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L'indice PMI RBC a repris sa croissance positive en juin
TORONTO, le 2 juillet, 2015 - L’enquête de juin met en évidence une légère amélioration de la conjoncture dans le secteur de la fabrication canadien, soutenue, selon les entreprises, par un raffermissement de la demande en provenance de l’étranger. Les exportations enregistrent en effet leur plus forte augmentation depuis novembre 2014. Les volumes de production, les entrées de nouvelles commandes et les effectifs ont également progressé au cours du mois.
Issu d’une étude mensuelle menée par la Banque Royale du Canada (RBC) en partenariat avec Markit, l’un des plus importants fournisseurs d’information financière au monde, et avec l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA), l’Indice PMI RBC constitue un indicateur avancé complet des tendances du secteur manufacturier canadien.
Après correction des variations saisonnières, l’indice PMI RBC du secteur manufacturier canadien se redresse de 49,8 en mai à 51,3 en juin, s’inscrivant au-dessus de la barre de 50,0 du sans changement pour la première fois en cinq mois. L’indice global ne signale toutefois qu’une expansion modérée et se maintient à un niveau inférieur à sa moyenne enregistrée depuis le début de l’enquête en octobre 2010 (53,0).
« L’indice PMI RBC a repris sa croissance positive en juin, ce qui s’explique par la relance des entreprises manufacturières canadiennes attribuable à l’amélioration de la croissance économique américaine et à la valeur plus concurrentielle du dollar canadien, a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. En ce début d’été, nous prévoyons une tendance à la hausse des activités dans le secteur manufacturier. »
En plus de produire l’indice global PMI RBC, l’étude suit les variations de la production, des nouvelles commandes, de l’emploi, des stocks et des délais de livraison des fournisseurs.
Voici les principales conclusions de l’étude réalisée en juin :
Les volumes de production ont augmenté en juin pour un deuxième mois consécutif, le taux de croissance affichant son plus haut niveau depuis décembre 2014. Les entreprises interrogées attribuent généralement cette tendance à un raffermissement de la demande ainsi que, dans certains cas, à une gestion plus souple de leurs stocks de produits finis.
Le volume des nouvelles commandes a légèrement progressé en juin, mettant ainsi un terme à une période de quatre mois de repli. Les entreprises interrogées attribuent essentiellement cette tendance au renforcement des exportations qui, stimulées par la baisse du taux de change et l’amélioration de la conjoncture aux États-Unis, affichent en juin leur plus forte hausse depuis sept mois.
Malgré la hausse du volume des nouvelles commandes, l’enquête de juin met en évidence un recul du volume du travail en cours pour un septième mois consécutif, tendance que les entreprises attribuent essentiellement à des excédents de capacité opérationnelle. Les effectifs ont toutefois légèrement progressé en juin, mettant ainsi fin à une période de cinq mois consécutifs de réduction de postes dans le secteur de la fabrication. Les répondants attribuent généralement cette tendance à l’augmentation des nouvelles commandes ainsi que, dans certains cas, à un regain de confiance quant à leurs perspectives d’activité.
L’augmentation des volumes de production a stimulé l’activité achats des fabricants canadiens qui enregistre en juin une très légère reprise. Parallèlement, les stocks des achats se sont légèrement repliés au cours du mois, le taux de contraction fléchissant toutefois par rapport au mois dernier. Certaines entreprises expliquent la baisse du niveau des stocks pré production par des efforts visant à augmenter leurs liquidités, d’autres mentionnant également une demande supérieure aux prévisions. Prolongeant la tendance observée depuis maintenant deux ans, les délais de livraison des fournisseurs ont continué à s’allonger en juin.
Les prix des intrants ont fortement augmenté en juin, tendance que les entreprises interrogées attribuent généralement à une hausse des prix des importations de matières premières. Le taux d’inflation des prix des achats fléchit cependant à son plus bas niveau depuis janvier. Les prix sortie d’usine ont également augmenté en juin, la hausse n’étant toutefois que modérée.
Voici les faits saillants par région :
« Soutenu par une augmentation des exportations et par la baisse des taux de change, le secteur de la fabrication canadien enregistre sa plus forte croissance de l’année en cours a déclaré Cheryl Paradowski, présidente et chef de la direction de l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA). Les hausses de la production, des nouvelles commandes et de l’emploi enregistrées en juin témoignent d’une amélioration de la conjoncture après les replis observés en début d’année. Les réductions de dépenses dans le secteur de l’énergie continuent de freiner la progression de la demande, mais l’enquête de juin apporte des signes encourageants de retour à la croissance dans le secteur. L’augmentation de la charge de travail devrait par ailleurs stimuler la confiance des fabricants au cours du deuxième semestre.»
Vous accéderez au rapport complet en cliquant sur www.rbc.com/nouvelles/pmi.
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Banque Royale du Canada
Élyse
Lalonde, directrice, Communications, Canada
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Notes aux éditeurs :
L’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne repose sur les données compilées à partir des réponses mensuelles aux questionnaires envoyés aux directeurs d’achats de plus de 400 entreprises de l’industrie manufacturière. Le panel de répondants est stratifié selon les groupes de la Classification type des industries (CTI), en fonction de la contribution sectorielle au PIB.
Les réponses à l’enquête rendent compte de tout changement intervenu, le cas échéant, entre le mois courant et le mois précédent, en fonction des données recueillies au milieu du mois. Pour chacun des indicateurs, le « rapport » montre le pourcentage associé à chaque réponse, l’écart net entre le nombre de réponses « supérieur » et « inférieur » et l’indice de « diffusion ». L’indice représente la somme des réponses positives et de la moitié des réponses « le même ».
Les indices de diffusion présentent les caractéristiques d’indicateurs avancés et sont des sommaires pratiques illustrant l’orientation dominante du changement. Un indice supérieur à 50,0 indique une augmentation globale dans cette variable ; inférieur à 50,0, il indique une baisse globale.
L’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne (Indice PMIMC RBC) est un indice composite établi en fonction des cinq indices suivants et de leurs pondérations respectives : Nouvelles commandes - 0,3 ; Production - 0,25 ; Emploi - 0,2 ; Délais de livraison des fournisseurs - 0,15 ; Stocks des achats - 0,1. L’indice Délais de livraison est inversé, de façon à ce qu’il reflète l’orientation des autres indices.
La méthodologie de l’étude relative à l’Indice des directeurs d’achats (PMI) s’est forgé une réputation exceptionnelle en fournissant l’indication la plus ponctuelle possible de ce qui se passe réellement dans le secteur privé, grâce au suivi de données comme les ventes, l’emploi, les stocks et les prix. Ces indices sont couramment utilisés par les entreprises, les gouvernements et les analystes économiques des institutions financières afin de mieux comprendre la conjoncture et de guider la stratégie des entreprises et celle des placements. Les banques centrales de nombreux pays (y compris la Banque centrale européenne) se fondent notamment sur ces données pour prendre leurs décisions à l’égard des taux d’intérêt. Les enquêtes PMI sont les premiers indicateurs de la conjoncture économique publiés chaque mois. Elles sont donc disponibles bien avant d’autres données comparables produites par les agences gouvernementales.
Markit ne révise pas les données sous-jacentes de l’étude après leur première publication. Toutefois, elle peut au besoin réviser ponctuellement des facteurs de désaisonnalisation qui toucheront les données désaisonnalisées. Les données historiques relatives aux chiffres sous-jacents (et non corrigés), les premières données désaisonnalisées publiées et les données qui sont révisées par la suite sont proposées aux abonnés de Markit. Veuillez écrire à l’adresse economics@markit.com.
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Comptant près de 8 000 membres œuvrant dans toutes les sphères des secteurs public et privé, l’AGCA est la principale source de formation, d’éducation et de perfectionnement professionnel au pays. Par l’intermédiaire de ses 10 corporations provinciales et territoriales, l’AGCA accorde le titre de professionnel en gestion de la chaîne d’approvisionnement (p.g.c.a.), un titre synonyme de leadership stratégique qui constitue la désignation la plus élevée qui soit dans le domaine.
L’AGCA a été formée en 2013 à la suite de la fusion de l’Association canadienne de gestion des achats et de l’Association chaîne d’approvisionnement et logistique Canada. Cumulant plus de 140 ans d’existence, la nouvelle association s’occupe de tous les aspects de la gestion stratégique de la chaîne d’approvisionnement : les achats et l’approvisionnement, le sourçage stratégique, la gestion des contrats, la gestion des matières et des stocks, la logistique et le transport. Pour en savoir plus, allez à www.scmanational.ca/fr.
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Aujourd’hui disponibles dans plus de 30 pays et régions clés dont la zone euro, les indices Purchasing Managers’ IndexMC (PMIMC) (indices des directeurs d’achats) sont devenus les études de conjoncture les plus consultées au monde, entre autres par les banques centrales, les marchés financiers et les décideurs en entreprise, en raison de leur capacité de fournir des indicateurs mensuels des tendances économiques à la fois actuels et exacts, et souvent exclusifs. Pour en savoir plus, allez à www.markit.com/economics .
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