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L’indice PMIMC RBC du secteur manufacturier canadien fléchit en février à son plus bas niveau depuis le début de l'enquête

L’indice PMI RBC fléchit en février à son plus bas niveau depuis le début de l’enquête

L’indice PMI RBC fléchit en février à son plus bas niveau depuis le début de l’enquête.

TORONTO, le 2 mars, 2015 -  Selon l’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne (Indice PMIMC RBC), les volumes de production se sont légèrement repliés en février chez les fabricants canadiens, mettant ainsi un terme à une période de 21 mois consécutifs d’expansion. Les résultats de l’enquête signalent également un recul du volume des nouvelles commandes et de l’emploi dans le secteur de la fabrication. Le fléchissement de la demande a par ailleurs accru la prudence des entreprises en matière de gestion des stocks et entraîné un repli des achats d’intrants en février.

Issu d’une étude mensuelle menée par la Banque Royale du Canada (RBC) en partenariat avec Markit, l’un des plus importants fournisseurs d’information financière au monde, et avec l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA), l’Indice PMI RBC constitue un indicateur avancé complet des tendances du secteur manufacturier canadien.

Après correction des variations saisonnières, l’indice désaisonnalisé PMI RBC du secteur manufacturier canadien s’est replié de 51,0 en janvier à 48,7 en février, mettant en évidence une légère détérioration de la conjoncture dans le secteur de la fabrication. Passant sous la barre de 50,0 du sans changement pour la première fois en près de deux ans, l’indice global affiche par ailleurs son plus bas niveau depuis le début de l’enquête en octobre 2010.

« Les résultats de février, notamment la faiblesse dans les régions du pays dont l’économie est la plus fortement axée sur l’énergie, reflètent la baisse de confiance provoquée par l’effondrement des prix du pétrole, déclare Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Alors que ces effets s’estompent au fil du temps, la faiblesse du taux de change du dollar canadien et la vigueur accrue de l'économie américaine devraient susciter une hausse d’optimisme dans les marchés. »

En plus de produire l’indice global PMI RBC, l’étude suit les variations de la production, des nouvelles commandes, de l’emploi, des stocks et des délais de livraison des fournisseurs.

Voici les principales conclusions de l’étude réalisée en février :

  • Indice PMI de l’industrie manufacturière à son plus bas niveau en près de quatre ans et demi
  • Repli simultané de la production, des nouvelles commandes et de l’emploi en février
  • Stimulée par un affaiblissement du taux de change, l’inflation des prix des intrants s’accélère et atteint un rythme soutenu

L’enquête de février signale un recul des volumes de production pour la première fois depuis avril 2013, les entreprises interrogées attribuant notamment cette tendance à la réduction des dépenses des clients. Un grand nombre de fabricants de produits intermédiaires et de biens d’équipement font ainsi état d’un recul de la demande en provenance des clients opérant dans les secteurs du pétrole et du gaz.

Le volume des nouvelles commandes reçues par les fabricants canadiens affiche un léger repli en février, ce renversement de tendance mettant un terme à une période de 22 mois consécutifs de croissance. En outre, le taux de contraction des nouvelles commandes affiche son deuxième plus haut niveau historique (début de l’enquête en octobre 2010).

L’enquête de février signale également un repli des exportations qui enregistrent leur plus forte contraction depuis trois ans, tendance que les entreprises interrogées attribuent généralement à une forte baisse de la demande en infrastructures énergétiques. Toutefois, certains répondants signalent l’impact positif de la baisse des taux de change et de l’amélioration de la conjoncture aux États-Unis sur leurs ventes à l’étranger.

Affaibli par la baisse du volume des nouvelles commandes et des niveaux d’activité, l’emploi a reculé en février pour un deuxième mois consécutif dans le secteur de la fabrication canadien. Les suppressions d’emplois se sont en outre accélérées, le taux de contraction des effectifs affichant son plus haut niveau en près de quatre ans et demi d’enquête. Toutefois, les entreprises attribuent généralement ces réductions d’effectifs à un gel des embauches et au non remplacement des départs volontaires.

Les achats d’intrants enregistrent également une baisse record, bien que modérée, en février. Les délais de livraison des fournisseurs se sont toutefois de nouveau détériorés au cours du mois, certains répondants attribuant cette tendance aux perturbations ayant touché les ports de la côte ouest des États-Unis.

Les prix des intrants ont fortement augmenté en février, l’inflation s’étant accélérée et affichant un sommet de cinq mois. La très grande majorité des entreprises interrogées attribuent cette tendance à la dépréciation du taux de change par rapport au dollar américain. Parallèlement, les prix sortie d’usine n’affichent qu’une hausse modérée, le taux d’inflation se redressant cependant par rapport au creux de janvier.

Voici les faits saillants par région :

  • Ce sont le Québec et la région Alberta et Colombie-Britannique qui enregistrent la plus forte détérioration de la conjoncture
  • Signalant une légère amélioration de la conjoncture, l’Ontario est la plus performante des régions étudiées par l’enquête
  • Le Québec et la région Alberta et Colombie-Britannique signalent, de loin, les plus forts replis des nouvelles commandes et de l’emploi

« L’enquête de février reflète les difficultés que représentent, pour un large pan du secteur de la fabrication canadien, les réductions, à l’échelon mondial, des budgets consacrés aux projets énergétiques, a déclaré Cheryl Paradowski, présidente et chef de la direction de l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA). La baisse des investissements dans le secteur pétrolier se traduit par un premier repli des nouvelles commandes en presque deux ans, les plus faibles performances en matière de nouvelles commandes et d’emploi étant enregistrées par la région Alberta et Colombie-Britannique. Toutefois, l’affaiblissement du taux de change et l’amélioration de la conjoncture économique aux États-Unis devraient à l’avenir soutenir la croissance du secteur de la fabrication canadien. »

Vous accéderez au rapport complet en cliquant sur le lien suivant : www.rbc.com/nouvelles/pmi.

Banque Royale du Canada
Élyse Lalonde, directrice, Communications, Canada
RBC Marchés des Capitaux
Téléphone : 1  416 842-5635
Courriel : elyse.lalonde@rbc.com

Association canadienne de gestion des achats
Cheryl Paradowski, présidente et chef de la direction
Téléphone : 1 416 542-9120
Courriel : cparadowski@pmac.ca

Amanda Cormier, directrice des relations publiques et des communications
Téléphone : 1 416 542-3860
Courriel : acormier@scmanational.ca

Markit
Tim Moore, économiste principal
Téléphone : (44) 1491-461-067
Courriel : tim.moore@markit.com

Joanna Vickers, Communications
Téléphone : +44-207-260-2234
Courriel : joanna.vickers@markit.com

Notes aux éditeurs :
L’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne repose sur les données compilées à partir des réponses mensuelles aux questionnaires envoyés aux directeurs d’achats de plus de 400 entreprises de l’industrie manufacturière. Le panel de répondants est stratifié selon les groupes de la Classification type des industries (CTI), en fonction de la contribution sectorielle au PIB.

Les réponses à l’enquête rendent compte de tout changement intervenu, le cas échéant, entre le mois courant et le mois précédent, en fonction des données recueillies au milieu du mois. Pour chacun des indicateurs, le « rapport » montre le pourcentage associé à chaque réponse, l’écart net entre le nombre de réponses « supérieur » et « inférieur » et l’indice de « diffusion ». L’indice représente la somme des réponses positives et de la moitié des réponses « le même ».

Les indices de diffusion présentent les caractéristiques d’indicateurs avancés et sont des sommaires pratiques illustrant l’orientation dominante du changement. Un indice supérieur à 50,0 indique une augmentation globale dans cette variable ; inférieur à 50,0, il indique une baisse globale.

L’Indice PMIMC RBC des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière canadienne (Indice PMIMC RBC) est un indice composite établi en fonction des cinq indices suivants et de leurs pondérations respectives : Nouvelles commandes - 0,3 ; Production - 0,25 ; Emploi - 0,2 ; Délais de livraison des fournisseurs - 0,15 ; Stocks des achats - 0,1. L’indice Délais de livraison est inversé, de façon à ce qu’il reflète l’orientation des autres indices.

La méthodologie de l’étude relative à l’Indice des directeurs d’achats (PMI) s’est forgé une réputation exceptionnelle en fournissant l’indication la plus ponctuelle possible de ce qui se passe réellement dans le secteur privé, grâce au suivi de données comme les ventes, l’emploi, les stocks et les prix. Ces indices sont couramment utilisés par les entreprises, les gouvernements et les analystes économiques des institutions financières afin de mieux comprendre la conjoncture et de guider la stratégie des entreprises et celle des placements. Les banques centrales de nombreux pays (y compris la Banque centrale européenne) se fondent notamment sur ces données pour prendre leurs décisions à l’égard des taux d’intérêt. Les enquêtes PMI sont les premiers indicateurs de la conjoncture économique publiés chaque mois. Elles sont donc disponibles bien avant d’autres données comparables produites par les agences gouvernementales.

Markit ne révise pas les données sous-jacentes de l’étude après leur première publication. Toutefois, elle peut au besoin réviser ponctuellement des facteurs de désaisonnalisation qui toucheront les données désaisonnalisées. Les données historiques relatives aux chiffres sous-jacents (et non corrigés), les premières données désaisonnalisées publiées et les données qui sont révisées par la suite sont proposées aux abonnés de Markit. Veuillez écrire à l’adresse economics@markit.com.

À propos de RBC
La Banque Royale du Canada est la plus importante banque au Canada, et l’une des plus importantes banques à l’échelle mondiale, au chapitre de la capitalisation boursière. Elle est l’une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord et offre, à l’échelle mondiale, des produits et services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de gestion de patrimoine, d’assurance, aux investisseurs et liés aux marchés des capitaux. Nous comptons environ 78 000 employés à temps plein et à temps partiel au service de plus de 16 millions de particuliers, d’entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 39 autres pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site rbc.com.

RBC appuie une grande diversité d’initiatives communautaires par des dons, des commandites et le travail bénévole de ses employés. En 2014, RBC a versé plus de 111 millions de dollars à des initiatives communautaires partout dans le monde, dont plus de 76 millions de dollars en dons et 35 millions de dollars sous forme de commandites.

À propos de l’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement
L’Association de la gestion de la chaîne d’approvisionnement (AGCA) est l’association qui regroupe le plus grand nombre de spécialistes de la gestion de la chaîne d’approvisionnement au Canada. À titre de chef de file du domaine, l’AGCA travaille à l’avancement et à la promotion de la profession à l’échelle nationale. En outre, elle établit les normes d’excellence en matière de connaissances, d’intégrité et de compétences professionnelles et elle a été la première association du domaine au monde à exiger que tous ses membres se conforment à un code de déontologie.

Comptant près de 8 000 membres œuvrant dans toutes les sphères des secteurs public et privé, l’AGCA est la principale source de formation, d’éducation et de perfectionnement professionnel au pays. Par l’intermédiaire de ses 10 corporations provinciales et territoriales, l’AGCA accorde le titre de professionnel en gestion de la chaîne d’approvisionnement (p.g.c.a.), un titre synonyme de leadership stratégique qui constitue la désignation la plus élevée qui soit dans le domaine.

L’AGCA a été formée en 2013 à la suite de la fusion de l’Association canadienne de gestion des achats et de l’Association chaîne d’approvisionnement et logistique Canada. Cumulant plus de 140 ans d’existence, la nouvelle association s’occupe de tous les aspects de la gestion stratégique de la chaîne d’approvisionnement : les achats et l’approvisionnement, le sourçage stratégique, la gestion des contrats, la gestion des matières et des stocks, la logistique et le transport. Pour en savoir plus, allez à www.scmanational.ca/fr.

À propos de Markit
Société diversifiée d’envergure mondiale, Markit est l’un des principaux leaders de l’information financière. La société compte au nombre de ses clients des banques, des fonds d’arbitrage, des gestionnaires d’actifs, des banques centrales, des autorités de réglementation, des contrôleurs financiers, des administrateurs de fonds et des compagnies d’assurance, auxquels elle fournit des produits destinés à renforcer la transparence, réduire les risques et améliorer l’efficacité opérationnelle. Fondée en 2003, la société Markit est aujourd’hui présente dans 10 pays et emploie plus de 3 000 personnes. Les actions de Markit sont cotées au NASDAQ sous le symbole « MRKT ». Pour de plus amples informations, veuillez consulter : www.markit.com.

À propos du PMI
Aujourd’hui disponibles dans 32 pays et régions clés dont la zone euro, les indices Purchasing Managers’ IndexMC (PMIMC) (indices des directeurs d’achats) sont devenus les études de conjoncture les plus consultées au monde, entre autres par les banques centrales, les marchés financiers et les décideurs en entreprise, en raison de leur capacité de fournir des indicateurs mensuels des tendances économiques à la fois actuels et exacts, et souvent exclusifs. Pour en savoir plus, allez à www.markit.com/economics.

Les droits de propriété intellectuelle liés à l’Indice PMI de l’industrie manufacturière canadienne fourni dans le présent document sont détenus en pleine propriété ou sous licence par Markit Group Limited. Toute utilisation non autorisée, notamment la copie, la distribution, la transmission ou autre de toute donnée figurant dans le présent document, est interdite sans autorisation préalable de Markit. Markit se dégage de toute responsabilité quant au contenu ou à l’information (les « données ») figurant dans le présent document, quant aux erreurs, inexactitudes, omissions ou retards liés aux données, et quant aux mesures prises sur la foi de ces données. Markit n’est en aucun cas responsable des dommages (notamment les dommages spéciaux, indirects et exemplaires) découlant de l’utilisation de ces données. Purchasing Managers’ IndexMC et PMIMCsont des marques commerciales de Markit Economics Limited ou sont utilisés sous licence par Markit Economics Limited. RBC utilise ces marques sous licence. Markit est une marque de commerce détenue par Markit Group Limited.
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