À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > Le sondage RBC sur l'optimisme des jeunes révèle une « crise de la vingtaine » qui frappe à la fin de l'adolescence
TORONTO, le 20 novembre, 2014 - Nous avons tous entendu parler de la crise survenant vers le milieu de la vie, soit à la mi-quarantaine ou dans la cinquantaine. Or, un nouveau sondage de RBC indique que les adolescents et les jeunes adultes vivent leur propre « crise de la vingtaine ». D'après les données du premier sondage RBC sur l'optimisme des jeunes, les jeunes de 18 à 21 ans sont considérablement moins heureux, moins optimistes, moins enthousiastes à l'égard de leur avenir et moins susceptibles d'affirmer que ce qu'ils font au quotidien a de l'importance que les jeunes de 10 à 17 ans. Seulement 57 % de ces jeunes adultes croient qu'ils peuvent atteindre tous les objectifs qu'ils se fixent, et seulement 59 % affirment qu'ils sourient fréquemment, ce qui est beaucoup moins élevé que chez les adolescents de 14 à 17 ans (78 %).
Un nouveau sondage de RBC révèle que les adolescents et les jeunes
adultes souffrent d'un malaise qu'on pourrait qualifier de " crise de la
vingtaine ".
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Selon ce sondage mené auprès de quelque 2 400 jeunes Canadiens de 10 à 25 ans, bien que les jeunes Canadiens soient généralement optimistes, un changement considérable d'attitudes, de comportements et de convictions se produit lorsque les adolescents arrivent au début de l'âge adulte et que les réalités de la vie se présentent.
« Quand les jeunes quittent le filet de sécurité offert par l'école secondaire et passent à l'université, au collège ou à la recherche d'un emploi, ils arrivent dans un monde moins structuré et entraînant parfois un sentiment d'isolement. Ils n'ont d'autre choix que d'affronter les réalités de la vie, explique le Dr Anthony Levitt, chef du Hurvitz Brain Sciences Centre au Sunnybrook Health Sciences Centre. De plus, cette période stressante est souvent celle où les jeunes se tournent vers la consommation de drogue et d'alcool, des substances qui peuvent exacerber leur vision pessimiste du monde. Nous savons également que c'est un âge auquel les jeunes peuvent montrer des signes précurseurs de maladie mentale, ce qui peut nuire à leur perception des possibilités qui s'offrent à eux, de même qu'à leur sentiment de bonheur en général. »
Principales conclusions concernant le groupe des 10 à 25 ans
L'attitude à l'égard de la vie, de l'avenir et de la famille change vers la fin de l'adolescence
Les filles sont plus heureuses que les garçons, mais ces derniers envisagent l'avenir avec plus d'enthousiasme
La satisfaction à l'égard de la vie et la tendance à l'optimisme chutent à la fin de l'adolescence
Les sentiments positifs sont au plus bas et le pessimisme au plus haut chez les 18 à 21 ans
Les filles sourient davantage que les garçons, mais s'inquiètent également davantage
« Le sondage démontre que même si l'âge joue un rôle important dans l'optimisme, le sexe a une incidence sur le moment où les jeunes vivent du stress et des inquiétudes ainsi que sur les causes de ces sentiments, dit Lisa Wolff, directrice des politiques et de l'éducation à UNICEF Canada. Les études menées dans d'autres pays révèlent en général que les filles vivent davantage de stress et d'inquiétudes et moins d'optimisme que les garçons, mais le sondage de RBC indique que les garçons plus âgés éprouvent également des difficultés. En posant des questions aux jeunes à propos de leur vie, comme le fait le sondage RBC sur l'optimisme des jeunes, nous pouvons mieux déterminer les meilleures façons d'entrer en contact avec eux et de leur offrir du soutien. »
Pour plus de la moitié des jeunes Canadiens (51 %), l'opinion de mentors a une incidence importante sur leurs sentiments, leurs réflexions et leurs comportements. Et bien que la majorité des Canadiens de 10 à 25 ans affirment s'intéresser à l'acquisition de nouvelles connaissances (89 %), bon nombre d'entre eux ne sont pas convaincus de posséder les aptitudes nécessaires pour réussir leur avenir.
Le sondage démontre le rôle important joué par les mentors, et RBC a annoncé aujourd'hui qu'elle offrira 2,86 millions de dollars pour financer 109 programmes communautaires d'activités parascolaires partout au Canada par l'intermédiaire du Projet d'activités parascolaires RBC. Par cette initiative, RBC appuie notamment des programmes destinés aux enfants de quartiers défavorisés ou aux jeunes Autochtones qui visent l'amélioration des résultats scolaires et l'acquisition de compétences de vie au moyen d'activités telles que des cours d'informatique, des sports, de l'aide à l'alphabétisation, des leçons de musique et d'art, des conseils en nutrition et de l'aide aux devoirs.
« Nos recherches démontrent que les enfants tirent un grand avantage du mentorat et qu'un bon programme d'activités parascolaires peut vraiment renforcer les aptitudes et les connaissances acquises en classe, affirme Shari Austin, vice-présidente, Citoyenneté d'entreprise, et directrice générale, RBC Fondation. Nous appuyons des programmes qui ont une incidence directe sur la vie des jeunes Canadiens de tous âges en leur donnant l'occasion de participer à de nombreuses activités dans lesquelles ils peuvent s'illustrer. »
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