Banque Royale du Canada Rapport annuel 2004
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Au cours de l’exercice 2004, les investisseurs et les analystes ont fréquemment posé les questions suivantes au sujet de RBC et de nos activités. Voici ce que nous leur avons répondu.

 

 

 

Quelles sont vos perspectives économiques pour l’Amérique du Nord en 2005 ?

L’économie mondiale est entrée dans une période de croissance moins rapide mais plus durable après une expansion vigoureuse. Il s’agit d’une tendance normale des économies qui ralentissent en raison de la pression exercée par la hausse des taux d’intérêt et par un environnement fiscal moins avantageux. Non seulement ce phénomène est-il tout à fait normal, mais il est même souhaitable puisque ce ralentissement de la croissance prévient une hausse de l’inflation et, par conséquent, des taux d’intérêt. Les hypothèses qui sous-tendent la planification pour la majeure partie de 2005 devraient correspondre à un environnement de croissance économique durable marqué par des taux d’intérêt stables au Canada, par des taux d’intérêt à la hausse aux États-Unis et par une concurrence continue en matière de prix dans l’ensemble.

Après avoir connu un rythme de croissance estimatif impressionnant de 4,4 % en 2004, les États-Unis devraient selon nous connaître une modération de leur croissance économique qui devrait se situer à environ 3,7 % en 2005. Cette modération devrait être en grande partie imputable à un ralentissement des activités dans la plupart des secteurs de l’économie, avec en tête le secteur de la consommation, qui devrait ralentir après un certain nombre d’années étonnamment vigoureuses. Un autre secteur qui devrait connaître une baisse de sa croissance est le secteur gouvernemental, alors que le déficit fiscal américain, d’une importance démesurée, sera ramené à un niveau plus acceptable. Un élément qui devrait participer à la croissance est celui des stocks, alors que ces derniers seront reconstitués pour correspondre au niveau global des ventes. Bien que nous nous attendions à ce que le rythme de croissance ralentisse quelque peu, la Federal Reserve des États-Unis continuera d’augmenter les taux à des niveaux plus conformes à l’expansion de l’économie.

L’économie canadienne a résisté de manière surprenante à l’appréciation rapide du dollar canadien par rapport au dollar américain ainsi qu’au récent ralentissement du rythme de croissance de l’économie mondiale, affichant une croissance réelle d’environ 2,7 % en 2004. Une légère accélération jusqu’à un taux estimatif de 3 % est attendue pour 2005. Contrairement aux consommateurs américains qui paraissent s’essouffler, les consommateurs canadiens semblent davantage prêts à accroître leurs dépenses au cours de la période à venir en raison d’un solide marché de l’emploi et d’une hausse des salaires. Au Canada, le secteur gouvernemental semble aussi être en mesure de soutenir l’activité économique générale grâce à une situation fiscale solide. Ces deux secteurs s’ajoutent à des investissements fermes de la part des entreprises pour laisser présager une croissance convenable au cours de l’année à venir. Toutefois, les faibles risques d’inflation et les perspectives incertaines du secteur commercial canadien laissent présager que la Banque du Canada maintiendra vraisemblablement les taux d’intérêt à un niveau stable pendant la plus grande partie de 2005.

Notre prévision de base établit la valeur du dollar canadien à la fin de 2005 aux environs de 80 cents US. Toutefois, il existe un risque que la valeur du dollar américain fléchisse encore plus en raison de l’inquiétude continue soulevée par la croissance de l’important déficit fiscal et du déficit courant.

 

Compte tenu de vos parts de marché déjà importantes au Canada, comment allez-vous générer une croissance du bénéfice ?

Nos parts de marché se situant entre 10 % et 20 % en ce qui a trait à nos produits et services clés comme les prêts hypothécaires résidentiels, le total des dépôts et des fonds communs de placement des particuliers, ainsi que les dépôts et le financement d’entreprises, nous croyons qu’il y a encore place pour une croissance; nos parts de marché actuelles sont en fait une excellente base. Comme nous l’avons expliqué plus haut, dans le cadre de l’initiative « Le client avant tout », nous avons l’intention d’accroître le bénéfice en accélérant la croissance des revenus et en exerçant un contrôle plus serré des charges.

Notre stratégie d’ensemble à l’égard de la clientèle des particuliers et des entreprises au Canada consiste à devenir le leader sur le marché ou à s’approcher de cette position dans chacun de nos secteurs d’activité clés pour ce qui est des services bancaires, des services de placement et des activités d’assurance. Cela nécessitera l’optimisation de nos forces de base qui comprennent la conception de produits, la vente et la gestion des relations-clients, ainsi que notre connaissance approfondie de la clientèle afin de vraiment mériter le privilège d’être le premier choix de nos clients.

Nous nous concentrerons sur un certain nombre de mesures clés afin de satisfaire aux besoins de nos clients à toutes les étapes de leur vie, et nous compterons sur des produits et des capacités de distribution intégrés afin d’élargir le champ de nos relations avec notre clientèle actuelle. Nous avons le plus important degré de pénétration des ménages parmi les institutions financières canadiennes et nous avons l’intention de tirer avantage de ces relations en en faisant profiter notre clientèle au moyen de nos solides capacités en matière de planification et de conseils financiers. De plus, en raison de notre présence sur le marché américain, nous croyons que nous sommes en excellente position pour satisfaire aux besoins uniques de nos clients qui traversent souvent la frontière.

L’attention portée à des groupes de clients distincts a amélioré notre compréhension de leurs besoins non satisfaits et notre capacité à leur fournir une meilleure solution. Par exemple, notre plan RBC pour les étudiants en médecine et en dentisterie fournit des solutions financières conçues afin de satisfaire aux besoins uniques de ce groupe de clients. Au cours de la dernière année, notre part de marché de la population étudiante en médecine et en dentisterie au Canada a augmenté de manière importante.

Nous prévoyons continuer à solidifier nos gammes de produits afin d’accélérer la croissance des revenus. Par exemple, dans le domaine des cartes de crédit, nous avons lancé en 2004 notre carte sans frais Visa Classique RBC Récompenses et nous avons étendu notre offre de produits hypothécaires avec le lancement des prêts hypothécaires Marge Proprio RBC, Hypothèque Second chez-soi RBC et Hypothèque sans mise de fonds RBC. Notre stratégie vise à explorer toutes les occasions d’intégrer encore plus les produits d’assurance, dans la mesure où cela est permis, avec les produits d’autres secteurs d’activité de RBC. Nous avons l’intention de miser sur nos forces dans le domaine de la distribution, qui comprennent les réseaux d’entreprises, les franchises et les équipes spécialisées à l’égard de produits précis, les réseaux des agences et la distribution par l’entremise de tiers afin de rejoindre le plus de clients possible par les canaux qui satisfont le mieux à leurs besoins.

Du côté des institutions, notre stratégie vise à approfondir nos relations avec les entreprises, les institutions et les gouvernements de premier plan. Nous prévoyons aussi pénétrer davantage le marché milieu de gamme canadien et continuer d’améliorer la qualité de nos recherches. Comme toujours, nous mettrons l’accent sur le développement de nouveaux produits, de canaux de distribution et d’occasions de marché, ainsi que sur la création de solutions à valeur ajoutée différenciées afin de satisfaire aux besoins uniques de nos clients. À cette fin, nous continuons d’intégrer nos activités de correspondance bancaire en dollars canadiens à nos activités canadiennes de sous-dépositaire afin de présenter une seule et même image aux institutions financières étrangères, favorisant ainsi les occasions de revenus interentreprises au moyen d’un intermédiaire unique pour la gestion de la relation. De surcroît, la combinaison unique des forces de notre groupe de services de fonds de couverture nous permettra d’être en mesure de bénéficier de la tendance vers les stratégies de placement alternatives.

Nous prévoyons exercer une meilleure gestion de nos coûts en éliminant le dédoublement et les activités générant une faible valeur, en rationalisant les échelons au sein de la structure de la Banque et en centralisant l’ensemble de notre exploitation et de notre technologie. Notre initiative « Le client avant tout » a fait de la gestion des coûts un de nos objectifs clés. Nous avons l’intention de nous concentrer rigoureusement sur la gestion du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de conformité à la réglementation, notamment grâce à nos initiatives de gestion des fraudes et nos capacités accrues d’évaluation du crédit par score.

 

Comment allez-vous accroître le rendement de vos activités bancaires aux États-Unis ?

Le rendement de nos activités bancaires aux États-Unis au sein de RBC Centura et de RBC Mortgage n’a pas étéà la hauteur de nos attentes en 2004. Nous prenons des mesures qui, nous le croyons, généreront de meilleurs résultats et nous nous attendons à ce que l’incidence positive de ces modifications se fasse sentir dès 2005. Notre objectif global est de générer des rendements financiers beaucoup plus importants pour nos actionnaires.

Notre nouvelle structure, qui a placé notre secteur États-Unis et international sous un leadership unique, nous permettra d’optimiser nos capacités et de travailler de concert à la maximisation du rendement. En outre, elle améliorera la reddition de comptes et augmentera la flexibilité nécessaire à la gestion de nos diverses activités.

Nos plans visant l’amélioration du rendement chez RBC Centura sont déjà en marche. En 2005, nous réduirons nos coûts liés aux activités de soutien et nous procéderons à la fermeture de 10 succursales à faible rendement parmi les 275 succursales que compte notre réseau. Parallèlement, nous poursuivons l’ouverture ciblée de nouvelles succursales dans des marchés à forte croissance et l’amélioration des volumes et de la composition des prêts et des dépôts. Nous croyons que ces changements entraîneront une amélioration notable de la rentabilité en 2005 chez RBC Centura.

Nous prenons un certain nombre de mesures visant à améliorer le rendement de RBC Mortgage. Nous consolidons le siège social de Chicago dans nos bureaux de Houston, que nous avons acquis dans le cadre de l’acquisition de Sterling Capital Mortgage Company (Sterling) en septembre 2003, et nous procédons à la fermeture de 38 succursales parmi les moins rentables. En ce moment, la fermeture de neuf succursales additionnelles est prévue pour la fin de 2005. Non seulement ces mesures généreront des économies de coûts, mais elles entraîneront une amélioration de l’efficacité et du contrôle par l’élimination du siège social excédentaire. En outre, nous avons pris des mesures visant à réduire la volatilité des revenus en procédant à la vente de prêts hypothécaires à taux variable sur une base continue plutôt que sur une base groupée, ce qui veut dire que les prêts sont vendus au moment de la clôture et que le risque de couverture est transféré à l’investisseur. Nous avons de plus finalisé le déploiement de la technologie de montage de prêt de Sterling, ce qui permettra un meilleur contrôle et une meilleure gestion de la fixation des prix liés aux prêts.

 

Quelle est votre stratégie d’expansion à l’extérieur de l’Amérique du Nord ?

Plusieurs des activités de nos entreprises sont menées avec succès et de façon rentable à l’extérieur de l’Amérique du Nord et nous prévoyons poursuivre l’exploration des occasions d’affaires dans des marchés et secteurs clés à forte croissance.

Du côté des services aux particuliers, notre secteur Gestion Privée Globale a l’intention de poursuivre l’exploration d’occasions de croissance dans les Amériques, en Europe et en Asie à l’aide de programmes de vente et de commercialisation toujours plus vigoureux. L’ajout de notre approche dite « à architecture ouverte » en matière de gestion financière en 2004 et l’expertise de RBC Marchés des Capitaux dans le domaine des produits structurés pour ce qui est de la conception et de la commercialisation de nouvelles solutions destinées à la clientèle privée devraient accélérer la croissance des revenus à l’avenir.

Du côté des institutions, nos activités se concentrent là où notre connaissance du marché et nos capacités professionnelles nous différencient de la concurrence et contribuent à une croissance rentable. À Londres, nos activités dans les domaines des obligations, des produits structurés et des produits dérivés de crédit ont contribuéà la croissance de l’ensemble des revenus de plus de 260 % (les revenus étant passés de 57,4 millions de dollars à 209,4 millions) au cours des cinq dernières années en raison de l’efficacité de notre service à la clientèle. Nos services de garde, qui se sont mérités le titre de meilleur dépositaire à l’échelle mondiale dans le cadre du sondage sur les dépositaires de Global Investor en 2004, ont l’intention de continuer à utiliser leur position de leader au sein du marché canadien aux fins de l’expansion internationale, en se concentrant sur les services offerts aux gestionnaires de fonds, aux institutions financières et aux banques privées. Nous prévoyons une croissance des revenus tirés des services de garde tarifés grâce à la vente de produits et services nouvellement conçus à la clientèle actuelle et à l’élargissement de la gamme des produits et services offerts en Europe et en Asie. Nous explorerons en outre les occasions d’alliances et d’acquisitions de même que celles qui nous permettraient de tirer avantage de la tendance croissante vers l’impartition au sein des sociétés de gestion de fonds.

     

 

 

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