À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > Les travailleurs canadiens sous-estiment le risque dinvalidité en milieu de travail
TORONTO, le 23 septembre, 2014 - Les travailleurs canadiens sont nombreux à sous-estimer la probabilité de devenir invalide, selon un récent sondage effectué par RBC Assurances. Près de la moitié des travailleurs canadiens (45 pour cent) sont d’avis que les cas d’invalidité sont rares ; or, ils sont plus nombreux que les Canadiens ne le croient. En fait, un Canadien sur sept est actuellement invalide et un travailleur canadien sur trois connaîtra une période d’invalidité de plus de 90 jours au cours de sa vie active1.
« Lorsqu’il s’agit d’invalidité, les Canadiens préfèrent ne pas savoir, mentionne Mark Hardy, premier directeur, Assurances vie et prestations du vivant, RBC Assurances. Le sondage révèle que les Canadiens se croient démesurément à l’abri d’une invalidité et que ce manque de compréhension fait ressortir l’importance de mieux les renseigner sur la question. »
L’invalidité – ce n’est pas ce que vous croyez
Lorsqu’on leur demande de définir l’invalidité, la majorité des Canadiens mentionnent les accidents avec blessures corporelles (72 pour cent) et les accidents liés au travail (64 pour cent). Seulement 45 pour cent des Canadiens sondés considèrent la dépression comme une invalidité et moins du tiers estime que l’anxiété (30 pour cent) et le diabète (21 pour cent) sont des invalidités.
« L’on croit à tort que les invalidités sont de nature catastrophique – causées par un événement traumatique unique. La plupart des Canadiens n’ont pas conscience que les troubles de santé courants et chroniques, comme la maladie mentale, sont la cause première des invalidités. En fait, moins de 10 pour cent des invalidités sont causées par des accidents », précise Mark Hardy.
Le sondage a permis de mettre au jour d’autres idées fausses que nourrissent les Canadiens au sujet de l’invalidité, notamment :
Mythe : Seulement 20 pour cent des travailleurs canadiens croient qu’une invalidité est le facteur qui peut nuire le plus à leur capacité de travailler.
Fait : Plus de trois travailleurs canadiens sur cinq (62 pour cent) ont connu une personne qui a dû s’absenter du travail en raison d’une invalidité, alors qu’une personne sur quatre (25 pour cent) a dû elle-même s’absenter du travail.
Mythe : Soixante-treize pour cent des Canadiens sont d’accord pour dire que vivre sainement réduit les risques d’être victime d’une invalidité.
Fait : Bien que le mode de vie ait une influence sur la probabilité d’une invalidité, il y a quand même un Canadien sur deux, dans la tranche des 18 ans ou plus, qui se considère comme obèse et un Canadien sur cinq qui fume2.
Mythe : Une personne sur quatre pense qu’une invalidité est le fait d’une négligence.
Fait : La maladie mentale, le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies musculosquelettiques telles que l’arthrite causent plus d’invalidités que les accidents3.
Les travailleurs canadiens doivent vérifier leur couverture
Bon nombre de Canadiens croient qu’ils sont suffisamment couverts par le régime d’assurance offert par leur employeur, ce qui représente, selon les résultats du sondage de RBC Assurances, la première raison pour laquelle ils ne souscrivent pas d’assurance invalidité individuelle. Bien des régimes d’assurance comportent pourtant un montant d’assurance maximum.
« Les Canadiens doivent d’abord et avant tout vérifier quelle couverture est offerte au titre du régime de leur employeur, et si celle-ci est suffisante. Ils doivent vérifier la définition d’invalidité aux termes de leur régime ; si des services de retour au travail intéressants sont fournis ; et si les maladies et blessures sont couvertes, explique Hardy. Pour suppléer à une protection incomplète, plusieurs solutions sont possibles, par exemple souscrire une assurance d’appoint fournie par l’entremise de l’employeur ou choisir différentes options de protection individuelle selon ses besoins ou son budget. »
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Renseignements :
Kiara Famularo,Communications, RBC, 905 606-1481
Greg Skinner, Communications, RBC, cell. : 416-294-5579