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Dans une lettre qu’elle adressait à la Banque Royale du Canada en 1956, une écolière ontarienne posait cette question : « Pourquoi pensez-vous que je doive rester à l’école et continuer de m’instruire ? »

Le présent Bulletin est la réponse donnée il y a vingt ans. C’est encore la même que nous ferions si c’était aujourd’hui.

Nous sommes heureux de répondre à votre lettre pour deux raisons. La première est que nous espérons pouvoir vous être utiles et la seconde que nous voulons féliciter votre institutrice d’avoir eu l’initiative de vous encourager à nous écrire.

Nous pourrions nous borner à faire ressortir les avantages matériels d’une bonne instruction et à vous dire qu’elle vous aidera principalement à obtenir une bonne place, etc. Mais tout cela, nous sommes sûrs que vous le savez déjà. Un garçon ou une fille qui ne profite pas des occasions de s’instruire à l’école trouvera la concurrence difficile plus tard dans la vie.

Nous n’allons pas vous conseiller de vous bourrer la tête d’un tas de faits, car l’utilité réelle de votre instruction sera de vous aider à juger et à comprendre les faits et non pas d’en avoir beaucoup retenu. Le principal but de l’instruction, à notre avis, est d’enseigner à penser.

C’est seulement en apprenant à penser et en apprenant à choisir les idées qui sont vraiment importantes que vous serez le mieux en mesure de jouir de la vie. N’est-ce pas là une excellente raison de désirer rester à l’école et de vous instruire ?. L’instruction, celle qui en vaut la peine, vous aidera à voir clair, à distinguer entre l’essentiel et l’inutile, à préparer votre esprit à raisonner juste dans les affaires de la vie.

Sans l’instruction (1) vous ne sauriez espérer réellement comprendre le monde, ses habitants ou ses événements ; (2) vous ne pourriez vivre ni vous sentir à l’aise dans un milieu qui n’est pas toujours aussi bien disposé à votre égard que votre foyer et votre école ; (3) vous n’arriveriez jamais à comprendre suffisamment les problèmes d’autrui ni à acquérir la tranquillité d’esprit et le discernement nécessaires pour traverser les crises auxquelles nous sommes tous sujets.

Nous estimons qu’il vaut vraiment la peine d’étudier et nous espérons que les succès que vous remporterez dans vos études vous rendront la vie plus heureuse. Vous savez sans doute que tout le monde a des problèmes et des difficultés dans la vie, et éprouve des infortunes et des chagrins. Cela paraît inévitable. Mais les jeunes gens instruits sont mieux en mesure d’y parer, de résoudre ces problèmes et de surmonter quelques-unes de ces difficultés, de sorte qu’en fin de compte ils en éprouvent moins de bouleversement et de douleur.

L’instruction, à notre idée, permet à un garçon ou à une fille d’espérer un certain degré de succès et de sécurité dans la vie – non pas le genre de sécurité qui dépend de l’aide d’autrui, mais celle qui nous vient de nous-mêmes et qui est solidement fondée sur nos idéals, notre compétence et notre compréhension.

Ce que nous voulons dire, c’est que l’instruction est absolument essentielle, sans toutefois entendre par là ce qu’on avait l’habitude d’appeler « un savoir livresque » et rien de plus. Il s’agit plutôt de l’instruction qui vous enseignera à réfléchir et à raisonner, qui accroîtra vos chances matérielles de succès, qui vous donnera plus d’aplomb et d’assurance, qui développera votre jugement et qui, en somme, vous apportera la réussite et le bonheur dans la vie.

Tel est le genre de vie que nous vous souhaitons.

Le sens des valeurs

Une des choses le plus à craindre dans notre société c’est l’ignorance ; non pas simplement le manque de connaissances, mais par-dessus tout l’ignorance qui consiste à ne pas savoir qu’il existe de meilleures choses dans la vie, de meilleurs moyens de les accomplir et que notre devoir envers la société est de les comprendre et de les accomplir.

L’instruction vous aidera à raisonner clairement et à juger exactement l’importance relative des différentes activités dont se compose la vie humaine. Quelles sont ces activités ? Les unes ont trait directement à notre conservation, comme la nécessité de nous nourrir et de nous maintenir en bonne santé ; d’autres consistent à élever nos enfants ; d’autres intéressent nos rapports sociaux et politiques ; et certaines d’entre elles se rapportent à nos loisirs.

Elles exigent toutes des soins, des efforts et du temps. La valeur de chacune d’entre elles dépend de la valeur que vous attribuez aux autres.

Un philosophe grec a dit que l’instruction a pour but de nous enseigner à aimer ce que nous devrions aimer et à détester ce que nous devrions détester.

L’instruction vous offrira le moyen d’aimer le vrai, le beau et le bien, d’éviter la vulgarité et les faux sentiments, en vous fournissant des normes pour juger les valeurs. Elle vous permettra de décider ce qui fera votre bonheur dans la vie. Sans instruction, comment pouvez-vous décider ce qui est bon pour vous ? distinguer entre le bien et le mal ? entre le vrai et le faux ?. entre le beau et le laid ?

Le monde change

Nous autres, Canadiens, avons pleinement conscience de nos ressources naturelles, parce que notre économie est fondée sur elles, c’est-à-dire sur nos forêts, nos fermes, nos minéraux et notre énergie hydraulique, nos pêcheries et nos animaux sauvages. Mais elles ne seraient d’aucune utilité sans l’intelligence et l’initiative de notre peuple.

Nous avons plus besoin que jamais de connaissances et d’esprit d’entreprise, parce que nous vivons à une époque de profonds changements sociaux et culturels. La jeunesse d’aujourd’hui ne s’en rend pas compte, parce que c’est la seule époque qu’elle connaisse, mais depuis une soixantaine d’années notre monde devient de plus en plus étrange et terrifiant.

Il y a moins de deux générations, les gens ordinaires vivaient une vie normale. Nous avions bien des crises, qui survenaient peut-être tous les dix ans – un tremblement de terre, quelques débats politiques sur les tarifs ou une menace de guerre – mais ces problèmes étaient résolus avec aplomb et dextérité par des spécialistes.

Aujourd’hui, nous subissons continuellement des crises dans notre pays et à l’étranger, et elles ne concernent pas seulement les organismes de secours, les hommes politiques et les militaires : nous y sommes tous intéressés. C’est pourquoi nous avons besoin de l’instruction pour nous mettre au courant des événements et acquérir la sagesse.

Les jeunes ont de plus en plus de choses à apprendre à mesure que notre culture se fait plus complexe. L’instruction nous fournit les outils nécessaires pour dominer les forces matérielles qui étaient autrefois nos ennemies et les transformer en esclaves soumises à nos ordres, mais elle doit aussi nous enseigner maintenant comment vivre et nous comporter dans la nouvelle société actuelle.

La technologie scientifique a détruit la vie paisible familière à nos grands-parents. Elle a transformé le simple artisan en spécialiste. Parfois sa tâche est si secrète que ni ses enfants ni ses voisins n’en comprennent la vraie nature.

Nos ancêtres devaient se contenter d’avoir juste un peu plus qu’il ne faut pour subsister ; demain, la science aura fait un pas de plus en avant, les machines seront dirigées par des machines, la main-d’oeuvre sera classée par ordre de compétence et le jugement prononcé contre l’homme sans instruction sera sans appel.

Qu’est-ce que l’instruction ?

Il faut que l’instruction soit utile. Nous ne voulons pas dire utile dans le sens de nous rendre capables de manipuler des leviers et des manettes. Tous les jeunes qui liront ce bulletin désirent faire mieux que cela. Vous voulez être en mesure de remplir avec justesse, compétence, magnanimité et satisfaction personnelle tous les devoirs de la vie.

Le but d’une maison d’enseignement est de donner aux élèves un bagage de connaissances bien vivantes, dont ils puissent tirer des idées. Quand vous êtes capable d’apporter des exemples pertinents à l’appui d’un problème, de coordonner les faits, de percevoir leurs rapports, d’apprécier les valeurs en cause et de former un jugement, vous êtes réellement instruit.

Alors vous n’avez plus à craindre d’être désorienté par les changements ou bouleversé par le malheur, car vous êtes en mesure de déterminer trois points importants : où vous êtes, où vous allez et ce que vous avez de mieux à faire dans les circonstances.

En cherchant à acquérir cette instruction, faites usage de votre imagination. Vos dix ou douze premières années ont été l’époque romanesque de votre vie. Quand vous preniez un télescope pour étudier les étoiles, vous n’aperceviez pas des blocs de matière flottant dans l’espace, mais la gloire des cieux. L’école secondaire est l’âge de la précision. Il importe alors d’apprendre les choses correctement, exactement et complètement, parce que ces choses sont le compte de banque sur lequel vous tirerez toute votre vie. Après l’école secondaire, vous entrez dans la période de généralisation. Vous commencez à appliquer ce que vous avez appris et à adapter les principes du savoir aux problèmes généraux de la vie. À mesure que vous gravirez un pic, d’autres pics apparaîtront à l’horizon et vous inviteront à les escalader. Vous ne pourrez les gravir avant d’en atteindre le pied, mais ils sont là et vous attireront éternellement.

Mais, direz-vous, « un tel a réussi dans la vie sans faire de grandes études ». C’est vrai. Beaucoup d’hommes et de femmes n’ont pas eu les chances de s’instruire offertes aujourd’hui à tous les enfants du Canada. Ils ont quitté l’école et commencé à travailler avant la fin de leurs études secondaires ; il y en a même qui ne sont allés qu’à l’école primaire. Mais ils ont continué à s’instruire tout en travaillant. Ils ont réussi malgré toutes les difficultés et non pas grâce à elles. Ils avaient en eux le désir et l’énergie de s’instruire en étudiant chez eux, en suivant des cours du soir, ou par tout autre moyen. Sir Winston Churchill, qui a rendu tant de services au monde, dans la guerre comme dans la paix, disait au cours d’une conférence, à Boston, il y a quelques années : « Je n’ai pas fait d’études techniques ou universitaires, et j’ai été obligé de glaner ce que j’ai pu çà et là. »

Les jeunes Canadiens d’aujourd’hui n’ont pas de telles difficultés à surmonter. Dans la mesure de leur pouvoir et de leur savoir, leurs parents ont fait tout leur possible pour permettre à leurs enfants de s’instruire autant qu’ils le désirent et qu’ils en sont capables.

Ne vous attendez pas à vous instruire sans effort de votre part. Ce n’est pas à souhaiter. Vous verrez les choses sous un jour plus intéressant et plus utile si vous les cherchez vous-même. Vous ne trouverez aucun profit à accepter les faits sans poser de questions, à accepter les mots au lieu de chercher à comprendre.

Formation spéciale

Aujourd’hui, le choix d’une carrière ne consiste pas à succéder docilement à son père comme il y a un demi-siècle. Il existe des professions, des commerces et des métiers qu’on ne connaissait pas, d’autres dont on n’avait pas même l’idée quand les diplômés d’aujourd’hui sont nés.

Il n’est pas bon de pousser votre instruction technique au point de négliger votre culture générale. Les contremaîtres disent qu’un ouvrier qui a pris l’habitude d’apprendre à l’école est généralement apte à apprendre plus facilement à l’usine. Il se met plus vite au courant, non seulement des « méthodes » mais des « raisons » de sa tâche. Il comprend mieux et plus vite ses problèmes. Il possède la largeur de vues et la capacité de raisonner qui sont essentielles à l’avancement.

Si vous voulez vous lancer dans le commerce, ne croyez pas un seul instant qu’il vous suffit de savoir lire, écrire et calculer, même si vous y ajoutez la comptabilité, la sténographie et la dactylographie. Il vous faut une bonne connaissance des réalités de la vie économique moderne.

Les hommes d’affaires sont d’avis qu’on devrait accorder plus de place dans les écoles et les collèges à l’art de transmettre les idées. Vous n’irez pas loin dans une maison de commerce si vous n’êtes pas capable de bien exprimer vos idées. Il est impossible d’acheter ou de vendre, de donner des ordres à ses subordonnés, de rédiger un rapport, de se faire des amis ou d’influencer les gens, sans être capable de dire clairement et agréablement ce que l’on veut dire.

Si vous avez l’intention d’apprendre un métier, ne vous contentez pas de devenir un spécialiste en « savoir-faire » plutôt qu’en « savoir ». L’homme que vous allez être est plus important à la longue que l’habileté que vous pouvez acquérir.

L’apprentissage bien compris d’un métier vous fournira quelques principes généraux et vous habituera à les appliquer avec compétence à certains cas.

Si vous songez à entrer à l’université, il est bon de savoir que l’enseignement supérieur a deux fonctions : disséminer les connaissances déjà amassées et encourager l’étudiant à en acquérir de nouvelles. La formation universitaire a pour but d’habituer l’esprit à penser ; de faire reculer les barrières du passé et d’élargir le champ de nos connaissances ; de découvrir des problèmes à résoudre.

Élargissez vos horizons

L’espace nous manque pour examiner plusieurs buts importants de l’instruction, qui en sont pourtant l’un des aspects les plus intéressants : s’instruire pour le plaisir de s’instruire, la largeur de vues, la culture, les services à rendre à la société, la bonne vie de famille et le bonheur personnel. Il convient toutefois de résumer ces inestimables bienfaits de l’instruction en un ou deux paragraphes avant d’indiquer ce que les jeunes gens doivent faire pour acquérir une bonne instruction.

Il est nécessaire de cultiver son imagination. La connaissance des mécanismes dont vous vous servez est certainement utile, mais ce sont l’imagination et l’audace qui font les vrais animateurs.

Aucune formation technique n’est complète sans culture générale. Celle-ci nous enseigne ce que d’autres ont fait et nous fait entrevoir ce que nous pouvons faire. Elle nous permet de mieux juger nos problèmes.

La formation générale nous aide à cultiver un plus grand nombre de nos talents et à avoir des idées plus larges. Elle nous fournit de puissants outils pour découvrir et manier les faits. De plus, elle nous rend capables de nous élever au-dessus des faits et de saisir des points de vue d’ordre supérieur.

Nous avons écrit au Dr Sidney Smith, président de l’Université de Toronto à ce sujet et il nous a répondu : « Il y a des gens qui disent qu’il est bon d’apprendre un métier ou une profession, mais qui ne voient pas l’utilité des études classiques. C’est stupide. Toutes les études sont utiles.

« Huckleberry Finn de Mark Twain perdit tout intérêt pour Moïse quand il apprit qu’il était mort, parce qu’il faisait peu de cas des morts. Aujourd’hui, beaucoup de gens font peu de cas des langues mortes, ou même des langues vivantes autres que la leur… Enseignez donc [la langue], disent-ils. N’enseignez pas la littérature… N’enseignez pas la grammaire, – les gérondifs et les participes ne sont bons que pour les pédants…

« Mais c’est celui qui étudie les autres langues et la littérature qui est capable d’employer sa propre langue avec précision et imagination. L’algèbre, l’histoire, la philosophie et la physique, loin d’être inutiles, ajoutent à la puissance et à la souplesse de l’esprit. L’utilité de la culture générale est de faire des citoyens utiles et indépendants, et dans ce domaine c’est souvent par la plus longue route qu’on arrive le plus tôt à son but. »

Courage, travail et discipline

Méfions-nous des idées inertes. Il y a des gens pour qui il est facile d’apprendre par coeur des pages entières, comme les pies qui ramassent tout ce qui brille. C’est peut-être utile dans un concours de radio ou de télévision, mais pas dans les aventures de la vie. L’instruction ne sert à rien si elle n’engendre pas l’action. Il faut mettre nos connaissances à l’oeuvre.

Alors, travaillez. Pour bien se préparer à la vie, il faut apprendre à travailler. On a dit que la paresse engendre bien des maux ; en tout cas, elle détruit l’ambition. La vie n’est pas facile. Peut-être devrait-elle l’être et le sera-t-elle un jour, mais elle ne l’a jamais été encore et ne l’est pas aujourd’hui.

Nous ne devons pas trop nous efforcer de rendre l’instruction facile. Il y a des choses difficiles à faire et qu’il faut faire, bon gré mal gré. L’instruction a pour but de nous préparer à faire face courageusement aux difficultés, à persévérer avec constance et à travailler consciencieusement : trois qualités essentielles au succès dans le commerce et l’industrie comme dans les sciences.

Vient ensuite la discipline. Impossible d’imaginer une idée utile ou pratique émanant d’un esprit autre que discipliné. Qu’est-ce en somme que la discipline ? Elle comprend l’habitude de faire volontiers les tâches qui nous incombent, d’obéir aux règles qu’on nous impose ou que nous nous imposons nous-mêmes et d’aborder les problèmes sans préjugés.

Le dernier point dont il faut tenir compte en cherchant à s’instruire est de ne pas faire fi des examens. Ils sont essentiels dans l’ordre actuel des choses. Ils vous donnent la mesure de vos progrès et montrent à vos professeurs les points faibles que vous avez besoin de renforcer.

Ne vous découragez pas si vous n’arrivez pas parmi les premiers, malgré tous vos efforts. Les résultats d’un examen sont parfois trompeurs. La nervosité y joue un grand rôle. Les examens scolaires ne sont pas un but final, ce sont simplement des indicateurs le long de votre chemin.

Mais les examens font partie de votre formation individuelle. Vous en passerez tous les jours de votre vie. Un des meilleurs moyens de comprendre une chose est d’essayer de l’expliquer à d’autres, ou de leur dire ce que vous en pensez. N’est-ce pas là un examen ?

Et après l’école… ?

Un peu d’instruction vaut mieux que pas du tout. Nous sommes certainement d’accord là-dessus. Par conséquent, il est encore mieux d’avoir une instruction au-dessus de la moyenne.

Il est impossible d’acquérir assez de connaissances à l’école pour en avoir durant toute sa vie. D’autre part, on n’est jamais trop vieux pour s’instruire, mais on ne fait plus de progrès quand on cesse d’apprendre. À 45 ans, nous sommes encore capables de mieux apprendre qu’avant l’âge de 14 ans, et même à 65 ans nous pouvons encore apprendre aussi rapidement qu’à 25 ans.

L’instruction ne finit qu’avec la vie. Nous devons ajouter, chaque année, des connaissances à celles acquises à l’école et les transmettre aux autres. Vous serez surpris de voir combien même une courte demi-heure d’étude ou d’exercice par jour vous aidera à vous rendre maître d’une technique ou d’un sujet. Il est facile de s’habituer à flâner, mais il est également facile de s’habituer à mettre chaque instant à contribution.

Pour retirer le plus grand profit de votre instruction, ayez des visées hautes. Vos efforts pour vous instruire vous conduiront à un but qui n’est pas facile à atteindre, mais à l’époque incertaine où nous vivons, c’est un grand avantage d’avoir un but important, qui exige de la réflexion et de l’énergie.

Enfin, ne vous contentez pas de demi-mesures. Un auteur écrivait il y a une soixantaine d’années : « Le bien est l’ennemi du mieux. » Ne nous contentons pas du passable, si bon soit-il.