À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > Un ralentissement du marché canadien du logement améliore l’accessibilité à la propriété, selon Recherche économique RBC
TORONTO, le 28 mars, 2019 - Après une détérioration de l’accessibilité à la propriété au Canada qui a duré trois ans, une éclaircie se dessine pour les propriétaires potentiels, selon le rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété de Recherche économique RBC.
Le ralentissement généralisé de l’activité sur le marché du logement a fait baisser les coûts de propriété presque partout au pays, ce qui a retranché 0,7 point de pourcentage à la mesure globale d’accessibilité à la propriété de RBC pour la ramener à 51,9 % au dernier trimestre. Une diminution de la mesure, qui exprime une proportion du revenu d’un ménage, indique une augmentation de l’accessibilité à la propriété.
Cela dit, le ralentissement du quatrième trimestre n’a pas changé grand-chose à Vancouver et à Toronto, où l’accessibilité reste à un niveau critique. Dans ces deux villes, ainsi qu’à Victoria et, de plus en plus, à Montréal, une maison constitue une énorme dépense pour l’acheteur ordinaire.
Cependant, dans le reste du pays, l’accessibilité à la propriété se situe généralement dans la moyenne historique. Au Canada, les pressions exercées sur l’accessibilité ne concernent que quelques marchés, toutefois importants.
Heureusement, la chute des coûts de propriété du quatrième trimestre ne risque pas de constituer une anomalie.
« Nous avons abaissé nos prévisions de taux d’intérêt, la conjoncture économique étant décevante depuis la fin de 2018, a indiqué Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. De plus, la possibilité que le prix des maisons augmente à l’échelle nationale cette année nous paraît très limitée. »
Compte tenu de l’étroitesse du marché de l’emploi, qui devrait continuer de faire augmenter le revenu des ménages, l’accessibilité devrait continuer de s’améliorer.
Le niveau critique de l’accessibilité accentue la correction à  Vancouver
  L’amélioration de la mesure globale d’accessibilité  à la propriété de RBC est attribuable en bonne partie à une chute des prix à  Vancouver, où le marché immobilier est en pleine correction. Les reventes de  maison ont reculé de 58 % depuis le début de 2016 et, jusqu’ici en 2019,  il n’y a pas de reprise en vue. Or, les coûts de propriété représentant  toujours 84,7 % du revenu des ménages à Vancouver, l’accessibilité risque  d’y demeurer à un niveau critique encore longtemps.
L’accessibilité à la propriété reste difficile pour  les acheteurs torontois, malgré un ralentissement du marché
  À Toronto, une  maison constitue toujours une énorme dépense pour de nombreux acheteurs. Malgré  un ralentissement considérable du marché du logement dans cette ville, la  mesure globale de RBC, à 66,1 %, demeure près du sommet historique.  Recherche économique RBC ne s’attend pas à un renversement prochain de la  baisse des ventes, qui ont reculé de 31 % en deux ans. Par ailleurs,  dans l’ensemble, on prévoit une stagnation probable des prix cette année.
L’accessibilité, à son plus  bas en dix ans, ne constitue pas un obstacle pour les acheteurs  montréalais 
  À  Montréal, la demande des acheteurs est forte en raison d’une économie  florissante et de l’intérêt de plus en plus vif suscité par la ville à l’échelle  internationale. La valeur des propriétés augmente, mais de façon progressive.  Par conséquent, l’accessibilité à la propriété, qui diminue graduellement,  pourrait atteindre un niveau risquant de nuire aux acheteurs, qui ne montrent  toutefois pas de signes d’hésitation jusqu’ici. À 44,5 %, la mesure  globale de RBC approche de son sommet en dix ans. 
Entre la location et l’achat d’une copropriété, la  marche est plus haute que jamais
  Les  fortes pressions exercées sur l’accessibilité dans les plus grands marchés  canadiens au cours des dernières années ont stimulé la demande pour les  propriétés dont le prix est moins élevé, surtout les copropriétés. Effet  pervers de cette situation, les copropriétés ont vu leur prix augmenter  fortement, ce qui a fait diminuer leur accessibilité. L’année  dernière, l’avantage des copropriétés s’est amenuisé : la mesure d’accessibilité  de RBC pour les copropriétés canadiennes a gagné 2,8 points de  pourcentage, comparativement à seulement 0,9 point de pourcentage pour les  maisons unifamiliales. Dans les marchés canadiens où les prix sont les plus  élevés, l’achat d’une copropriété perd rapidement de son attrait par rapport à  la location d’un appartement. À Vancouver, Toronto, Victoria et Montréal, le  montant moyen versé chaque mois par les acheteurs d’une copropriété dépasse de  plus de 900 $ le loyer d’un appartement de deux chambres. Et cet  écart s’est creusé au cours des trois dernières années. Dans ces villes,  entre la location et l’achat d’une copropriété, la marche est plus haute que  jamais.
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Pour obtenir plus de renseignements, veuillez  communiquer avec :
  Craig Wright, premier vice-président et économiste en  chef, RBC, 416 974-7457 
  Robert Hogue, économiste principal, Recherche  économique RBC, 416 974-6192 
  Joel Dembe, Communications, RBC, 647 518-4981