Banque Royale du Canada Rapport annuel 2004
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Le client avant tout
Au service de nos clients
Foire aux questions
Pour nos partenaires avant tout
Revue financière
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En 2004, quatre de nos cinq secteurs d’exploitation ont enregistré une croissance solide du bénéfice, la qualité du crédit s’est améliorée, et nos parts de marché liées à des produits clés au Canada se sont accrues. Nous avons également pris des mesures rigoureuses au quatrième trimestre, dans le cadre de l’initiative ayant pour thème « Le client avant tout ». Ces mesures visent à faire en sorte que notre entreprise axe plus efficacement ses efforts sur nos groupes de clients au Canada, aux États-Unis et à l’échelle internationale, à accroître les revenus et à générer une valeur à long terme pour nos actionnaires et pour nos clients.

 

   
 

Nous nous engageons à obtenir un rendement financier se situant dans le quartile supérieur en réussissant la mise en œuvre de nos priorités stratégiques. Nous mettons sur pied une organisation plus efficiente, qui peut rapidement cerner les occasions qui se présentent et en profiter, pour offrir des solutions créatives qui accroissent la satisfaction des clients.

Le thème du présent rapport, Je choisis, reflète la façon dont nous percevons tous nos clients, actionnaires et employés, ainsi que les collectivités au sein desquelles nous exerçons nos activités. Nous désirons mériter leur respect continu en agissant de façon responsable.

Je suis persuadé que chacune de ces parties prenantes bénéficiera du réalignement de notre entreprise effectué dans le cadre de l’initiative « Le client avant tout ». En réorganisant nos secteurs d’exploitation en fonction des clients et des zones géographiques, nous prévoyons pouvoir mieux répondre aux besoins des clients, appliquer des processus simplifiés et accélérer la prise de décisions et leur mise en œuvre. Ces éléments devraient se traduire par une augmentation des taux de satisfaction de nos employés et de nos clients, ainsi que par une croissance supérieure des revenus.

Le réalignement de notre entreprise, conjugué à l’intégration de nos ressources en matière d’exploitation et de technologie de l’information et à la restructuration des groupes fonctionnels, devrait améliorer notre efficience. Nous prévoyons être en mesure d’utiliser certaines économies réalisées pour fournir davantage de ressources à nos employés qui ont un contact direct avec les clients, ce qui devrait augmenter leur taux de réussite et, par le fait même, leur satisfaction personnelle. Nos actionnaires devraient bénéficier de notre rendement financier accru et de l’appréciation du cours de nos actions, et les collectivités devraient continuer de jouir de notre soutien du fait de notre succès.

En raison de ce réalignement, nous avons maintenant trois principaux secteurs d’exploitation qui axent leurs efforts sur la réalisation de notre vision – « Toujours mériter le privilège d’être le premier choix de nos clients ».

Notre secteur particuliers et entreprises – Canada regroupe les services bancaires ainsi que les services de placements au Canada, de même que les services d’assurances mondiaux, qui comprennent nos activités d’assurance au Canada, aux États-Unis et à l’échelle internationale. L’objectif lié à nos activités au Canada est très simple – être le chef de file dans chaque domaine des services financiers. Nous estimons pouvoir assurer notre croissance en axant nos efforts sur certains groupes de particuliers et d’entreprises présentant un potentiel élevé, en offrant des produits et des services qui attirent de nouveaux clients chez RBC et en augmentant le nombre de produits et de services utilisés par la clientèle existante.

Nos groupes de services bancaires, de services de placements et d’assurances collaborent depuis quelque temps déjà à certains égards, notamment sur le plan de la segmentation de la clientèle, et notre nouvelle structure favorise ce travail d’équipe. En regroupant la gestion de ces groupes, nous améliorons nos chances d’étendre nos relations d’affaires avec nos clients grâce à notre compréhension générale de leurs besoins financiers, dans la mesure permise par les règlements actuels. La gestion solide de nos réseaux de vente et de distribution, nos stratégies de segmentation de la clientèle ainsi que la création de nouveaux produits devraient nous permettre d’accroître nos revenus et notre part de marché. En 2004, nous avons élargi notre part de marché dans des domaines clés comme les cartes de crédit, les prêts aux particuliers, les prêts hypothécaires résidentiels et les fonds communs de placement au Canada.

Notre secteur États-Unis et international comprend les services bancaires et les services de placements aux États-Unis, les services bancaires et les services de courtage aux Antilles, ainsi que les services de gestion privée globale à l’échelle internationale.

Ce secteur, qui est dirigé par une nouvelle équipe de gestion chargée d’améliorer le rendement financier, exerce ses activités en fonction des différentes zones géographiques, car il reconnaît qu’il existe des différences entre la dynamique de marché aux États-Unis et au Canada. Notre nouvelle structure nous permettra d’optimiser davantage nos capacités et de déployer des efforts concertés pour maximiser les rendements. Elle accroîtra également l’obligation de rendre compte en matière de rendement et favorisera la souplesse nécessaire à la gestion de nos diverses activités.

Aux États-Unis, nous nous concentrerons sur l’accroissement de nos services bancaires et de courtage. Nous reconnaissons que notre capacité à accroître la rentabilité de nos services bancaires aux États-Unis à un niveau acceptable jouera un rôle crucial dans le rétablissement de notre position de chef de file au chapitre des niveaux d’évaluation. À cet égard, nous cherchons des moyens d’augmenter nos revenus aux États-Unis, comme l’ouverture ciblée de succursales au sein des marchés à forte croissance et l’amélioration des volumes et de la composition des prêts et des dépôts. De même, nous avons pris des mesures pour réduire nos coûts dans certains domaines. Nous avons notamment décidé de fermer des succursales générant un faible rendement. Ces mesures devraient nous permettre d’accroître la rentabilité de nos activités bancaires aux États-Unis en 2005. RBC Dain Rauscher a connu un rendement solide au cours du dernier exercice, et nous entendons continuer à miser sur ses forces.

En ce qui concerne la Gestion Privée Globale, nous continuerons de chercher des occasions de croissance dans les Amériques, en Europe et en Asie, et de mettre en œuvre des programmes toujours plus vigoureux de vente et de marketing.

Notre secteur marchés mondiaux des capitaux comprend les services bancaires pour les grandes entreprises, qui sont offerts aux grandes entreprises clientes ainsi qu’aux clients commerciaux de grande envergure. Notre stratégie au Canada consiste à consolider nos relations avec les entreprises, les institutions et les gouvernements qui se situent dans le quartile supérieur et à pénétrer le marché milieu de gamme canadien. Nous développerons aussi nos activités de banque d’investissement et de courtage dans le marché milieu de gamme américain, et nous étendrons nos activités internationales spécialisées dans des domaines comme les titres à revenu fixe, les produits de crédit, les produits dérivés sur actions et le change.

Ces groupes sont soutenus par une structure opérationnelle et fonctionnelle efficiente qui est conçue afin d’accroître nos innovations, d’accélérer la prise de décisions et de réduire les coûts liés à la prestation de nos produits et services. Notre groupe technologie et exploitation mondiales est responsable de l’infrastructure sur laquelle reposent toutes nos activités. Nous procédons également au réalignement des unités de soutien fonctionnelles de manière à ce qu’elles soient plus efficientes et plus souples et qu’elles facilitent davantage la croissance des activités.

Les changements décrits visent également le contrôle de nos charges, lesquelles ont affiché une croissance plus élevée que nos revenus. Ce déséquilibre nous a empêchés d’effectuer des investissements plus importants aux fins du service à la clientèle et de l’expansion de nos activités. Certaines économies découlant du réalignement de notre entreprise devraient nous permettre d’investir dans des secteurs qui répondent davantage aux besoins des clients, ce qui devrait générer une croissance des revenus supérieure et davantage de valeur pour nos actionnaires.

Revue du rendement de 2004
Notre rendement au cours de 2004 par rapport à nos objectifs pour l’exercice est illustré à la page 7. Nous avons obtenu un rendement solide en ce qui concerne la qualité du portefeuille et les ratios de capital, et nous avons atteint notre objectif au chapitre du ratio de distribution. Nous n’avons toutefois pas atteint nos objectifs en matière de croissance des revenus, de contrôle des charges, de croissance du bénéfice et de rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires. Les revenus ont augmenté de 2 % (malgré le raffermissement du dollar canadien par rapport au dollar américain, lequel a entraîné une baisse des revenus de 500 millions de dollars ou 3 %) principalement en raison des résultats plus faibles liés à nos activités bancaires aux États-Unis. La hausse des charges de 8 % constatée pour l’exercice, qui s’est produite malgré un recul des charges de 345 millions de dollars découlant de l’appréciation du dollar canadien, reflète principalement l’augmentation des coûts liés aux avantages sociaux et l’accroissement des frais au titre de la rémunération variable (qui tient à la hausse des revenus) ainsi que les coûts du règlement avec Rabobank au premier trimestre. Les facteurs dont il est fait mention ci-dessus, conjugués aux charges liées au réalignement de l’entreprise et aux charges pour perte de valeur de l’écart d’acquisition constatées au quatrième trimestre, ont entraîné une croissance du bénéfice et un rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires de loin inférieurs aux objectifs établis pour l’exercice. Les niveaux d’évaluation, tels qu’ils sont mesurés en fonction du rendement du cours de nos actions, se sont également avérés inférieurs à nos objectifs.

Objectifs de 2005 et objectifs à moyen terme
Nous sommes convaincus que notre nouvelle approche, qui se fonde sur notre vision d’entreprise, nous permettra de regagner la position de chef de file en matière de rendement financier. Nos solides assises opérationnelles, conjuguées aux économies et aux occasions de croissance des revenus auxquelles le réalignement de notre entreprise devrait donner lieu, nous ont incités à établir des objectifs financiers plus audacieux pour 2005 en ce qui concerne la croissance des revenus, le contrôle des charges, la croissance du bénéfice et le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires. Nous avons également établi des objectifs précis en matière de ratios de capital pour 2005, qui sont semblables à nos objectifs à moyen terme. Ces objectifs sont présentés dans le tableau figurant à la page 7.

Nous avons apporté trois changements à nos objectifs à moyen terme cette année. Nous avons accru l’objectif de croissance du bénéfice par action, qui était de 10 % à 15 %, et l’avons porté à 15 % ou plus. Nous avons introduit un nouvel objectif de contrôle des charges, soit une augmentation des charges n’égalant pas plus de la moitié de la croissance des revenus, et nous avons haussé l’objectif lié à la qualité du portefeuille, car nous utilisons maintenant une méthode plus significative pour évaluer cette dernière.

Priorités clés pour 2005
Nos priorités clés pour 2005 sont l’atteinte des objectifs financiers importants que nous avons établis, la mise en œuvre réussie de diverses initiatives s’inscrivant dans le cadre du réalignement de notre entreprise, ainsi que le remodelage de nos activités aux États-Unis et l’accroissement des rendements tirés de ces dernières.

C’est ainsi que nous comptons obtenir un rendement pour nos actionnaires et un rendement financier supérieurs.

Responsabilité et gouvernance d’entreprise
Le succès de RBC repose sur son autorité en matière de préceptes éthiques, sur son esprit d’équipe et sur son engagement à générer de la valeur pour toutes ses parties prenantes. La gouvernance d’entreprise au sein de RBC commence à l’échelon supérieur. Le président du Conseil, qui ne fait pas partie de la direction, est à la tête d’un conseil se composant d’administrateurs chevronnés et bien renseignés qui accordent la priorité à la planification stratégique, à l’application à l’échelle du groupe de normes favorisant un comportement éthique, et à l’amélioration constante des pratiques du Conseil. Je suis l’unique membre de la direction siégeant à notre Conseil.

Notre système de gouvernance est décrit en détail aux pages 124 et 125. Notre objectif vise à continuellement assurer la transparence de notre culture de gouvernance proactive au sein de l’organisation, de chaque secteur d’exploitation et de chaque filiale de notre réseau mondial. Nos employés sont conscients que l’intégrité de notre organisation et la confiance de nos parties prenantes constituent les fondements de notre succès continu.

Nos employés
J’aimerais souligner la contribution de tous les membres du personnel au cours de la dernière année, ainsi que l’engagement dont ils font preuve en consacrant leurs meilleurs efforts à servir nos clients et à faire de nous l’une des sociétés les plus éminentes de l’Amérique du Nord.

Le président et chef de la direction,

Gordon M. Nixon
Le 20 décembre 2004

 

 
     

Banque Royale du Canada
Haute direction

(De gauche à droite) : Martin J. Lippert, chef, Technologie et exploitation mondiales; Barbara G. Stymiest, chef de l’exploitation; Gordon M. Nixon, président et chef de la direction; W. James Westlake, chef, Particuliers et entreprises – Canada; Elisabetta Bigsby, chef, Bureau de la transformation et Ressources humaines; Peter Armenio, chef, secteur États-Unis et international; Charles M. Winograd, chef, Marchés mondiaux des capitaux

 

     

 

 

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