À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > De plus en plus de travailleurs canadiens considèrent la maladie mentale comme une invalidité, mais la stigmatisation existe toujours : RBC Assurances
Points saillants :
TORONTO, le 24 septembre, 2019 - Alors que plus de Canadiens considèrent la dépression (53 %) et l’anxiété (41 %) comme des invalidités par rapport à l’an dernier (47 % et 36 %), la stigmatisation de la maladie mentale existe toujours, selon un sondage récent de RBC Assurances. Les trois quarts des travailleurs canadiens avouent qu’ils seraient réticents à admettre (48 %) ou qu’ils n’admettraient pas (27 %) à un patron ou à un collègue qu’ils souffrent d’une maladie mentale. De plus, la proportion de ceux qui disent qu’ils n’admettraient pas souffrir de maladie mentale est presque trois fois plus élevée qu’elle l’est pour une maladie physique (27 % c. 10 %).
Les principales raisons pour ne pas admettre ou être réticent à admettre une maladie mentale sont les suivantes :
« Il est encourageant de constater que les Canadiens font le lien entre la maladie mentale et l'invalidité, très probablement en raison du travail d'information et de l'ouverture de ceux qui sont prêts à partager leurs difficultés personnelles, déclare Maria Winslow, directrice générale principale, Assurance de personnes, RBC Assurances. Toutefois, il est évident que la perception de la stigmatisation existe toujours, ce qui empêche certaines personnes de parler franchement et de demander de l'aide. »
Admettre la maladie : Perception de soi-même et celle des autres
En plus de la stigmatisation perçue envers les maladies mentales, près de la moitié (47 %) des travailleurs canadiens croient que s'ils admettaient qu'ils souffraient d'une maladie mentale à leur patron ou à un collègue, on remettrait en question leur capacité à faire leur travail. En outre, deux personnes sur 10 (20 %) disent avoir l'impression que leur patron ou leur collègue les verraient sous un jour défavorable ou se distancieraient d'elles. En comparaison, seulement 7 % ont cette impression pour une maladie physique.
Toutefois, lorsqu'on leur a demandé comment ils réagiraient si un collègue ou leur patron admettait souffrir d'une maladie mentale, 76 % disent qu'ils se sentiraient parfaitement à l'aise et qu'ils les soutiendraient, un écart intéressant.
Reconnaître les conséquences néfastes
Les Canadiens reconnaissent les conséquences néfastes que peut avoir le fait de cacher une maladie mentale sur le malade et ses proches. Les trois quarts (75 %) d'entre eux croient que cela aurait une incidence négative sur leur propre bien-être, et six sur 10 ou plus croient que cela nuirait à leurs relations avec la famille (66 %), à leur productivité au travail (65 %), à leurs relations avec leurs amis (64 %) et à leurs relations avec leurs collègues (64 %). Plus de la moitié d'entre eux (57 %) croient que cela aurait des conséquences négatives sur le temps que cela leur prendrait pour reprendre le travail.
« Les Canadiens craignent les répercussions s'ils admettent avoir une maladie mentale, ce qui peut les empêcher d'obtenir l'aide dont ils ont besoin, ajoute Mme Winslow. Cependant, une maladie mentale non traitée peut avoir des conséquences graves, comme la perte d'un emploi et des difficultés financières, surtout si la personne n'a pas une couverture adéquate. »
Un employé n'est pas tenu de dévoiler son diagnostic. Toutefois, reconnaître un problème de santé et présenter une demande d'adaptation du lieu de travail à un supérieur ou à un responsable, Ressources humaines, peut aider à faire comprendre à ses collègues tout changement dans le comportement ou le rendement. Enfin, il faut penser à suivre les conseils suivants :
À propos du sondage de RBC Assurances
Ces conclusions sont tirées d'un sondage mené par Ipsos entre le 9 et le 11 avril 2019. Le sondage a été mené auprès d'un échantillon de 1 501 travailleurs canadiens âgés de 18 ans et plus. L'échantillon a été établi selon la méthode des quotas pondérés afin que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement et que les résultats du sondage soient représentatifs de l'ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d'Ipsos est calculée en fonction d'un intervalle de crédibilité. Pour ce sondage, les résultats sont précis à ± 2,9 points de pourcentage, 19 fois sur 20. L'intervalle de crédibilité sera plus important dans des sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d'autres types d'erreurs, notamment au chapitre de la couverture et des mesures.
À propos de RBC Assurances
RBC Assurances® offre un vaste éventail de conseils et de solutions en matière d'assurance vie, maladie, habitation, automobile, voyage, de rente, de gestion de patrimoine et de réassurance, ainsi que des services d'assurance crédit et entreprise, à une clientèle composée de particuliers, d'entreprises et de groupes. RBC Assurances est la marque de commerce des entités administratives en assurance de Banque Royale du Canada, qui est l'une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord. RBC Assurances est l'une des plus importantes compagnies d'assurance détenues par une banque canadienne, et ses quelque 2 900 employés servent plus de cinq millions de clients dans le monde. Pour en savoir plus, visitez le www.rbcassurances.com.
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Renseignements :
Kiara Famularo, Communications, RBC, 905 816-5583