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L’économie canadienne devrait accélérer après un départ lent en 2015, selon les Services économiques RBC

TORONTO, le 3 juin, 2015 -  Après la faiblesse généralisée qui a freiné l’économie canadienne plus tôt cette année, un meilleur rendement est prévu au deuxième semestre de 2015, d’après le plus récent rapport Perspectives économiques et financières publié aujourd’hui par les Services économiques RBC. RBC prévoit une croissance réelle du PIB de 1,8 % en 2015 et de 2,6 % en 2016.

L’économie canadienne a connu des difficultés au début de 2015 : un hiver rigoureux a plombé la demande intérieure et extérieure, le réoutillage d’usines d’assemblage de l’industrie de l’automobile a affaibli le secteur manufacturier, et la chute des cours pétroliers a miné les investissements liés à l’énergie. Cette combinaison de facteurs a entraîné une légère contraction de l’économie au premier trimestre de 2015.

« Nos perspectives pour l’économie canadienne découlent d’une interprétation optimiste des prévisions liées à la consommation et au logement, ainsi que de l’hypothèse selon laquelle un redressement de l’économie américaine et une devise nationale plus concurrentielle alimenteront une hausse de la demande d’exportations canadiennes », déclare Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.

Le rapport de RBC indique que favorisées par l’amélioration progressive du marché de l’emploi, l’accélération de la croissance des salaires et l’accroissement des revenus disponibles à la suite de la réduction des prix de l’essence, les dépenses de consommation contribueront de manière importante à la croissance en 2015.

Au chapitre des entreprises, l’année s’annonce faible pour les investissements, alors que les sociétés du secteur de l’énergie réduisent fortement leurs dépenses.

« Selon nos prévisions, les investissements des sociétés énergétiques chuteront de 30 % cette année, affirme M. Wright. Dans les autres secteurs, cependant, les conditions financières accommodantes ainsi que l’augmentation de la demande intérieure et étrangère susciteront une hausse des investissements. Cette hausse compensera en partie le coup porté à l’économie par la chute du prix du pétrole. »

À mesure que les prix du pétrole remonteront, les conséquences défavorables du repli des sociétés d’énergie s’atténueront, tandis que les sociétés non liées à l’énergie poursuivront leurs plans d’expansion pour répondre à la croissance de la demande étrangère et intérieure.

Selon RBC, la récente hausse des ventes de maisons signale que les provinces productrices de pétrole pourraient avoir atteint un plancher au début de l’année. Toutefois, compte tenu de l’incertitude qui entoure les perspectives à court terme des cours pétroliers, la possibilité d’une autre liquidation ne peut être exclue. Dans les provinces consommatrices de pétrole, le rebond des ventes en mars et avril devrait se maintenir, donnant lieu à une hausse de 1,5 % des ventes globale et à un gain moyen de 3,8 % des prix à l’échelle nationale en 2015.

« Une autre hausse du prix moyen des maisons devrait exercer des pressions sur l’accessibilité, bien que les taux plus bas que jamais fassent un certain contrepoids, dit M. Wright. En 2016, l’effet combiné d’une hausse des prix et d’un relèvement des taux accroîtra la pression sur les niveaux d’accessibilité, et les reventes commenceront à diminuer. »

Le rapport de RBC souligne qu’une divergence entre les politiques monétaires du Canada et des États-Unis maintiendra une pression sur la monnaie, ce qui entraînera une dépréciation du dollar canadien pour atteindre 0,77 $ US, comparativement à une moyenne de 0,81 $ US depuis le début de l’année. À ce sujet, M. Wright commente : « Le dollar canadien devrait se maintenir sous la barre des 80 cents américains en 2016, car on s’attend à ce que le taux directeur de la Banque du Canada demeure inférieur à celui de la Réserve fédérale américaine. »

RBC prévoit également que l’inflation globale atteindra un creux au deuxième trimestre de 2015 et que les effets de la baisse des prix de l’énergie s’estomperont par la suite. En 2016, l’augmentation des prix de l’énergie et une croissance supérieure au potentiel sous-tendront une progression plus marquée du taux d’inflation globale, qui, selon RBC, restera supérieur à la cible de 2,0 % établie par la Banque du Canada.

« Nous continuons de croire que la première hausse du taux du financement à un jour sera annoncée au deuxième trimestre de 2016, dit M. Wright. D’après nous, d’ici la fin de l’an prochain, le taux du financement à un jour aura atteint 1,75 %, soit 100 pb de plus que le taux actuel. »

RBC fait remarquer que les premiers indicateurs économiques pour 2015 ont été majoritairement décevants au niveau provincial. Cependant, les résultats sont principalement attribuables à la chute concentrée des dépenses d’investissement dans le secteur de l’énergie, de même qu’à la stagnation de l’activité en Amérique du Nord en raison du froid inhabituel dans l’est et des conflits de travail dans les installations portuaires de la côte Ouest des États-Unis. RBC estime que l’économie de la plupart des provinces s’accélérera d’ici la fin de 2015.

Le document Perspectives économiques et financières (ouvre un nouvelle fenêtre) de RBC pourra être consulté dans son intégralité à compter de 8 h (HE). Un document distinct intitulé Perspectives provinciales (ouvre un nouvelle fenêtre), produit par les Services économiques RBC, évalue les provinces en termes de croissance économique, de croissance de l’emploi, de taux de chômage, de ventes au détail, de mises en chantier et d’indices des prix à la consommation.

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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Craig Wright, Recherche économique RBC, 416 974-7457
Paul Ferley, Recherche économique RBC, 416 974-7231
Denis Dube, Médias et relations publiques, 514 874-6556

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