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Première hausse de la production manufacturière canadienne depuis quatre mois en mai

L’indice PMI RBC atteint en mai son niveau le plus élevé depuis janvier

L’indice PMI RBC atteint en mai son niveau le plus élevé depuis janvier

TORONTO, le 1 juin, 2015 -  La production a augmenté en mai dans le secteur de la fabrication canadien, mettant un terme à trois mois consécutifs de replis, comme en témoigne l’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne (Indice PMIMC RBC). Les ventes à l’export, qui se sont stabilisées par rapport au mois dernier, ont soutenu cette reprise, et ce, malgré une nouvelle contraction du volume global des nouvelles commandes. Parallèlement, le taux d’inflation des prix des intrants s’est replié à son plus bas niveau depuis janvier, de nombreuses entreprises interrogées signalant cependant les pressions haussières exercées par la baisse des taux de change sur le prix des importations de matières premières.

Issu d’une étude mensuelle menée par la Banque Royale du Canada (RBC) en partenariat avec Markit, l’un des plus importants fournisseurs d’information financière au monde, et avec l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA), l’Indice PMI RBC constitue un indicateur avancé complet des tendances du secteur manufacturier canadien.

Essentiellement soutenu par une modeste hausse de la production, l’indice PMI RBC du secteur manufacturier canadien s’est légèrement redressé au cours du mois et s’inscrit à 49,8 en mai (contre 49,0 en avril). Bien que demeurant en territoire négatif et signalant une très légère détérioration de la conjoncture dans le secteur, l’indice titre affiche néanmoins son plus haut niveau depuis janvier.

« Il est encourageant de constater un léger rehaussement de la conjoncture pour le secteur canadien de la fabrication en mai, même si les améliorations considérables n’ont pas réussi à faire passer le secteur en situation de croissance positive, déclare Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Au deuxième semestre, on prévoit qu’un renforcement de l’économie américaine et un affaiblissement du huard stimuleront la demande d’exportations canadiennes, ce qui devrait avoir des retombées positives pour les fabricants. »

En plus de produire l’indice global PMI RBC, l’étude suit les variations de la production, des nouvelles commandes, de l’emploi, des stocks et des délais de livraison des fournisseurs.

Voici les principales conclusions de l’étude réalisée en mai :

  • Très légère reprise de la production
  • Stabilisation des ventes à l’export, mais baisse modérée du volume global des nouvelles commandes
  • Léger recul des emplois manufacturiers

Selon l’enquête, les dépenses des clients semblent se stabiliser, notamment sur les marchés étrangers, cette tendance ayant incité les fabricants canadiens à augmenter leurs volumes de production. En effet, si le volume global des nouvelles commandes a continué à reculer en mai – affaibli par une nouvelle baisse des dépenses d’investissement en provenance du secteur de l’énergie –, le taux de contraction s’est toutefois replié par rapport au sommet historique enregistré en avril. Cette atténuation de la baisse du volume global des nouvelles commandes s’explique par une progression des exportations au cours du mois, les ventes sur les marchés étrangers ayant bénéficié de la dépréciation du taux de change.

Les derniers résultats signalent un léger repli des effectifs dans le secteur de la fabrication canadien pour un cinquième mois consécutif. Les entreprises interrogées indiquent généralement avoir procédé à des restructurations en réponse à la diminution de leurs charges de travail. L’enquête de mai met par ailleurs en évidence une sixième baisse mensuelle consécutive du volume du travail en cours dans le secteur.

Le ralentissement de la demande sous-jacente a conduit à une gestion prudente des stocks dans les entreprises de fabrication canadiennes. Les stocks pré et post production ont ainsi de nouveau baissé en mai, le taux de contraction des stocks d’achats affichant en outre son deuxième plus haut niveau depuis novembre 2010.

Les délais de livraison des fournisseurs se sont de nouveau allongés en mai malgré un nouveau ralentissement de l’activité achat chez les fabricants canadiens. Le taux de détérioration de la performance des fournisseurs affiche cependant son plus faible niveau depuis près de deux ans.

Sur le front des prix, les coûts des entreprises ont progressé pour un trente-quatrième mois consécutif en mai, les entreprises signalant l’augmentation des prix d’un grand nombre de matières premières, notamment de l’acier. L’inflation a ralenti toutefois par rapport à avril, et affiche son plus faible taux depuis janvier. Les prix sortie d’usine ont quant à eux très faiblement augmenté au cours du mois, les fortes pressions concurrentielles pesant sur le pouvoir de tarification des entreprises et érodant les marges d’exploitation. Le taux d’augmentation des prix de vente s’est néanmoins redressé à un sommet de trois mois.

Voici les faits saillants par région :

  • La détérioration de la conjoncture se concentre essentiellement sur la région Alberta et Colombie-Britannique
  • Les fabricants opérant dans la région Alberta et Colombie-Britannique signalent de forts replis de la production, des nouvelles commandes et de l’emploi
  • La conjoncture s’est stabilisée au Québec et s’est fortement améliorée en Ontario et dans « le reste du Canada »
  • Soutenue par la plus forte progression des exportations depuis un peu plus de quatre ans, la production a fortement augmenté en Ontario

« La conjoncture du secteur de la fabrication canadien commence à s’inverser en mai, les derniers résultats de l’enquête signalant une légère reprise de la production et une stabilisation des exportations. Si la baisse des dépenses d’investissement du secteur de l’énergie continue de peser sur les performances du secteur, la dépréciation du taux de change stimule la compétitivité des entreprises, atténuant ainsi l’impact de la faiblesse de la demande interne a déclaré Cheryl Paradowski, présidente et chef de la direction de l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA). Les données régionales mettent en évidence une croissance particulièrement forte de la production et des exportations en Ontario, tandis que l’emploi progresse dans la quasi-totalité des régions couvertes par l’enquête, à l’exception toutefois de la région Alberta et Colombie-Britannique. Cependant, même dans cette région, on observe un ralentissement de la détérioration par rapport au mois dernier où le taux de contraction avait atteint un niveau record. »

Vous accéderez au rapport complet en cliquant sur le lien suivant : www.rbc.com/nouvelles/pmi.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Banque Royale du Canada
Élyse Lalonde, directrice, Communications, Canada
RBC Marchés des Capitaux
Téléphone : 1  416 842-5635
Courriel : elyse.lalonde@rbc.com

Association canadienne de gestion des achats
Cheryl Paradowski, présidente et chef de la direction
Téléphone : 1 416 542-9120
Courriel : cparadowski@pmac.ca

Amanda Cormier, directrice des relations publiques et des communications
Téléphone : 1 416 542-3860
Courriel : acormier@scmanational.ca

Markit
Tim Moore, économiste principal
Téléphone : (44) 1491-461-067
Courriel : tim.moore@markit.com

Joanna Vickers, Communications
Téléphone : +44-207-260-2234
Courriel : joanna.vickers@markit.com

Notes aux éditeurs :

L’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne repose sur les données compilées à partir des réponses mensuelles aux questionnaires envoyés aux directeurs d’achats de plus de 400 entreprises de l’industrie manufacturière. Le panel de répondants est stratifié selon les groupes de la Classification type des industries (CTI), en fonction de la contribution sectorielle au PIB.

Les réponses à l’enquête rendent compte de tout changement intervenu, le cas échéant, entre le mois courant et le mois précédent, en fonction des données recueillies au milieu du mois. Pour chacun des indicateurs, le « rapport » montre le pourcentage associé à chaque réponse, l’écart net entre le nombre de réponses « supérieur » et « inférieur » et l’indice de « diffusion ». L’indice représente la somme des réponses positives et de la moitié des réponses « le même ».

Les indices de diffusion présentent les caractéristiques d’indicateurs avancés et sont des sommaires pratiques illustrant l’orientation dominante du changement. Un indice supérieur à 50,0 indique une augmentation globale dans cette variable ; inférieur à 50,0, il indique une baisse globale.

L’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne (Indice PMIMC RBC) est un indice composite établi en fonction des cinq indices suivants et de leurs pondérations respectives : Nouvelles commandes - 0,3 ; Production - 0,25 ; Emploi - 0,2 ; Délais de livraison des fournisseurs - 0,15 ; Stocks des achats - 0,1. L’indice Délais de livraison est inversé, de façon à ce qu’il reflète l’orientation des autres indices.

La méthodologie de l’étude relative à l’Indice des directeurs d’achats (PMI) s’est forgé une réputation exceptionnelle en fournissant l’indication la plus ponctuelle possible de ce qui se passe réellement dans le secteur privé, grâce au suivi de données comme les ventes, l’emploi, les stocks et les prix. Ces indices sont couramment utilisés par les entreprises, les gouvernements et les analystes économiques des institutions financières afin de mieux comprendre la conjoncture et de guider la stratégie des entreprises et celle des placements. Les banques centrales de nombreux pays (y compris la Banque centrale européenne) se fondent notamment sur ces données pour prendre leurs décisions à l’égard des taux d’intérêt. Les enquêtes PMI sont les premiers indicateurs de la conjoncture économique publiés chaque mois. Elles sont donc disponibles bien avant d’autres données comparables produites par les agences gouvernementales.

Markit ne révise pas les données sous-jacentes de l’étude après leur première publication. Toutefois, elle peut au besoin réviser ponctuellement des facteurs de désaisonnalisation qui toucheront les données désaisonnalisées. Les données historiques relatives aux chiffres sous-jacents (et non corrigés), les premières données désaisonnalisées publiées et les données qui sont révisées par la suite sont proposées aux abonnés de Markit. Veuillez écrire à l’adresse economics@markit.com.

À propos de RBC
La Banque Royale du Canada est la plus importante banque au Canada, et l’une des plus importantes banques à l’échelle mondiale, au chapitre de la capitalisation boursière. Elle est l’une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord et offre, à l’échelle mondiale, des produits et services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de gestion de patrimoine, d’assurance, aux investisseurs et liés aux marchés des capitaux. Nous comptons environ 78 000 employés à temps plein et à temps partiel au service de plus de 16 millions de particuliers, d’entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 39 autres pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site rbc.com.

RBC appuie une grande diversité d’initiatives communautaires par des dons, des commandites et le travail bénévole de ses employés. En 2014, RBC a versé plus de 111 millions de dollars à des initiatives communautaires partout dans le monde, dont plus de 76 millions de dollars en dons et 35 millions de dollars sous forme de commandites.

À propos de l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement
L’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA) est l’association qui regroupe le plus grand nombre de spécialistes de la gestion de la chaîne d’approvisionnement au Canada. À titre de chef de file du domaine, l’AGCA travaille à l’avancement et à la promotion de la profession à l’échelle nationale. En outre, elle établit les normes d’excellence en matière de connaissances, d’intégrité et de compétences professionnelles et elle a été la première association du domaine au monde à exiger que tous ses membres se conforment à un code de déontologie.

Comptant près de 8 000 membres œuvrant dans toutes les sphères des secteurs public et privé, l’AGCA est la principale source de formation, d’éducation et de perfectionnement professionnel au pays. Par l’intermédiaire de ses 10 corporations provinciales et territoriales, l’AGCA accorde le titre de professionnel en gestion de la chaîne d’approvisionnement (p.g.c.a.), un titre synonyme de leadership stratégique qui constitue la désignation la plus élevée qui soit dans le domaine.

L’AGCA a été formée en 2013 à la suite de la fusion de l’Association canadienne de gestion des achats et de l’Association chaîne d’approvisionnement et logistique Canada. Cumulant plus de 140 ans d’existence, la nouvelle association s’occupe de tous les aspects de la gestion stratégique de la chaîne d’approvisionnement : les achats et l’approvisionnement, le sourçage stratégique, la gestion des contrats, la gestion des matières et des stocks, la logistique et le transport. Pour en savoir plus, allez à www.scmanational.ca/fr.

À propos de Markit
Société diversifiée d’envergure mondiale, Markit est l’un des principaux leaders de l’information financière. La société compte au nombre de ses clients des banques, des fonds d’arbitrage, des gestionnaires d’actifs, des banques centrales, des autorités de réglementation, des contrôleurs financiers, des administrateurs de fonds et des compagnies d’assurance, auxquels elle fournit des produits destinés à renforcer la transparence, réduire les risques et améliorer l’efficacité opérationnelle. Fondée en 2003, la société Markit est aujourd’hui présente dans 10 pays et emploie plus de 3 500 personnes. Les actions de Markit sont cotées au Nasdaq sous le symbole MRKT. Pour de plus amples informations, veuillez consulter : www.markit.com .

À propos du PMI, les indices Purchasing Managers’ IndexMC (PMIMC) (indices des directeurs d’achats) sont devenus les études de conjoncture les plus consultées au monde, entre autres par les banques centrales, les marchés financiers et les décideurs en entreprise, en raison de leur capacité de fournir des indicateurs mensuels des tendances économiques à la fois actuels et exacts, et souvent exclusifs. Pour en savoir plus, allez à www.markit.com/economics .

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