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Allocution à l'intention des actionnaires

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Gordon M. Nixon
Président et chef de la direction
RBC Groupe Financier
141e Assemblée annuelle de la Banque Royale du Canada

Toronto
3 mars 2010

Mesdames et Messieurs, bonjour. Bienvenue à notre assemblée annuelle.

J'aimerais commencer ce matin en remerciant tous nos employés de par le monde.

Les événements des deux dernières années ont irréversiblement modifié notre secteur, mais grâce à votre travail, notre société est meilleure à la sortie de la crise qu'elle l'était à son déclenchement.

Pendant l'exercice 2009, RBC a dégagé un bénéfice net en trésorerie1 de plus de 5 milliards de dollars, soit 8 pour cent de plus qu'en 2008.

Nos résultats déclarés de 3,9 milliards de dollars comprenaient une charge au titre de la dépréciation de l'écart d'acquisition d'un milliard de dollars qui n'a eu aucune incidence sur l'exploitation courante des activités.

Nos résultats reflètent de solides performances dans les divisions des Services bancaires canadiens, des Marchés des Capitaux, de la Gestion de patrimoine et des Assurances.

À la fin de l'exercice 2009, nous apportions à nos actionnaires des rendements qui nous classaient, comparativement à nos concurrents nord-américains, dans le premier quartile sur des horizons de un, trois, cinq et 10 ans.

Nous avons terminé l'exercice avec un ratio du capital de première catégorie de 13 pour cent, l'un des plus élevés du secteur.

Aujourd'hui, nous sommes l'une des plus grandes banques au monde par la capitalisation boursière et l'une des cinq seules banques au monde jouissant d'une cote de solvabilité AAA.

Je suis très fier de la manière dont nous avons su traverser la crise financière et très optimiste par rapport à notre capacité continue de réussite.

Nous avons des divisions saines, des valeurs et une culture d'entreprise solides, un personnel très motivé et des relations profondes avec nos clients et nos collectivités, autant de facteurs cruciaux pour notre prospérité future.

Même si le Canada n'a pas échappé à toute adversité, nous avons tous des raisons d'être fiers de la tenue de notre système dans la récente crise.

Nous avons su travailler ensemble pour résoudre nos problèmes, et les institutions qui ont subi des pertes importantes ont été en mesure de se recapitaliser sans injections de capitaux des gouvernements et de restaurer leur stabilité financière.

Cela dit, je crois que les journalistes et les commentateurs simplifient outre mesure lorsqu'ils affirment que la réussite des banques canadiennes, comparativement au secteur bancaire d'autres pays, serait à mettre sur le compte du manque d'éclat, de la culture marquée au coin de la prudence ou de l'environnement bancaire moins concurrentiel au Canada.

Le marché bancaire du Canada est beaucoup plus concurrentiel que celui de la quasi-totalité des pays industrialisés, surtout si on mesure cette compétitivité par le niveau de service offert et le coût des services que paient les clients.

Nos banques sont aussi plus internationales et diversifiées que la plupart des banques américaines, particulièrement celles qui ont fait faillite ou ont dû être renflouées.

Et aucune restriction ne nous empêchait d'effectuer des placements ou de consentir des prêts comme ceux qui ont pratiquement ruiné de nombreuses institutions mondiales.

Ce n'est pas son manque d'éclat qui a donné au Canada les performances qu'on lui connaît, mais plutôt la conjugaison des facteurs suivants :

  • de solides bases macroéconomiques au Canada ;
  • un goût du risque plus modéré tant dans les banques que chez nos clients ;
  • une bonne gouvernance et de bonnes décisions ;
  • un marché hypothécaire canadien bien structuré ;
  • et un régime de réglementation sain ainsi que des politiques gouvernementales saines.

Donc, malgré l'adversité à laquelle étaient confrontés nos marchés et certaines institutions, notre système a fonctionné, ce qui, il va sans dire, n'était pas le cas ailleurs.

Les principaux facteurs qui ont permis à RBC de se démarquer sont une saine dose de respect pour le risque et une composition équilibrée et diversifiée de ses activités.

À RBC, nous considérons la gestion du risque comme l'une des sources de notre force.

Nous gérons nos activités commerciales de sorte que les risques qui s'y rattachent ne dépassent pas les limites globales que nous sommes disposés à tolérer, et nos dirigeants doivent en répondre.

Nous exigeons que les rendements soient proportionnels aux risques encourus, que la recherche de rendements à court terme s'inscrive dans notre vision à long terme, et que les initiatives d'investissement et de croissance ne mettent pas notre stabilité financière en péril.

Durant la crise financière, notre priorité absolue était de maintenir la sécurité et la solidité de notre Banque.

La gestion du risque repose sur l'anticipation de l'évolution de la conjoncture et l'adaptation à cette évolution.

Ces dernières années, la détérioration des marchés financiers et le repli de toutes les économies du G20 ont éprouvé nos divisions.

L'abaissement des taux d'intérêt a comprimé les revenus, le marasme économique a entraîné des pertes sur prêts et la tourmente boursière a provoqué d'importantes dévaluations des valeurs mobilières.

La faillite ou quasi-faillite d'importantes contreparties dans nos opérations financières comportait un potentiel de pertes considérables.

Les mesures prises en réponse à ces problèmes ont été décisives et réfléchies.

  • Nous avons augmenté nos ratios de capital pour renforcer notre situation financière et, aujourd'hui, nos ratios figurent parmi les plus élevés des banques du monde.
  • Nous nous sommes retirés de certaines activités pour rediriger le capital vers des secteurs susceptibles de produire des rendements plus élevés.
  • Nous avons accéléré les programmes de gestion des coûts pour assurer la rentabilité de nos activités de prestation de conseils et de création de valeur ajoutée pour nos clients.
  • Enfin, nous avons mis en œuvre des plans dynamiques pour assainir nos secteurs moins performants et pour tirer pleinement avantage de toutes les occasions suscitées par la dislocation des marchés.

Le ralentissement économique a aussi eu, pour nos clients, des conséquences importantes et à long terme.

Certains ont dû reporter à plus tard des projets de retraite formulés pendant les dix années de marchés haussiers où les rendements des placements et les conditions d'emploi étaient plus favorables.

Les clients commerciaux et ceux de la grande entreprise ont souffert, et certains ont perdu tout accès à des sources de financement.

Durant la crise, nos employés se sont montrés proactifs pour régler les problèmes que rencontraient nos clients, ce qui a resserré nos liens avec eux et réaffirmé les avantages qu'il y a à faire affaire avec une société financière capable de soutenir la croissance à long terme.

En 2009, nous avons augmenté nos parts de marché dans la quasi-totalité de nos secteurs, au Canada et à l'étranger.

Là où d'autres ont battu en retraite, nous avons continué d'investir et nous avons même prêté plus, ce qui est rare dans une récession.

Notre marque, au Canada, n'a jamais été aussi solide, et nous avons investi pour soutenir notre marque à l'échelle internationale au moyen de campagnes aux États Unis et au Royaume-Uni faisant la promotion de nos capacités mondiales et de notre stabilité.

Le moment de prendre de l'expansion sur ces marchés n'a jamais été plus propice pour nous.

À l'inverse de beaucoup de nos concurrents, qui ont été forcés de modifier leurs activités et leurs stratégies à la suite de la crise, nous avons maintenu nos priorités stratégiques.

Au Canada, nous sommes reconnus comme des chefs de file.

En 2009, toutes nos unités ont continué de renforcer leurs positions dominantes dans chaque marché et dans chaque catégorie de produits.

Nous avons augmenté notre réseau de succursales et de GAB, et allongé les heures d'ouverture dans plus de la moitié de nos succursales.

Nous avons aussi renforcé les effectifs des télécentres et agrandi notre équipe de vente spécialisée en prêts hypothécaires et en placements.

Nous augmentons constamment le chiffre d'affaires que nous dérivons de nos clients, nouveaux et existants, de nos parts de marché dans le crédit à la consommation, de nos prêts aux entreprises et des dépôts des particuliers et des entreprises, un tour de force que les observateurs du secteur ont salué en nous décernant diverses distinctions.

Nos divisions canadiennes de gestion de patrimoine et de gestion d'actifs sont les plus importantes au pays et elles ont toutes deux maintenu leurs positions de tête en 2009.

Notre division de gestion de patrimoine à service complet a continué d'attirer des conseillers d'expérience et a enregistré 60 pour cent des bénéfices du secteur durant une année 2009 difficile.

Au sein de notre division de gestion d'actifs, les ventes nettes de nos fonds communs de placement à long terme ont continué d'augmenter en 2009, prouvant la puissance de notre réseau de distribution, le regain des marchés financiers et la confiance des clients dans notre savoir-faire en gestion financière, ainsi que les avantages liés à notre acquisition de PH&N, qui a obtenu le titre de meilleure société de gestion de fonds décerné par Lipper.

Nos activités dans le secteur de l'assurance au Canada croissent et apportent plus de valeur aux clients en offrant des services et des conseils par divers modes de prestation.

Qui plus est, à titre de plus importante société canadienne prestataire de services mondiaux de banque d'investissement, RBC a été une fois de plus désignée Dealmaker of the Year par le Financial Post et obtenu d'autres distinctions d'observateurs de renom, comme Euromoney, Bloomberg et Thomson Reuters pour son leadership dans la quasi-totalité des domaines des marchés des capitaux.

Aux États-Unis, notre réputation de solidité financière et de stabilité a attiré des clients et des talents vers toutes nos branches, et nous avons continué de renforcer nos unités américaines, qui dégagent une forte expansion des revenus et une croissance positive des résultats.

Notre division des marchés des capitaux, notre plus importante unité outre frontière, a obtenu de la Réserve fédérale de New York le statut de négociant principal aux États-Unis, ce qui représente un important vote de confiance dans la santé de notre unité américaine de négociation de titres à revenu fixe et ajoute du muscle à ce qui constitue une plateforme mondiale de premier plan.

Notre unité américaine de gestion de patrimoine a intégré Ferris, Baker Watts et J.B. Hanauer, dont nous avions fait l'acquisition, a annoncé un accord en vue de l'acquisition de l'unité de prestation de services de soutien aux conseillers en placement inscrits externes de J.P. Morgan, et a connu une année record en recrutant plus de 300 conseillers financiers.

Le marasme économique aux États-Unis a continué de mettre nos activités bancaires de détail aux États-Unis sous tension, mais nous avons renforcé notre équipe de direction et procédons à une restructuration pour améliorer l'efficacité opérationnelle et le service à la clientèle, ce qui, je crois, nous placera en bonne posture quand l'environnement du crédit se rétablira.

À l'extérieur de l'Amérique du Nord, RBC est la seule banque canadienne possédant une capacité de gestion de patrimoine mondiale, et elle mise sur la croissance à long terme de ce secteur d'activité à l'échelle mondiale.

En 2009, notre unité de gestion de patrimoine au Royaume-Uni a mené à terme l'acquisition de Mourant Private Wealth, de Jersey, améliorant ainsi notre capacité d'offrir des services de gestion privée de patrimoine intégrés à des clients internationaux.

Nos unités mondiales des marchés des capitaux ont profité de la dislocation du marché pour recruter des centaines de professionnels de talent et pour acquérir de nouveaux clients, et elles ont participé à l'exécution d'un certain nombre des plus importantes opérations au monde.

Plus de 60 pour cent de l'effectif et des revenus de RBC Marchés des Capitaux, et plus de 40 pour cent du bénéfice dégagé par cette unité, provenaient de l'extérieur du Canada.

Enfin, dans notre division bancaire des Antilles, nous intégrons activement RBTT, dont nous avons fait l'acquisition, afin d'établir une plateforme opérationnelle commune permettant de soutenir sa croissance.

Mesdames et Messieurs, notre rendement en 2009 a été l'un des meilleurs au monde... et ce n'est pas parce que nous avons fait de grands paris ni pris de risques excessifs.

C'est grâce à l'équilibre et à la diversification.

En 2010, nous continuerons de renforcer notre résistance et notre rendement :

  • en renforçant nos unités opérationnelles de base,
  • en maintenant nos solides ratios de capital,
  • en améliorant la gestion du risque, et
  • en entretenant nos relations avec nos clients et faisant l'acquisition de nouveaux clients, de manière proactive.

Si j'ai appris une chose dans ma carrière, c'est que, pour toute entreprise qui veut prospérer, il est crucial de bien servir ses clients et de cultiver des relations solides.

Les événements des deux dernières années en sont une fois de plus la preuve.

Les banques qui ont choisi de faire croître les actifs plutôt que la clientèle ou qui ont développé leurs revenus plutôt que leurs unités opérationnelles en ont payé le prix fort.

Dans un monde où les liquidités abondaient, les sociétés financières avaient beau jeu de gonfler leurs bilans et de financer des acquisitions, mais dans beaucoup de cas, elles n'ajoutaient pas de valeur, et les conséquences ont été dramatiques.

Je suis optimiste quant à notre capacité de prospérer en 2010 et au-delà et de profiter de l'évolution du paysage mondial.

Ce matin, nous avons annoncé les résultats de notre premier trimestre, et je peux dire que nous avons pris un excellent départ avec un bénéfice en hausse de 35 pour cent par rapport à l'an dernier.

Toutes nos divisions ont enregistré une croissance du bénéfice ce trimestre, dégageant un bénéfice net de 1,5 milliard de dollars et un rendement des capitaux propres de 17,5 pour cent tout en maintenant notre solide ratio du capital de première catégorie de 12,7 pour cent.

  • Les Services bancaires canadiens ont extrêmement bien réussi et ont continué d'étayer notre bénéfice*.
  • Ce résultat est le fruit d'une forte croissance des volumes et des parts de marché dans la plupart des gammes de produits.
  • La forte croissance des revenus, ajoutée à notre concentration continue sur la gestion des coûts, s'est soldée par un ratio d'efficacité de 45,7 pour cent, une amélioration de 140 points de base par rapport au trimestre précédent.
  • Au sein de l'unité de gestion de patrimoine, l'amélioration de la conjoncture sur les marchés et de la confiance des investisseurs a fait augmenter les actifs à honoraires et les volumes d'opérations au cours de la dernière année, ce qui a permis à cette unité de poursuivre la croissance de son bénéfice après une période de marché baissier.
  • Nous continuons de tirer parti de nos capacités mondiales afin de différencier nos produits et services, à la fois sur les marchés des particuliers et des clients institutionnels.
  • Le secteur de l'assurance a affiché une forte croissance de la plupart de ses produits et continue de compléter notre offre de produits de détail.
  • Dans le secteur des Services bancaires internationaux, la perte nette du premier trimestre était inférieure à celles de l'an dernier et du dernier trimestre.
  • Nous continuons de relever des indices d'amélioration dans notre portefeuille américain de prêts bancaires, et nous travaillons à restructurer cette division en vue d'améliorer le service à la clientèle et d'atteindre une meilleure efficacité opérationnelle.
  • Dans la division Marchés des Capitaux, nous avons bénéficié de la force et de la diversité de nos activités.
  • Comparativement au dernier trimestre, nous avons enregistré une augmentation de la demande de nos services de banque d'investissement suscitée par une amélioration de la conjoncture sur les marchés boursiers et du crédit*. Bien que nous ayons connu une certaine baisse de nos revenus sur les marchés des titres à revenu fixe et des titres du marché monétaire, celle-ci a été contrebalancée par une hausse des revenus sur le marché des actions.
  • Nos résultats de ce trimestre témoignent de notre capacité de générer des bénéfices, de la solidité de nos unités, et de notre capacité de gérer efficacement les coûts et le capital.

Malgré les indices d'amélioration de la conjoncture économique et de l'état des marchés, nous savons que la récente période de bouleversements financiers, économiques et réglementaires, dont nous émergeons à peine, pourrait être décisive pour notre secteur.

Le secteur des services financiers ne sera plus jamais le même et la « nouvelle normale » s'accompagnera à la fois de défis importants et d'occasions sans pareilles.

Toutes les sociétés de services financiers devront, à l'avenir, composer avec plusieurs problèmes : une réglementation plus proactive, une diminution de la confiance que nous accordent nos clients, le pessimisme des consommateurs et un degré d'intervention politique sans précédent.

La traversée de cette passe de changement représente, pour toutes les grandes institutions financières, le plus important enjeu stratégique et opérationnel et fera, à mon avis, des gagnants et des perdants.

Il est clair que les réformes réglementaires envisagées actuellement joueront un rôle important dans la définition des perspectives de notre secteur.

Je comprends que, particulièrement aux États-Unis et au Royaume-Uni, le public soit outré par le renflouement des banques et, récemment, par les niveaux de profit et les primes versées par des banques qui avaient dû être secourues.

On peut comprendre la colère du public, mais, malheureusement, l'inflation verbale politique dénature la cause de la crise récente et risque d'en fausser le remède.

La crise n'a pas été causée par Wall Street, par les rémunérations excessives ou par les opérations pour compte propre, bien que tous ces facteurs aient joué un rôle.

La cause fondamentale de la crise a été l'effondrement du marché hypothécaire résidentiel aux États-Unis.

L'assurance hypothécaire fournie par des entités parrainées par l'État, par exemple Freddie Mac, la possibilité de déduire du revenu à déclarer les intérêts hypothécaires et les politiques d'octroi de prêts hypothécaires aux États-Unis ont encouragé les prêts et les emprunts risqués et créé une bulle dans le plus important marché au monde.

Wall Street a assurément été complice en créant des structures de syndication extrêmement complexes qui ont permis aux prêteurs de vendre facilement des prêts hypothécaires à haut risque, suscitant ainsi un relâchement des normes de crédit et une hausse des liquidités à des niveaux qui, a posteriori, paraissent absurdes.

Pour avoir droit à un important prêt hypothécaire aux États-Unis, il suffisait d'être vivant, et les actions des courtiers hypothécaires, des sociétés financières, des agences de notation du crédit, des politiciens, des investisseurs et des emprunteurs se sont soldées par la constitution d'une catégorie d'actifs à haut risque non assujettis à des normes de gestion de risque appropriées. Ces actifs ont fini par se retrouver aux bilans de banques et d'investisseurs dans le monde entier.

Cela, combiné à la mondialisation croissante des marchés financiers et à l'interdépendance des institutions financières du monde, a débouché sur une crise systémique qui, à terme, a nécessité une action énergique des pouvoirs publics pour stabiliser la situation.

Toutes les banques ont subi une crise de liquidité, mais cette crise est attribuable aux banques qui ont connu une crise de solvabilité.

Les banques qui ont fait faillite, et un grand nombre de celles qui ont dû être repêchées, ont été victimes d'une trop grande concentration d'actifs toxiques et d'un excès de financement à court terme.

De nombreuses banques étaient insuffisamment capitalisées et surendettées et, dans bien des cas, elles ne possédaient pas des normes de gestion de risque appropriées.

Actuellement, les États du G20 et les autorités de tutelle du marché proposent des modifications importantes de la réglementation des banques.

Une nouvelle réglementation en réaction aux événements récents est inévitable, mais il est crucial que les nouvelles normes ne nuisent pas aux capacités des marchés de fonctionner efficacement.

Les législateurs et les autorités de réglementation doivent formuler un ensemble de règles axées sur la prudence tout en résistant à la tentation de créer un carcan réglementaire trop lourd ou qui serait inhibiteur plutôt que stabilisateur.

Toutes les réformes doivent viser un équilibre entre la nécessité et l'urgence d'un changement, d'une part, et l'incidence de ce changement sur la croissance économique, la santé du secteur des services financiers et la capacité des sociétés de créer une plus-value pour leurs actionnaires.

Toutes les parties concernées, y compris les consommateurs de services bancaires, devraient avoir leur mot à dire.

Les parties prenantes n'ont pas toutes les mêmes objectifs. Les autorités de réglementation doivent répondre de la sécurité et de la solidité du système, les banques centrales doivent trouver un juste équilibre entre réglementation et croissance économique, les banques ont des comptes à rendre à leurs actionnaires et à leurs déposants, et les élus doivent se concentrer sur le discours public et sur les conséquences politiques.

Une grande partie de l'augmentation des coûts associés à la nouvelle réglementation sera à la charge des grandes sociétés, des petites entreprises et des consommateurs.

Si le débat est monopolisé par une seule des parties concernées, l'incidence à long terme sur le fonctionnement des marchés des capitaux mondiaux et sur la société dans son ensemble pourrait être punitive.

Des événements récents illustrent comment une nouvelle réglementation pourrait entraîner un ensemble de conséquences non voulues, et notamment étouffer une reprise économique chancelante.

Les réformes proposées aux États-Unis cherchent à réduire la prise de risque dans le système bancaire en limitant la taille des banques et en interdisant aux institutions de dépôt américaines de s'adonner à des activités potentiellement lucratives, mais plus risquées, comme les opérations pour compte propre ou le capital-investissement.

Ces réformes sont encore à l'étude.

À première vue, toutefois, elles semblent avoir pour principal résultat de mettre potentiellement en danger les bénéfices futurs des banques américaines sans réduire appréciablement le risque systémique.

Interdire aux banques certaines activités comme les opérations sur valeurs n'aurait pas empêché un effondrement comme celui auquel nous avons assisté ces deux dernières années, et pourrait plutôt se solder par une fuite de diverses activités vers des secteurs non réglementés ou vers d'autres régions, ce qui n'est certes pas un moyen de réduire le risque systémique.

La manière de contrôler la prise de risques excessifs consiste à veiller à ce que le montant des capitaux affectés aux activités bancaires à risque soit approprié.

Si une plus grande part du capital y est consacrée, le rendement diminue et l'incitation à se livrer à cette activité se dissipe.

Les plus importantes faillites de banques américaines avaient peu de rapport, voire aucun, avec les activités bancaires de gros.

En fait, nombre des plus importantes faillites ont frappé non des banques, mais plutôt des courtiers en placement, des compagnies d'assurance, des courtiers hypothécaires, des sociétés de financement à la consommation et des agences gouvernementales.

Il est permis de croire que l'essentiel des pertes pendant la crise était attribuable aux pratiques de prêt et à la concentration excessive dans les secteurs américains de l'immobilier résidentiel et de la consommation, et non aux activités que ciblent les réformes à l'étude.

L'obligation des banques canadiennes de se plier à des contraintes incontournables en matière de levier financier est l'un des piliers qui font la force du système de réglementation du Canada.

L'utilisation excessive du levier financier est probablement le facteur qui a le plus contribué aux problèmes éprouvés par beaucoup de banques, parce que les règles régissant le capital prévoient un ajustement en fonction du risque selon la qualité des actifs. Or, les actifs qui ont causé des difficultés dans beaucoup de banques portaient une cote « élevée » et, par conséquent, exigeaient très peu de capital.

Depuis le début des années 2000, le taux de croissance des actifs perçus comme à faible risque par beaucoup de banques était nettement supérieur au taux de croissance du capital — et cette tendance a joué un rôle important dans l'effondrement de nombreuses institutions financières.

Si on détient 50 dollars d'actifs par dollar de capitaux propres, il suffit d'une baisse relativement minime de la valeur des actifs pour éponger entièrement les capitaux propres. Des limites mondiales de levier financier sont, à mon avis, essentielles.

En ce qui concerne le capital, je crois aussi qu'il est important aujourd'hui de conserver une capitalisation prudente et je suis d'accord avec l'idée de rehausser le niveau de capital réglementaire.

Cela dit, les propositions actuelles de l'Accord de Bâle III sont si complexes et lourdes que nous courons le risque qu'il n'y ait pas d'entente.

À mesure que ces règles seront mises à l'épreuve de la réalité, il deviendra évident, à mon avis, que beaucoup de banques du monde ne pourront pas respecter les normes sans nuire à leur capacité de prêter de l'argent et de contribuer à la croissance économique.

Et étant donné l'incertitude relative aux nouvelles réglementations, les institutions financières sont maintenant forcées d'adopter une approche très prudente dans leurs investissements, leur croissance et le déploiement du capital excédentaire.

Comment pouvons-nous faire des investissements sans en connaître les coûts ou les rendements ?

Si les banques cherchent à compenser l'effet de ces réformes par une hausse des coûts des services et du crédit, les autorités politiques devront établir un équilibre prudent entre l'urgence de ces réformes et leur impact potentiel sur les économies.

Un rapport récent de J.P. Morgan calcule que, cumulativement, la réglementation proposée ferait augmenter de près de 40 pour cent le coût des produits financiers dans l'ensemble du système.

Il est aussi préoccupant de voir que les réformes de la réglementation émanent de plusieurs sources et autorités, sans coordination de leur contenu ni du calendrier.

Ce manque de coordination est dangereux.

Alors qu'il y a quelques mois il semblait exister une grande coopération entre les pays des membres du Conseil de stabilité financière, nous voyons maintenant apparaître une division entre différents pays qui essaient d'adopter des règles convenant le mieux à leur territoire de compétence.

La réponse unifiée qui était nécessaire et louable au plus noir de la crise risque maintenant d'être remplacée par des rivalités réglementaires et législatives, chaque gouvernement suivant son propre plan.

En clair, nous devons trouver le bon équilibre car les gouvernements, les autorités de réglementation et les banques doivent collaborer pour améliorer le système.

Je suis convaincu que si le secteur est bien capitalisé, fait bon usage de son levier financier et dispose de suffisamment de liquidités, nous devrions être en mesure de nous en remettre à la bonne gouvernance et à une réglementation locale efficace pour faire en sorte que le système ne grippe pas.

Après tout, il a fonctionné au Canada pendant la pire crise depuis les années 1930.

Si nous ne parvenons pas au but dans un délai raisonnable et avec des exigences équilibrées, nous augmenterons le risque non seulement pour le système financier, mais aussi pour la croissance économique.

Et si cela se produit, tout le monde y perdra.

Enfin, j'aimerais aborder rapidement une question de plus en plus importante pour nos actionnaires, à savoir, à quel point les banques devraient être responsables des activités qui affectent l'environnement.

J'encourage nos actionnaires à lire notre Rapport sur la responsabilité d'entreprise qui présente bon nombre de nos programmes touchant le lieu de travail, l'environnement et les collectivités, mais je soulève ce sujet en particulier parce qu'il a suscité des interventions à l'assemblée annuelle de l'an dernier et que certaines parties prenantes ont exprimé des opinions au sujet des prêts de RBC à des sociétés dans le secteur de l'énergie, et plus particulièrement des sables bitumineux.

Au cours de la dernière année, nous avons travaillé sur ce dossier :

  • Nous avons rencontré nos clients du secteur de l'énergie ;
  • Nous nous sommes déplacés à Fort McMurray, à Fort Chipewyan et dans d'autres localités, et avons rencontré les clients et de nombreux dirigeants des Premières nations ;
  • Nous avons organisé une journée d'apprentissage qui a réuni des représentants de l'industrie, des sociétés financières, du gouvernement de l'Alberta, des groupes environnementaux et des spécialistes autochtones pour discuter de questions reliées à l'exploration pétrolière et gazière ;
  • Nous avons discuté avec des représentants des pouvoirs publics ;
  • Nous avons rencontré des groupes de défense de l'environnement du monde entier.

Bien entendu, les opinions divergent à l'extrême.

D'un côté, on demande aux banques de cesser immédiatement de prêter à des sociétés pétrolières et gazières.

De l'autre, on dit que les banques ne devraient pas se préoccuper de politique environnementale, car ce rôle devrait être dévolu aux autorités de réglementation et aux gouvernements.

Nous croyons que nous avons une obligation envers toutes nos parties prenantes et que nous devons trouver le juste équilibre.

Envers nos actionnaires et notre économie, nous avons la responsabilité d'offrir des solutions financières pour tous les genres d'entreprises qui respectent les lois et la réglementation des territoires dans lesquels elles exercent leurs activités. Toutefois, nous avons des normes et des politiques qui nous engagent à veiller à ne traiter qu'avec des sociétés, des organismes et des promoteurs de projets qui respectent des critères particuliers concernant les normes sociales, éthiques et environnementales.

Nous offrons une vaste gamme de services financiers à des clients du secteur de l'énergie, comme nous le faisons pour tous nos clients, y compris pour beaucoup de sociétés qui produisent de l'énergie renouvelable, de l'énergie de remplacement et des technologies vertes, autant de domaines dans lesquels nous sommes un chef de file mondial.

Cependant, en raison de notre taille et de notre stature au Canada, nous devons souvent nous défendre contre des déclarations fausses ou trompeuses de groupes, principalement non canadiens, qui poursuivent leurs propres buts et mènent leurs propres campagnes.

Le fait est que nous prêtons environ 300 milliards de dollars à l'échelle mondiale à des entreprises et à des particuliers. Sur cette somme, moins de 2 pour cent représentent des prêts au secteur du pétrole et du gaz, et une faible partie de ce pourcentage va à des sociétés présentes dans le secteur des sables bitumineux.

Nous ne sommes pas le principal prêteur dans ce secteur, et nous n'avons pas d'investissement direct dans les sables bitumineux.

Cela dit, nous sommes très fiers des relations et de la qualité des clients avec lesquels nous traitons dans ce marché — des clients qui investissent des milliards de dollars pour créer des emplois et mettre au point des technologies qui vont assurer une exploitation responsable des ressources.

Nous sommes bien informés et mobilisés, nous agissons avec circonspection en ce qui a trait aux questions environnementales que soulève le secteur de l'énergie, et nous comprenons que si nous n'adoptons pas une vision à long terme de ces enjeux, nous commettons une erreur.

Mais toute solution doit être équilibrée.

Les sables bitumineux sont une ressource naturelle importante pour le Canada et font partie intégrante de notre sécurité énergétique et de notre force économique.

Cela dit, il y a beaucoup de travail à faire pour assurer une mise en œuvre responsable qui tienne compte des considérations environnementales.

Ce n'est pas un sujet qui disparaîtra de lui-même. Le gouvernement et l'industrie doivent collaborer, et les banques doivent soutenir et alimenter les meilleures pratiques et l'innovation.

Vital pour notre économie, et particulièrement pour les collectivités des Premières nations, le secteur canadien de l'énergie soulève néanmoins des questions importantes qui doivent être débattues et résolues.

À cet égard, j'ai demandé conseil à de nombreuses personnes, y compris Phil Fontaine, l'ancien chef national de l'Assemblée des Premières Nations et conseiller spécial auprès de RBC.

Il a aidé à faire la lumière sur ce qu'il faut pour assurer le développement actuel et futur.

Cette réalité exige un dialogue, des partenariats, de la transparence et de l'éducation — et non des prises de position et des exigences extrêmes.

Les questions que soulève la mise en valeur de nouvelles sources d'énergie ne disparaîtront pas d'elles-mêmes non plus — et elles nécessitent une réponse pondérée et équilibrée, reposant sur des faits, pas sur des effets de prétoire.

En qualité d'actionnaires, je suis certain que vous conviendrez que trouver une solution ici ne relève pas du rôle ni de la compétence d'une banque.

Les gouvernements, l'industrie, les autorités de réglementation et les écologistes doivent tous se réunir autour d'une même table.

Cela dit, nous militerons pour une plus grande transparence et pour un meilleur dialogue afin que les décisions concernant le risque puissent être plus éclairées.

Nous demeurerons ouverts aux idées de financement innovatrices et aux entrepreneurs qui veulent mettre au point des solutions de rechange dans l'énergie renouvelable et aider les gens à adopter des changements de leur plein gré.

Nous adopterons une approche équilibrée à l'égard de ces questions, et nous prendrons les décisions sur la base des faits et en accord avec des normes qui constituent des « pratiques exemplaires ».

Notre personnel responsable de l'élaboration et du raffinement de nos politiques est hors pair, et passionné par les questions sociales et environnementales. Soyez assurés que nous maintiendrons les normes les plus élevées et que nous nous montrerons à la hauteur de nos engagements.

À RBC, nous sommes fiers d'être capables de travailler avec nos clients, avec les gouvernements, avec les ONG et avec d'autres parties prenantes pour mener un débat constructif sur les grands sujets de l'heure, y compris les grandes préoccupations environnementales.

Depuis 140 ans que nous sommes à l'écoute de nos clients et de nos collectivités, nous avons appris quels sont leurs besoins et quelles causes leur tiennent le plus à cœur, et nous avons agi.

Je rappellerais à tous que notre attachement au développement durable remonte à plus de 20 ans.

Nous avons beaucoup appris depuis, et la portée de nos activités a continué de s'étendre.

Nous sommes très fiers de nos projets communautaires, et particulièrement du projet Eau Bleue RBC, dans le cadre duquel nous nous sommes engagés à verser plus de 20 millions dollars en subventions à 150 projets dans le monde entier, y compris un million de dollars destiné à des projets d'accès à l'eau potable et d'assainissemement de l'eau en Haïti.

Je suis fier du fait que plusieurs organismes mondiaux aient reconnu le mérite de nos programmes et notre rendement en matière de développement durable et de responsabilité d'entreprise.

En 2007, Newsweek International nous a classés en tête des 100 sociétés du monde considérées comme les plus à même de s'adapter aux risques et au potentiel que présente le changement climatique.

Six années de suite, Corporate Knights nous a désignés comme l'une des grandes sociétés au monde qui pratiquent le plus le développement durable.

Dix années de suite, RBC a été intégrée dans le prestigieux Dow Jones Sustainability World Index.

Nous faisons aussi partie du Jantzi Social Index, du FTSE4Good Index et du Carbon Disclosure Project Canadian Leadership Index.

Nous avons été reconnus comme l'un des employeurs les plus verts au Canada, l'une des 50 entreprises les plus responsables sur le plan social et, le 15 février de cette année, nous avons été classés 34e parmi les sociétés les plus respectées au monde selon Barron's. Nous sommes l'une des deux seules sociétés canadiennes à figurer sur la liste et l'une des deux seules banques mondiales parmi les 50 premiers.

Nous ne sommes pas parfaits — nous pouvons toujours améliorer notre contribution à l'environnement, mais je vous assure que nous savons qu'il s'agit d'une priorité et que nous comprenons notre responsabilité.

Mesdames et Messieurs, les deux dernières années ont été l'une des périodes les plus difficiles de notre histoire et de nos carrières, mais notre succès nous a inspiré confiance pour relever n'importe quel défi à l'avenir.

Nous avons adopté une approche équilibrée dans tous les aspects de notre entreprise.

C'est par une approche équilibrée que nous avons pu nous démarquer de nos concurrents à court et à long termes.

C'est ainsi que nous continuons d'offrir de bonnes carrières et de servir nos clients au mieux de nos compétences.

J'ai souligné les difficultés que nous rencontrons dans un cadre économique en évolution, mais j'aimerais aussi dire que les possibilités pour RBC d'accroître ses activités au Canada et ailleurs dans le monde n'ont jamais été meilleures.

Nous possédons de multiples avantages concurrentiels, notamment notre force financière et la qualité de notre personnel, et nous les mettrons à l'œuvre pour créer de la valeur pour nos actionnaires.

J'espère que vous partagez mon optimisme devant notre prochaine phase de croissance, et je vous remercie de votre confiance.

Nous avons des attentes élevées pour notre entreprise, et chacun de nos 77 000 employés est attaché à notre vision qui est de « Toujours mériter le privilège d'être le premier choix de nos clients ».

Encore une fois, je tiens à remercier notre personnel de son professionnalisme et de son dévouement, ainsi que mon équipe de la haute direction de son leadership.

Enfin, j'aimerais remercier nos 18 millions de clients, particuliers, grandes entreprises et institutions, en leur disant que nous continuerons de mériter leur confiance en offrant des conseils précieux pour les aider à atteindre leurs objectifs.

Je vous remercie.

1 Le bénéfice net en trésorerie est une mesure financière hors PCGR. Il exclut la charge au titre de la dépréciation de l'écart d'acquisition et l'incidence après impôt de la dépréciation d'autres actifs incorporels. Veuillez vous reporter aux résultats du quatrième trimestre de 2009 pour de plus amples renseignements qui comprennent le rapprochement.

AVIS DE NON RESPONSABILITÉ

LES NOTES D'ALLOCUTION QUI SUIVENT ET LA WEBÉMISSION SONT FOURNIS À TITRE D'INFORMATION SEULEMENT ET NE SONT À JOUR QU'AU MOMENT DE LEUR AFFICHAGE À LA DATE DE LA WEBÉMISSION. ELLES PEUVENT DONC EN TOUT TEMPS S'AVÉRER PÉRIMÉES. À MOINS QUE LA LOI NE L'EXIGE, NOUS N'ASSUMONS AUCUNE RESPONSABILITÉ QUANT À LA MISE À JOUR DE CES RENSEIGNEMENTS, QUE CE SOIT À LA SUITE DE L'OBTENTION DE NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS, D'UN QUELCONQUE ÉVÉNEMENT OU AUTREMENT.

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NOUS N'ASSUMONS AUCUNE RESPONSABILITÉ À L'ÉGARD DE TOUT PLACEMENT OU DE TOUTE AUTRE DÉCISION FONDÉE SUR L'INFORMATION OBTENUE PAR L'INTERMÉDIAIRE DE NOTRE SITE WEB OU DE CES NOTES D'ALLOCUTION. ON CONSEILLE AUX INVESTISSEURS DE SE REPORTER À LA WEBÉMISSION ET DE CONSULTER LES DOCUMENTS DÉPOSÉS AUPRÈS DES ORGANISMES CANADIENS DE RÉGLEMENTATION AINSI QUE DE LA UNITED STATES SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION (« SEC ») AVANT DE PRENDRE TOUTE DÉCISION DE PLACEMENT OU AUTRE DÉCISION.

MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES

À l'occasion, nous faisons des déclarations prospectives verbalement ou par écrit au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris les règles d'exonération de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et de toute loi sur les valeurs mobilières applicable au Canada. Nous pouvons faire de telles déclarations prospectives dans cette présentation, dans d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, dans des rapports aux actionnaires et dans d'autres communications. Ces déclarations prospectives comprennent notamment les déclarations concernant nos objectifs stratégiques, les perspectives économiques et les perspectives pour 2010 pour nos différentes divisions. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée afin d'aider les détenteurs de nos titres à comprendre notre situation financière et nos résultats d'exploitation aux dates présentées et pour les périodes qui prennent fin à ces dates, ainsi que nos objectifs stratégiques, et pourrait ne pas convenir à d'autres fins. Les mots « peuvent », « pourraient », « devraient », « soupçonner », « perspectives », « croire », « projeter », « prévoir », « estimer », « s'attendre », « se proposer » et l'emploi du conditionnel et du futur ainsi que les mots et expressions semblables visent à dénoter des déclarations prospectives.

De par leur nature même, les déclarations prospectives exigent que nous avancions des hypothèses et font l'objet d'incertitudes et de risques intrinsèques qui entraînent la possibilité que les prédictions, prévisions, projections et autres déclarations prospectives, ainsi que nos objectifs stratégiques et nos prévisions, ne se matérialisent pas. Nous déconseillons aux lecteurs de se fier indûment à ces déclarations, étant donné que nos résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de facteurs de risque. Ces facteurs, dont plusieurs échappent à notre volonté et dont l'incidence est difficile à prévoir, comprennent notamment : les risques de crédit, du marché, opérationnels, de liquidité et de financement, et d'autres risques expliqués à la rubrique Gestion du risque, du capital et des liquidités de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2010 et de notre rapport annuel aux actionnaires de 2009 ; les impacts de la conjoncture commerciale, économique et financière au Canada, aux États-Unis et dans d'autres pays où nous exerçons nos activités ; les changements apportés aux normes, aux politiques et aux estimations comptables, y compris les modifications apportées à nos estimations relatives aux provisions, aux dotations aux provisions et aux évaluations ; l'incidence des modifications des politiques gouvernementales fiscales, monétaires et autres ; les effets de la concurrence dans les marchés où nous exerçons nos activités ; l'incidence des modifications apportées aux lois et aux règlements, y compris les lois fiscales ; les décisions judiciaires et réglementaires et les actions en justice ; l'exactitude et l'intégralité des renseignements concernant nos clients et contreparties ; notre capacité de réussir la mise en œuvre de nos stratégies ainsi que de mener à terme des acquisitions stratégiques et des coentreprises et de les intégrer avec succès ; les faits nouveaux ainsi que les activités d'intégration touchant nos réseaux de distribution.

Nous avisons les lecteurs que la liste des facteurs de risque qui précède n'est pas exhaustive et que d'autres facteurs pourraient avoir un effet négatif sur nos résultats. Les personnes, et notamment les investisseurs, qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions ayant trait à la Banque doivent bien tenir compte de ces facteurs et d'autres faits et incertitudes. À moins que la loi ne l'exige, nous ne nous engageons pas à mettre à jour quelque déclaration prospective que ce soit, verbale ou écrite, que nous pouvons faire ou qui peut être faite pour notre compte à l'occasion.

Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs et sur d'autres facteurs sont fournis à la rubrique Gestion du risque, du capital et des liquidités de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2010 et de notre rapport annuel aux actionnaires de 2009.

Les renseignements contenus dans les sites Web mentionnés, ou accessibles par leur intermédiaire, ne font pas partie de cette présentation. Les références aux sites Web contenues dans cette présentation sont des références textuelles inactives et ne sont fournies qu'à titre indicatif.

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