société mobile et rivalisons avec des entreprises technologiques qui ont pris pied dans le secteur des transferts de fonds, sans avoir à assumer les coûts financiers et sociaux d’un établissement de dépôt – ou les obligations de la réglementation financière.

Bon nombre de ces nouveaux venus sont d’excellents concurrents – innovants, motivés et attentifs envers leurs clients – mais ils pourraient fausser le système financier avec des risques non voulus que les autorités de réglementation ne peuvent pas clairement percevoir.

À RBC, notre mentalité d’innovation est simple : évoluer au rythme des vies de nos clients sans compromettre la sécurité et la confiance dont des millions de personnes nous honorent quotidiennement.

Nous ne pouvons pas faire cela tout seuls.

Nous ne pouvons pas bâtir la banque de demain sans faire partie d’un écosystème dynamique d’entrepreneurs, d’innovateurs, d’ingénieurs et de visionnaires du marché – qui se stimulent, s’émulent et s’inspirent les uns les autres.

Nous avons besoin que nos gouvernements redoublent leur engagement envers l’innovation, par leurs politiques fiscales et leurs structures réglementaires.

Nous avons besoin que les collèges et les universités continuent de s’ouvrir à l’ère numérique –par la recherche appliquée, la réflexion intégrée entre les facultés, et l’enseignement inspiré à une nouvelle génération d’ingénieurs et d’entrepreneurs.

Nous avons besoin que de grands organismes, dans le secteur public et dans les affaires – y compris RBC – collaborent étroitement avec les entreprises naissantes – même celles qui essaient de nous bousculer – afin de soutenir, d’encadrer et de motiver leur croissance.

Bref, nous avons besoin que tous les Canadiens comprennent que ce nouveau siècle… – et cette nouvelle économie – offrent au Canada une formidable occasion de renouveau et d’épanouissement.

C’est plus qu’une question d’innovation dans l’ère numérique.

L’enjeu en est un de compétitivité économique de l’ensemble du Canada – afin d’assurer que nous créons et enrichissons les emplois du 21e siècle qui soutiendront des collectivités durables et une société prospère – les piliers qui, nous le savons, feront du Canada un modèle à imiter pendant les générations à venir.

RBC est un partenaire fier d’initiatives telles que Communitech à Waterloo et du programme d’entrepreneuriat à l’Université de Calgary.

Récemment, nous avons également joint nos forces à celles du C100 – un groupe d’entrepreneurs canadiens de Silicon Valley qui, comme nous, veulent jeter des ponts entre les pionniers du numérique du Canada et ceux du reste du monde.

En notre qualité de commanditaire en titre du C100, nous collaborons avec les entrepreneurs du secteur technologique, aux États-Unis et au Canada, pour aider à faire en sorte que les Canadiens demeurent à l’avant-garde de cette remarquable révolution.

Vous nous entendrez beaucoup plus parler, au cours de la prochaine année, de mesures que nous prendrons, au sein de notre entreprise, pour accélérer la cadence, et aider le Canada à intensifier son rôle dans l’avenir numérique.

La confluence de l’évolution démographique et de l’augmentation des attentes en matière numérique transforme le paysage des services bancaires.

Elle nous permet aussi de revenir à nos racines bancaires, et de nous concentrer sur l’aide à apporter aux gens pour réaliser leurs rêves et mobiliser l’énergie de leurs ambitions.

C’est cette capacité humaine qui explique pourquoi nous investissons avec tant de passion dans le milieu qui nous entoure.

Étant l’entreprise donatrice la plus généreuse du Canada, RBC a remis l’an dernier plus de 100 millions de dollars à une vaste gamme d’organismes et de projets de bienfaisance au Canada et dans le monde.

Nous nous sommes particulièrement attachés à deux domaines clés dont nous pensons qu’ils transformeront ce monde dans lequel nous vivons : les enfants et les jeunes, et l’eau douce.

L’Engagement envers les enfants RBC est une promesse de don de 100 millions de dollars sur cinq ans visant à améliorer le bien-être d’au moins un million d’enfants et de jeunes.

Nous investissons dans une variété d’initiatives qui vont de la santé mentale aux activités parascolaires en passant par les sports et l’éducation.

Le Projet Eau Bleue RBC est un engagement de 50 millions de dollars sur dix ans visant à protéger l’eau douce, qui a déjà apporté une aide à plus de 700 organismes liés à l’eau au Canada et dans le monde.

Voir nos employés et nos retraités déployer appuyer avec autant d’enthousiasme les causes qui leur importent et qui importent à RBC est pour moi une immense source de fierté.

Ils ont mobilisé la somme record de 15,3 millions de dollars l’an dernier dans le cadre des campagnes Centraide, en plus des 4,1 millions de dollars versés par Fondation RBC – plus que toute autre entreprise donatrice.

La Course pour les enfants RBC est un excellent exemple de ce que font nos collègues pour soutenir la cause des enfants dans le monde entier.

La première Course pour les enfants RBC a été lancée à New York il y a six ans et l’événement s’est depuis étendu à sept villes dans cinq pays, attirant plus de 50 000 participants à ce jour, et mobilisant plus de 13,5 millions de dollars pour des organismes d’aide à l’enfance dans le monde.

Les employés de RBC répondent toujours « présent ». Qu’ils courent pour les enfants, plantent des arbres pour préserver l’eau, ou guident des jeunes comme autant de mentors – ils sont là, s’efforçant de contribuer à un monde meilleur pour les générations à venir.

Mesdames et Messieurs, j’ai aujourd’hui eu le plaisir de vous faire part des résultats et des ambitions de RBC et de vous parler un peu plus de nous.

Beaucoup de choses ont changé depuis la création de RBC en 1869, beaucoup changeront au cours des décennies à venir, mais s’il est une constante qui demeure, c’est l’engagement de RBC à investir dans l’avenir.

Nous avons une entreprise solide et une stratégie claire pour prospérer.

Au cours de ma première année comme chef de la direction, j’ai constaté un niveau sans égal de confiance de la part de nos employés dans leurs conversations avec les clients au sujet de l’avenir.

Ils comprennent les forces de RBC et ses défis et ils profitent de ce moment dans notre histoire pour construire une banque encore plus solide.

Merci à notre conseil d’administration, à nos clients, à nos actionnaires, et à nos employés, et merci pour votre confiance dans le bel avenir de RBC.

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Les notes d’allocution qui suivent et la webémission sont fournies à titre d’information seulement et ne sont à jour qu’à la date de la webémission. Elles peuvent donc en tout temps s’avérer périmées. À moins que la loi ne l’exige, nous n’assumons aucune responsabilité quant à la mise à jour des renseignements compris dans les présentes notes d’allocution, que ce soit à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements, d’un événement quelconque ou autrement.

Ces notes d’allocution ne constituent pas une transcription du contenu de la webémission et pourraient ne pas refléter les commentaires émis pendant ladite webémission. La webémission demeurera disponible jusqu’en avril 2016 sur le site Web de la Banque Royale du Canada (« nous » ou « notre ») à www.rbc.com/investisseurs/annual-meeting-reports.html (opens new window).

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De par leur nature même, les déclarations prospectives reposent sur des hypothèses et font l’objet d’incertitudes et de risques intrinsèques pouvant faire en sorte que nos prédictions, prévisions, projections, attentes et conclusions se révèlent inexactes, que nos hypothèses soient incorrectes, et que nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques ne se matérialisent pas. Nous avertissons les lecteurs de ne pas se fier indûment à ces déclarations, puisque nos résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de facteurs de risque. Ces facteurs, dont plusieurs sont indépendants de notre volonté et dont nous pouvons difficilement prédire les effets, comprennent : les risques de crédit, de marché, de liquidité et de financement, les risques liés à l’assurance et à la conformité à la réglementation, le risque opérationnel, le risque stratégique, le risque réputationnel et le risque lié à l’environnement réglementaire et juridique, le risque lié à la concurrence et le risque systémique, ainsi que d’autres risques qui sont expliqués aux rubriques Gestion du risque et Aperçu d’autres risques de notre rapport annuel 2014, ainsi qu’à la rubrique Gestion du risque de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2015 ; la lutte anti-blanchiment ; la croissance du crédit de gros ; l’endettement élevé des ménages canadiens ; la cybersécurité ; la conjoncture commerciale et économique au Canada, aux États-Unis et dans certains autres pays où nous exerçons nos activités ; l’incidence des modifications des politiques gouvernementales budgétaires, monétaires et autres ; le risque fiscal et la transparence ; notre capacité d’attirer des employés et de les maintenir en poste ; l’exactitude et l’intégralité des renseignements concernant nos clients et contreparties ; le développement et l’intégration de nos réseaux de distribution ; les risques liés aux modèles, aux technologies de l’information, à la gestion de l’information et aux médias sociaux, l’incidence des questions d’ordre environnemental, ainsi que les risques liés aux fournisseurs tiers et à l’impartition.

Nous avertissons les lecteurs que la liste susmentionnée de facteurs de risque n’est pas exhaustive et que d’autres facteurs pourraient également avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Les investisseurs et autres personnes qui se fient à nos déclarations prospectives pour prendre des décisions à notre égard doivent bien tenir compte de ces facteurs et d’autres incertitudes et événements potentiels. Les hypothèses économiques importantes qui sous-tendent les déclarations prospectives contenues dans les présentes notes d’allocution de l’Assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires sont présentées à la rubrique Vue d’ensemble et perspectives et, pour chacun de nos secteurs d’exploitation, à la rubrique Perspectives et priorités de notre rapport annuel 2014, tel que mis à jour par la rubrique Vue d’ensemble et perspectives de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2015. Sauf si la loi l’exige, nous ne nous engageons pas à mettre à jour quelque déclaration prospective que ce soit, verbale ou écrite, que nous pouvons faire ou qui peut être faite pour notre compte à l’occasion.

Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs et sur d’autres facteurs sont fournis aux rubriques Gestion du risque et Aperçu d’autres risques de notre rapport annuel de 2014, de même qu’à la rubrique Gestion du risque de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2015.

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