Cette publication s’appelait auparavant Le mensuel des marchés financiers.
Points saillants :

Nous avons relevé nos prévisions de croissance pour les États-Unis et pour le Canada, ce dernier étant bien positionné pour tirer avantage de la situation budgétaire, en particulier en 2026. Les variations de la croissance aux États-Unis ont été limitées au deuxième trimestre en raison d’anomalies statistiques. Cela dit, un ralentissement de la croissance est toujours attendu dans les deux pays au second semestre de 2025.

Nous avons retiré la prévision de nouvelles baisses des taux d’intérêt de la part de la Banque du Canada, du fait que l’incertitude recule en ce qui concerne les échanges directs avec le Canada tandis que les perspectives d’inflation restent incertaines.

La politique commerciale continue de fluctuer, ce qui a des répercussions sur de nombreux pays. Les droits de douane américains ont légèrement augmenté en moyenne par rapport à leur niveau d’il y a un mois, en raison des taux plus élevés appliqués à l’acier et à l’aluminium. Les données préliminaires sur le commerce international confortent notre opinion selon laquelle le Canada est mieux placé que les autres partenaires commerciaux des États-Unis, compte tenu des exemptions prévues dans le cadre de l’ACEUM.

Enjeu sous la loupe : difficulté à mesurer l’impact des droits de douane sur l’économie canadienne à partir de données économiques faussées et décalées dans le temps. Nous avons donc recours à d’autres données, lesquelles montrent une résilience générale de l’économie dans le contexte des droits de douane malgré l’effondrement de la confiance des consommateurs au printemps dernier.
Modifications des prévisions :
Comfortably numb décrit parfaitement notre détachement à l’égard des dernières nouvelles sur le commerce, qui sont relativement calmes depuis un mois, du moins en comparaison avec la menace de droits de douane puis leur imposition entre février et avril.
La hausse des droits de douane imposés aux produits d’acier et d’aluminium en mai a fait grimper (légèrement) le taux effectif moyen des droits de douane aux États-Unis. Tout cela ne change rien au fait que les droits de douane américains (qui se situent à leur plus haut niveau depuis au moins les années 1930) demeurent assez élevés pour ralentir la croissance, en particulier dans les secteurs sensibles aux échanges commerciaux qui ont déjà annoncé un ralentissement, comme la manufacture, mais ils ne feront pas basculer l’économie dans une récession.
Le 8 juillet marque la fin du répit de 90 jours concernant les droits de douane plus importants imposés à des pays spécifiques, qui ont été annoncés le jour de la libération en avril. Toutefois, l’administration américaine a adopté un ton généralement positif à l’égard des accords commerciaux en perspective, tandis que les scénarios de ralentissement les plus pessimistes voient leur probabilité baisser par rapport à mars et avril.
Dans l’ensemble, nous avons légèrement relevé nos prévisions de croissance pour les États-Unis et le Canada. Les changements apportés aux perspectives du Canada sont principalement attribuables à la probabilité grandissante que l’augmentation des dépenses budgétaires du gouvernement stimule la croissance dans le courant de cette année et en 2026.
De plus, le Canada est le plus grand exportateur de produits en acier et en aluminium vers les États-Unis. Les capacités excédentaires des États-Unis (qui impliquent souvent des coûts beaucoup plus élevés) pourraient aider à répondre à la demande intérieure, mais elles sont loin d’être suffisantes pour combler l’écart entre l’offre et la demande. Cela signifie que les coûts associés aux impôts supplémentaires seront plus probablement supportés par les acheteurs américains que par les exportateurs étrangers (comme le Canada).
Il est également important de noter que le Canada demeure en meilleure position que les autres partenaires commerciaux des États-Unis, car le pays continue de bénéficier de l’un des taux de droits de douane les plus bas grâce aux exemptions prévues dans l’ACEUM. Selon la première série de données sur le commerce ayant suivi le jour de la libération en avril, près de 90 % des exportations canadiennes (d’après nos calculs) continuaient d’accéder au marché américain en franchise de droits de douane.
● Nous avons relevé de 1 % à 2,5 % nos prévisions de produit intérieur brut des États-Unis pour le T2, en données annualisées, car nous pensons que le bond des importations au T1 (une anomalie statistique) s’inversera. La croissance moyenne du premier semestre, qui constitue sans doute un meilleur indicateur de l’activité économique, continue de ralentir. Le rythme du ralentissement est toutefois plus conforme au refroidissement progressif du marché du travail qu’à un début de récession.
● Les prévisions de croissance du PIB au Canada ont été revues à la hausse de 0,3 point de pourcentage pour 2026, passant de 1 à 1,3 %. Le nouveau gouvernement libéral a annoncé des baisses d’impôt et une augmentation des dépenses militaires pour cette année en vue de respecter les engagements à l’égard de l’OTAN. L’augmentation du déficit budgétaire contribuera à la croissance du PIB au cours de l’année 2025 et en 2026
● Les projections du taux de chômage au Canada ont peu changé. Le taux de chômage a grimpé à 7 % en mai, mais le plafonnement des offres d’emploi constaté plus tôt donne à penser que les conditions d’embauche se sont stabilisées après un certain ralentissement. Cela nous conforte dans l’idée que le marché de l’emploi ne se détériorera pas beaucoup plus et que le taux de chômage culminera à 7,1 % au troisième trimestre.
● Les prévisions d’inflation sont plus élevées aux États-Unis, mais inchangées au Canada. En raison du doublement des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium (pour tous les pays sauf le Royaume-Uni), nos prévisions ont été revues à la hausse pour l’indice des prix à la consommation des États-Unis. L’inflation a baissé plus que prévu en avril et en mai aux États-Unis, mais nous attendons toujours des hausses de prix liées aux droits de douane et prévoyons que l’IPC de base américain terminera l’année à 3,5 %.
● Nous ne prévoyons plus de baisse des taux de la part de la Banque du Canada cette année. La banque centrale était déjà proche de la fin de son cycle d’assouplissement. Elle a choisi de faire une pause lors des deux dernières réunions de politique monétaire, après un cycle d’assouplissement énergique au cours de la dernière année. La croissance à court terme s’est montrée résiliente, et l’incertitude demeure en ce qui concerne l’inflation future après les récentes surprises à la hausse. Le soutien budgétaire s’amplifie, mieux à même d’apporter l’aide opportune, ciblée et temporaire qui est nécessaire pour faire face à l’effet immédiat des droits de douane.
● Nous croyons toujours que la Réserve fédérale américaine réduira les taux en septembre. Le ralentissement de la croissance et la hausse du chômage aux États-Unis cette année devraient inciter la Fed à réduire ses taux d’intérêt élevés à partir de septembre.
Banque centrale
Taux directeur actuel
(Dernier changement)
Prochain changement

Banque du Canada
2.75%
0 pb en juin 2025
0 pb
Juill. 2025
La Banque du Canada a choisi de garder les taux inchangés en juin, invoquant le manque de clarté quant à la future politique commerciale des États-Unis et l’effet initial des droits de douane sur l’économie canadienne. Étant donné que le taux du financement à un jour se situe au milieu de la zone neutre, nous pensons que la Banque du Canada a terminé d’abaisser ses taux pour ce cycle, mais qu’elle laissera la porte ouverte à un assouplissement si l’économie ralentit davantage et que l’inflation reste globalement maîtrisée.

Fed
4.25-4.50%
0 pb en mai 2025
0 pb
Juin 2025
La Réserve fédérale reste résolument en position attentiste, compte tenu de la forte volatilité des politiques commerciales et budgétaires. En mai, elle a laissé le taux des fonds fédéraux inchangé, tout en rappelant qu’elle devait s’armer de patience pour évaluer l’impact du choc des droits de douane sur son double mandat. Nous nous attendons à ce que la détérioration des données économiques cette année incite la Fed à réduire les taux en septembre, octobre et décembre.

Banque d’Angleterre
4.25%
-25 pb en mai 2025
0 pb
Juin 2025
Comme prévu, la Banque d’Angleterre a réduit son taux directeur de 25 points de base en mai. Elle a retenu une approche « graduelle et prudente » à l’égard des décisions futures. Malgré les prévisions du Rapport sur la politique monétaire selon lesquelles la politique commerciale des États-Unis aura une incidence marginale sur l’économie, le procès-verbal a laissé entrevoir une certaine incertitude. Nous prévoyons que la Banque d’Angleterre procédera à deux nouvelles baisses des taux de 25 pb en août et en novembre, ce qui porterait son taux final à 3,75 %.

BCE
2.00%
-25 pb en juin 2025
0 pb
Juill. 2025
Comme prévu, la Banque centrale européenne a réduit son taux des dépôts de 25 pb en juin pour le porter à 2 %, mais avec un ton étonnamment ferme. La présidente Christine Lagarde a qualifié sa politique de « bien positionnée », ce qui laisse entrevoir une motivation limitée vis-à-vis de futures réductions. La mise à jour des prévisions du personnel montre peu de changements attribuables aux droits de douane pour ce qui est des perspectives de croissance et de l’inflation sous-jacente. Nous continuons de prévoir une nouvelle baisse de 25 pb en septembre, qui porterait le taux final à 1,75 %.

RBA
3.85%
-25 pb en mai 2025
0 pb
Juill. 2025
La Banque de réserve d’Australie a abaissé le taux du financement à un jour de 25 pb en mai pour le porter à 3,85 %. Le ton s’est avéré conciliant. Les prévisions de croissance et d’inflation ont été abaissées en raison des incertitudes planant sur le commerce mondial et de la détérioration des données sur la consommation au pays. La banque considère maintenant que les risques d’inflation sont « plus équilibrés » et a reporté son attention sur le plein emploi. Nous tablons sur deux autres baisses en août et en novembre, ce qui porterait le taux final à 3,35 %.
Enjeu sous la loupe : surveiller en temps réel le pouls de l’économie canadienne
Il peut être difficile d’évaluer l’incidence directe des droits de douane sur l’économie. Les données peuvent être faussées, comme la croissance du PIB au premier trimestre aux États-Unis et au Canada, en raison de l’anticipation des droits de douane par les entreprises. Un gonflement des stocks pourrait créer de nouvelles distorsions dans les données sur les prix à la consommation et retarder les répercussions des droits de douane. Les données peuvent aussi être décalées dans le temps. Au Canada, par exemple, le PIB ne sera publié officiellement qu’en avril.
Récemment, ces difficultés ont été mises en avant dans la dernière annonce de la Banque du Canada au sujet des taux d’intérêt et dans un discours de la sous-gouverneure Sharon Kozicki à la suite de cette annonce. En complément des données traditionnelles, la Banque du Canada a indiqué qu’elle suivait certaines données alternatives publiées à une fréquence plus élevée. Ces données ont leurs limites, mais elles sont souvent disponibles bien avant les rapports officiels publiés par les organismes de statistiques.
Ci-dessous, nous résumons notre surveillance en temps réel du pouls des secteurs clés de l’économie à partir de sources de données « non traditionnelles ». À ce stade, notre impression est que l’économie canadienne demeure résiliente malgré le contexte de turbulences commerciales.
Indicateurs des dépenses de consommation : les dépenses par cartes affichent une vigueur persistante durant l’été
La surveillance des opérations de titulaires de cartes de crédit et de débit RBC a révélé une plus grande vigueur au T2. Les estimations de dépenses totales dans le commerce de détail ont fait état d’une augmentation mensuelle moyenne de 0,6 % en avril et en mai, en prenant en compte la faiblesse des ventes d’automobiles qui sont redescendues de leurs niveaux anormalement élevés du mois de mars – lorsque les consommateurs se sont précipités pour acheter des voitures avant l’imposition des droits de douane.
En excluant les ventes d’automobiles et celles des stations-service, nous estimons que les ventes au détail de base ont augmenté de plus de 1 % en valeur nominale en avril et en mai. Ce taux, qui peut être considéré comme soutenu même en temps normal, est principalement attribuable aux dépenses dans les services discrétionnaires tels que les repas au restaurant et les divertissements. Cela contredit complètement les données sur la confiance qui ont touché le fond en mars et sont restées plus faibles que d’habitude en avril et en mai.
Les données d’OpenTable.com reflètent de cette vigueur. En mai et au début de juin, le nombre de convives dans les restaurants canadiens était supérieur d’environ 30 % à celui d’un an plus tôt.
Les données sur les contrôles de sécurité aéroportuaires, publiées quotidiennement en mai, indiquent que les Canadiens continuent de prendre l’avion. En juin, le nombre de passagers contrôlés aux points de contrôle de sécurité des huit plus grands aéroports canadiens a augmenté d’environ 2 % par rapport à l’an dernier, malgré la diminution des vols vers les États-Unis.
Marchés du travail : les offres d’emploi affichent des signes précurseurs de stabilisation pour ce qui est de la demande de travailleurs
Les marchés du travail ont été l’un des rares domaines où l’impact négatif des politiques commerciales s’est immédiatement fait sentir. La demande de travailleurs a commencé à se replier au début du premier trimestre. Les conditions se sont affaiblies, mais sans s’effondrer.
Pourtant, les données préliminaires sur les offres d’emploi publiées par Indeed.com semblent plus solides, ce qui laisse croire que la demande de travailleurs se stabilise parallèlement à la confiance des entreprises et que le marché du travail ne peut plus vraiment se détériorer. Cette observation est en accord avec notre scénario de base, selon lequel le taux de chômage devrait s’établir en moyenne à 7,1 % au second semestre de 2025 – ce qui est élevé, mais à peine au-dessus du taux de 7 % enregistré en mai.
Inflation : les recettes tirées des droits de douane canadiens atténuent l’impact sur les prix à la consommation
Les droits de douane à l’importation annoncés par le gouvernement canadien ont augmenté en mars à la suite des droits de douane de représailles imposés aux produits américains. Compte tenu des remises, les droits nets perçus ont augmenté de 547 millions de dollars au premier trimestre par rapport au quatrième trimestre de 2024. Cependant, cette part est faible par rapport à la totalité des flux commerciaux. Nous estimons que les droits de douane représenteront en moyenne 1 % du total des importations de biens au premier trimestre, en hausse comparativement à 0,7 % en moyenne en 2024.
Il n’est donc pas étonnant que les données officielles sur les prix au Canada ne reflètent que peu d’impact des droits de douane de représailles. Les prix des machines et des équipements importés ont augmenté de 6,4 % par rapport à l’an dernier en mars, mais cette tendance est principalement attribuable à la hausse enregistrée vers la fin de l’année dernière plutôt qu’au début de 2025. Exception faite de l’énergie, les prix des matières premières et des produits industriels publiés en avril ne sont pas si différents de ceux de janvier.
La Banque du Canada a déjà signalé une tendance des entreprises à signaler des augmentations de coûts. Avec les mesures supplémentaires imposées par le Canada en avril à l’égard du contenu américain inclus dans les importations d’automobiles, les droits de douane continueront de s’alourdir. Toutefois, le niveau relativement bas des droits de douane, conjugué à l’effort du gouvernement pour les réduire et exempter certains produits essentiels, conforte nos attentes d’une incidence modérée sur les prix à la consommation cette année.
Pression sur le crédit des ménages : la prudence est de mise, car les taux de défaillance des consommateurs augmentent
Les données sur le crédit de TransUnion et de la Banque du Canada montrent que les taux de défaillance de plus de 60 jours sur les prêts à la consommation au Canada sont en hausse constante par rapport aux taux d’avant la pandémie. Les arriérés sur les prêts hypothécaires restent peu élevés, mais ils sont aussi en augmentation. Les taux de défaillance sur les prêts non hypothécaires, y compris les prêts remboursables par versements, les prêts sur cartes de crédit et les prêts-autos ont augmenté de façon plus importante tout au long de 2024 et au premier trimestre de 2025.
Cette tendance est d’autant plus préoccupante qu’elle coïncide avec un ralentissement du marché du travail, car le revenu courant demeure la principale source de remboursement des dettes pour de nombreux ménages.
Les baisses de taux précédemment mises en place par la Banque du Canada ont déjà soulagé certains emprunteurs hypothécaires à taux variable. Toutefois, la plupart des ménages canadiens ayant contracté un prêt hypothécaire à taux fixe sur quatre ou cinq ans au moment où les taux d’intérêt étaient historiquement bas, pendant la pandémie, verront leurs versements augmenter considérablement lorsque leur contrat sera renouvelé cette année.
Bien que cette hypothèse ne soit pas intégrée à notre scénario de base, un nouveau ralentissement du marché du travail combiné à des pertes d’emplois plus nombreuses et plus généralisées accentuerait les difficultés liées au remboursement de la dette.
Lisez le rapport complet sur les tendances du logement et l’accessibilité pour une analyse approfondie marché par marché.

À propos des auteur
Claire Fan est économiste principale à RBC. Elle se concentre sur les tendances macroéconomiques et est chargée d’établir des prévisions relatives au PIB, au marché du travail et à l’inflation pour le Canada et les États-Unis, en fonction des principaux indicateurs.
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