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L’instruction préoccupe autant les profanes que les éducateurs. Chacun émet son idée à ce sujet : l’élève, les parents, l’instituteur aussi bien que le ministre de l’Instruction publique.

Certaines théories exposées dans les journaux font parfois sourire le lecteur, mais les plus saines sont celles dont le but est de procurer aux jeunes gens l’instruction la plus complète et la plus pratique.

Tentés par l’appât du gain, combien d’adolescents ont quitté l’école avec un bien pauvre bagage de connaissances !

Au bout de quelques mois, ils se rendent compte qu’ils sont dans une impasse et qu’ils n’ont pas les qualités requises pour obtenir de l’avancement. Ils apprennent trop tard, à leur grand regret, que rien ne remplace une bonne instruction.

Quelle instruction faut-il ?

Un homme qui a réussi dans la vie ne saurait expliquer en un mot la raison de son succès. Est-il dû à son énergie, à quelque don inné ou à ce qu’on appelle la bosse des affaires ? Le talent y est pour quelque chose, mais une vérité demeure : il avait aussi les connaissances requises pour aboutir à ce qu’il désirait.

Pour bien débuter, un jeune homme a besoin d’un bon fonds d’instruction. Une enquête effectuée au Canada il y a quelques années, a révélé que les jeunes gens qui ont abandonné trop tôt l’école ont éprouvé plus de difficultés à se trouver un emploi que ceux qui possédaient un diplôme. Ils ont dû se contenter d’un emploi inférieur qui payait moins. Sur cent diplômés, vingt-six jeunes gens et soixante jeunes filles ont obtenu des emplois de bureau, tandis que la moyenne n’a été que de quatre et de six sur cent chez ceux qui n’avaient pas de diplôme.

C’est après quelques années de travail que la nécessité de l’instruction se fait sentir davantage. Toute idée de perfectionnement et d’expansion, toute amélioration des méthodes naît d’abord dans le cerveau humain. La culture intellectuelle est donc essentielle.

Depuis le début du siècle, de grands changements sont survenus dans le monde industriel, grâce à la disponibilité des ressources naturelles et de l’énergie motrice pour les exploiter. Les méthodes de production ont été sensiblement améliorées.

Ces changements, qui ont élargi les vues de l’industriel en lui démontrant la nécessité de connaissances plus étendues, ont été le résultat des découvertes scientifiques et des applications nouvelles de la technologie. Les communications internationales et la diffusion générale des idées ont exercé une influence salutaire dans tous les domaines. De nouvelles conceptions ont trouvé bien des applications courantes découlant de la physique, des mathématiques et même de la philosophie, des arts et des lettres. Il s’est même produit une profonde évolution sociale née du désir humain d’améliorer les conditions de vie. La tendance est de confier à l’État des responsabilités qui incombaient naguère à la famille, tendance qui a modifié l’économie politique.

Il est vain de prétendre que tous ces changements sont dus aux techniciens et que les hommes d’étude n’y sont pour rien. Chaque produit, chaque procédé, chaque emploi doit être rattaché à un tout. La construction d’une usine, la mise en vente d’un nouveau produit ou le lancement d’un emprunt exigent une compréhension profonde de l’état de l’économie nationale par rapport à celle des autres pays.

Qualités nécessaires

Outre les connaissances générales, voici les qualités requises pour bien réussir en affaires : caractère aimable qui permet de bien s’entendre avec ses collègues ; aptitude pour la comptabilité, imagination créatrice, perspicacité, bon raisonnement afin de pouvoir tirer une conclusion logique des faits, talent d’observation et surtout le fervent désir d’accomplir de grandes choses.

Ces qualités ne peuvent se développer chez celui qui se contente d’aligner des chiffres ou de suivre les directives reçues. Il faut de l’ambition.

Alors qu’il présidait à l’ouverture d’une école technique, le duc d’Edimbourgh affirmait à ses auditeurs : « Si vous voulez que les étudiants qui fréquenteront cette école soient réellement utiles à l’industrie, vous devez leur inculquer l’esprit d’initiative. »

La simple connaissance technique ne suffit pas pour bien saisir l’attitude et le comportement des hommes, ce qui est la grande préoccupation des chefs d’entreprise de notre époque. Un homme d’affaires doit comprendre les liens qui l’unissent aux autres membres de sa profession, de même qu’à ceux de toutes les classes de la société dont il doit connaître les intentions et les motifs.

Certains chefs d’entreprise s’imaginent avoir résolu les problèmes des relations humaines en les confiant à des spécialistes chargés de s’occuper de leur personnel et du public, mais ils s’aperçoivent bientôt qu’il leur incombe d’approfondir eux-mêmes cette grande énigme qu’est l’opinion publique. C’est tout un art que de savoir communiquer avec les autres. Cela exige le talent d’énoncer des faits et d’exprimer des idées en un langage lucide. Pour cela il faut pouvoir rédiger clairement une lettre ou prêter l’oreille à ce qu’on dit et savoir quoi répondre.

Une autre qualité nécessaire est le courage. Celui qui lance une entreprise ou y participe, même dans un rôle subalterne, doit s’attendre à des revers. Pour y faire face et ne pas perdre confiance, il lui faut de la force de caractère.

Ceux qui vivent dans la mollesse, qui évitent les complications, qui se refusent d’aborder de front un problème ou de vaincre une difficulté ne peuvent posséder cette vertu qui fait les hommes forts. Il faut acquérir cette force de caractère de bonne heure dans la vie, que ce soit dans la préparation d’un examen à l’école ou, plus tard, quand il s’agit de prendre une décision importante ou de s’établir en affaires.

Persistance dans l’étude

Existe-t-il vraiment quelque moyen ingénieux d’abréger l’étude des mathématiques, des sciences naturelles, de la grammaire et du style, de l’histoire et de la géographie ?

Les Américains cherchent à simplifier les méthodes, mais le jeune homme qui veut lancer une entreprise ne saurait laisser à la bonne fortune la conduite d’un commerce, ni au hasard la gestion de ses affaires. Il n’y a pas de recette infaillible du succès : on l’obtient par l’étude et l’expérience.

À l’école, la monotonie des heures de classe nous ennuyait. Si nous avions pu passer l’époque de l’étude des gammes sans nous rebeller, nous serions peut-être devenus de bons pianistes. Or, il n’y a pas un seul grand musicien qui n’ait fait et refait des gammes pendant ses années d’étude. Personne n’est devenu compétent dans sa profession sans l’avoir approfondie de jour en jour, d’année en année.

Cette étude commence dès l’école primaire. L’employé qui a su s’appliquer à ses études à l’école a plus de facilité pour apprendre tous les détails de son emploi. Il en saisit plus vite tous les aspects et tous les problèmes et il acquiert plus facilement des idées ingénieuses et profitables.

L’instruction n’est pas pour ceux qui ne peuvent se plier aux disciplines scolaires, car elle est le fruit d’efforts diligents de plusieurs années. Elle ne s’acquiert pas en potassant ses matières à la veille des examens ou en se gorgeant de manuels ou d’ouvrages de référence pour rédiger une thèse.

Comme le monde des affaires exige des hommes au génie créateur, possédant une bonne culture générale et capables de penser par eux-mêmes, les débutants devront non seulement se perfectionner mais aussi parfaire leurs études. Le succès d’une entreprise dépend d’abord des qualités de ceux qui s’y adonnent. Ces qualités ne sont pas innées ; elles ne s’acquièrent qu’en étudiant sans cesse.

La valeur d’un homme, quel que soit son niveau intellectuel, se mesure par le souci qu’il a d’apprendre afin de se perfectionner. Un jour viendra où, grâce à sa perspicacité, il sera invité à participer aux délibérations de ses patrons par qui sa connaissance des faits et son bon jugement seront justement appréciés.

L’exemple des grands hommes

Il y a des gens qui ne voient pas la nécessité de lire l’histoire des grands hommes, en se disant : « Nous faisons notre vie, à quoi nous sert-il de savoir ce que d’autres faisaient il y a cinquante ou cent ans ? » Les techniques peuvent changer, mais les principes dont s’inspirent les actes des hommes restent les mêmes. Les ignorer c’est bâtir sur du sable mouvant. « Je n’ai pas rencontré un homme avec lequel il n’y eut quelque chose à apprendre », a dit Alfred de Vigny.

Ne serait-il pas profitable alors que ceux qui abordent une carrière sachent un peu comment ont réussi les magnats de la finance, de l’industrie et du commerce, les Carnegie, les Rockefeller, les Ford ? Et, dans le domaine des découvertes scientifiques, s’imagine-t-on que Pasteur, Branly, Curie, Marconi, Edison, Franklin n’ont pas étudié ?

Le jeune homme qui débute ainsi que le directeur d’une affaire bien lancée peuvent s’instruire grâce à l’expérience de leurs prédécesseurs avec moins de peine que par leur propre expérience. Riches des connaissances propagées par leurs aînés, ils sauront où leurs pas les guident.

Pour progresser, il faut aussi savoir surmonter les obstacles car, comme le disait Franklin, « celui qui ne se rend pas de plus en plus habile dans son état recule au lieu d’avancer dans la vie ».

Deux points à considérer

Comment jugerons-nous si nous avons besoin d’une instruction plus approfondie ? En nous demandant si nous pouvons penser d’une façon claire et résoudre les problèmes avec sagesse.

Celui qui pense juste ne sera jamais dans l’embarras en quelque circonstance que ce soit.

Or pour penser juste il faut savoir comparer et juger deux propositions… et aboutir à la bonne conclusion.

Un bon jugement se fonde sur l’ensemble des connaissances que nous possédons. Il s’échafaude sur la masse des faits que nous accumulons et que nous mettons à profit. L’instruction acquise doit guider notre attitude et servir à exprimer clairement notre pensée, grâce à ce que nous avons appris.

Notre formation professionnelle nous sert à tout bien peser et considérer sans tergiverser ni perdre du temps, sans déblatérer ni argumenter. Elle devrait nous inculquer la faculté de juger des valeurs, en sachant apprécier les moyens et les fins. Elle devrait préparer un homme à exposer ses problèmes de façon simple, à formuler une hypothèse et à proposer la solution la plus profitable.

À ce sujet, on peut s’inspirer des moyens auxquels un photographe a recours pour photographier un paysage. Ayant placé son appareil sur une hauteur, il peut se servir de trois lentilles. Il utilise d’abord un objectif grand angulaire afin de fixer tout son panorama. Il se sert ensuite d’une lentille ordinaire afin que son sujet soit bien découpé, puis d’un téléobjectif pour rapprocher les objets éloignés.

Il n’y a pas que le côté pratique

Le genre d’instruction qu’il faut en affaires n’est pas uniquement celle qui sert à des fins pratiques. Bien des gens ne jurent que par l’utilitarisme, système de morale qui place l’utilité au-dessus de toute autre considération. La morale utilitaire prétend que l’instruction et le savoir ne doivent servir qu’à une fin « utile ».

John Stuart Mill lui-même ne disait-il pas que « les hommes, qu’ils soient avocats, médecins ou manufacturiers, sont avant tout des hommes et qu’en faisant d’eux des hommes compétents et sensés, vous en ferez des avocats, des médecins et des manufacturiers compétents et sensés ».

N’ayant appris qu’une spécialité, un homme est nécessairement borné. C’est Pascal qui a écrit : « Puisqu’on ne peut savoir tout sur tout, il faut savoir un peu de tout, car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose. » Dès qu’il possède à fond ce qu’exige son emploi, un homme doit être prêt à entreprendre autre chose. Il lui faut un esprit fertile et le don d’adaptation dans notre monde si riche en possibilités.

Il ne faut pas que la technique nous hypnotise ni nous imaginer que l’automatisation va révolutionner le monde. Un robot peut accélérer les opérations courantes, mais il ne remplacera jamais le cerveau humain quand il s’agira de créer quelque chose. « La spécialité, disait Roosevelt, rapetisse l’intelligence et réduit la volonté ».

Le jardinier admire une fleur, mais il sait fort bien que la racine et les feuilles qui font vivre ce joyau de la nature sont beaucoup plus importantes puisque d’elles dépend son éclosion. Il sait que ce serait insensé de négliger la plante.

Sans formation générale, la compétence technique demeure limitée. S’adressant aux nouveaux diplômés de l’Institut technologique du Massachusetts, M. Clarence B. Randall, président du Conseil d’administration d’Inland Steel Company, leur disait : « J’emploie ceux qui ont démontré leur aptitude à apprendre. Dans l’aciérie, peu m’importe si un homme possède à fond la métallurgie ou s’il a étudié les classiques grecs pourvu qu’il ait cette faculté intellectuelle. J’exige du métallurgiste la précision, mais je tiens aussi à ce qu’il puisse apprécier la logique et la clarté d’expression des philosophes grecs, car ces deux qualités sont utiles dans le monde industriel. »

Une culture générale est également utile dans la vie courante. Nul ne peut devenir maître dans tous les domaines de l’activité, mais chacun est contraint de se fier au jugement des autres dans la plupart des sphères. Ainsi faut-il s’en remettre à l’art de son médecin, de son avocat, de son plombier, de son électricien, de son entrepreneur général. Il faut donc être doué de sagacité afin de choisir entre le spécialiste et le charlatan. Une personne cultivée se rend compte à première vue si elle a affaire à un homme sérieux ou à un hâbleur.

Éducation libérale

L’éducation libérale n’est ni sèche, ni aride, mais elle est aussi riche en sève qu’un érable au printemps.

Le meilleur moyen de développer les facultés intellectuelles est d’étudier les arts libéraux, car ils permettent d’agir avec discernement et perspicacité. Ils procurent le don d’observation, la rapidité et la certitude de jugement quand il s’agit de saisir les principaux points d’un nouveau sujet. Ils permettent aussi de faire la distinction entre les éléments essentiels et ce qui est d’importance secondaire.

Un homme d’affaires ne peut remplir ses responsabilités professionnelles et sociales s’il ignore ce qui se passe autour de lui et la raison de tout ce qui arrive. Les sondages de l’opinion publique sur des questions vitales aux affaires, à la nation ou à la vie privée dévoilent qu’un grand nombre de gens n’ont aucune opinion. Or, quand on analyse ces sondages, on se rend compte que plus une personne est cultivée, plus elle a de convictions solides.

La nécessité d’une éducation libérale étant admise, comment peut-on l’acquérir que faut-il étudier ?

Les arts libéraux, ainsi nommés parce que les hommes libres les cultivaient de préférence, étaient autrefois au nombre de sept : la grammaire, la logique, la rhétorique, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique. Leur enseignement ne consiste pas à bourrer la mémoire de faits, mais à apprendre aux étudiants à se servir de leur intelligence, à développer leur curiosité intellectuelle, leur goût, leur imagination et à acquérir les principes de la morale.

Les programmes d’études se sont étendus à la littérature, aux langues et aux beaux-arts, mais la fin essentielle en est demeurée la même. Avec une éducation libérale, le jeune homme acquiert les vertus fondamentales de décision et d’action, qui lui servent non seulement à choisir une carrière ou à décider dans quelle entreprise commerciale il cherchera un emploi, mais aussi à faire face aux situations innombrables et aux événements imprévus qui peuvent se présenter.

Grâce à la pensée et à l’expérience accumulées par l’humanité depuis des siècles, nous pouvons adopter des principes, c’est-à-dire notre propre règle de conduite, après en avoir éprouvé la solidité.

Mais les principes ne s’appuient pas uniquement sur la connaissance. À l’exemple du berger dans Comme il vous plaira, comédie de Shakespeare, nous n’ignorons pas que la qualité de la pluie est de mouiller, celle du feu de brûler, et que la nuit est causée par l’absence du soleil. Tôt ou tard, nous ne devrons plus nous contenter d’accepter les données et les faits, mais il nous faudra apprendre à extraire des idées de plusieurs sources tout à fait différentes et à les mettre à profit. Le berger se rendra compte alors que la flamme chasse l’obscurité, mais qu’il serait bien avisé d’allumer son feu à l’intérieur d’une grotte quand le temps est à la pluie.

À l’oeuvre

Voyez l’homme d’affaires. À la journée longue, il prend connaissance des opinions d’autrui, et chacune d’elles ne reflète qu’un aspect du tableau d’ensemble. Ses clients lui écrivent pour lui faire part de leurs problèmes particuliers. Il reçoit des notes des services de production, d’expédition, d’achat, de comptabilité. Les chefs de service lui proposent des changements, tandis que les contremaîtres d’atelier lui exposent des griefs. Le chef d’entreprise doit examiner ces diverses opinions, en tenant compte du rapport qui existe entre chacune d’elles. Il doit agir avec promptitude, fermeté et la plus grande précision.

Ses décisions s’appuient sur les principes qu’il a appris, sur les lois qui régissent son travail. Comme tout ce qui existe, à compter des atomes jusqu’aux étoiles, le monde des affaires est assujetti à certains principes, et non au hasard. L’homme d’affaires doit savoir appliquer les anciens principes à de nouvelles situations. La philosophie a pour but d’examiner et d’établir des règles de conduite, disait le maître stoïcien Epictète et, une fois qu’il les connaît, le sage doit les mettre en pratique.

Voici comment s’exprime Alfred North Whitehead, un des plus grands philosophes de notre siècle : « La formation vraiment utile doit inculquer quelques principes généraux, ainsi qu’une connaissance approfondie de la façon dont il faut les appliquer aux détails concrets. On oubliera ensuite ces détails particuliers, mais sans s’en rendre compte, on aura acquis un jugement sûr qui appliquera les principes aux circonstances immédiates. »

Pour résumer

Le jeune homme qui se destine aux affaires ne doit pas considérer son certificat d’études ou son diplôme universitaire simplement comme le moyen d’obtenir un emploi, mais plutôt comme le témoignage qu’il a terminé ses études en tirant le meilleur parti possible de ses aptitudes et de ses ressources. L’étudiant qui songe uniquement à se procurer une situation ne deviendra pas un homme complet, prêt à toute éventualité ; au contraire, il risque de se transformer en un être mécanique, incapable de réflexion, voué au marasme de la routine.

À sa sortie de l’école, le jeune homme doit posséder les connaissances qui lui permettront de faire face à la vie, avec un esprit bien ouvert.

Il doit savoir répondre aux questions suivantes : 1. Où vous trouvez-vous ? Dans quelle sorte de milieu avez-vous pénétré ? 2. Où vous dirigez-vous ? Quelles sont vos ambitions en vue d’améliorer votre situation financière, intellectuelle et sociale ? 3. Dans ces conditions, que devez-vous faire ? Quelles facultés spéciales devez-vous développer ?

Celui qui se destine aux affaires doit donc apprendre à affronter les situations qui peuvent surgir sur sa route. Loin d’avoir une piètre opinion de son emploi, il aura la conviction d’exercer des fonctions importantes. Il saura que sa compétence se fonde sur la sagesse, non sur les trucs du métier.