Skip Header Navigation

À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > L’accessibilité à la propriété au Canada s’améliore au deuxième trimestre de 2014, selon Recherche économique RBC

L'accessibilité à la propriété au Canada s'améliore au deuxième trimestre de 2014, selon Recherche économique RBC

TORONTO, le 28 aout, 2014 -  Le marché canadien de l'habitation est devenu plus accessible au deuxième trimestre de 2014, en bonne partie grâce à une baisse des taux hypothécaires, selon le plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié par Recherche économique RBC.

« La propriété était plus accessible dans pratiquement toutes les provinces et tous les principaux marchés régionaux du Canada au deuxième trimestre, et ce, malgré des hausses de prix marquées, déclare Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Nous avions déjà prévu un rebond de l'activité par rapport au début de l'année, où l'on a subi l'incidence des conditions météorologiques hivernales plus difficiles qu'à l'habitude, mais la plus importante baisse des taux hypothécaires fixes en près de quatre ans et l'amélioration de l'accessibilité qui s'est ensuivie ont donné un regain d'énergie supplémentaire au marché canadien de l'habitation. »

En mai et en juin, les reventes de maisons au Canada se sont accélérées, ce qui a contribué à une progression désaisonnalisée de 9,4 % au deuxième trimestre, soit le plus important gain trimestriel en près de quatre ans. Selon RBC, en tenant compte des données non désaisonnalisées, on a enregistré au deuxième trimestre le deuxième meilleur résultat à ce jour au chapitre des reventes.

Le rapport de RBC indique que les vendeurs ont également réintégré le marché, comme en témoigne la hausse de 8,0 % des nouvelles inscriptions au deuxième trimestre, après trois trimestres consécutifs à la baisse. L'accroissement du nombre de maisons à vendre a contribué à débloquer des marchés comme celui de Toronto, où le manque d'inscriptions « de qualité » avait freiné l'activité plus tôt cette année.

« Les statistiques laissent entrevoir un maintien de la tendance à la hausse du marché de l'habitation au Canada ; par conséquent, un ralentissement important n'est pas à craindre dans l'immédiat, affirme M. Wright. Au cours de l'année à venir, nous prévoyons toutefois une diminution des reventes sur le marché ainsi qu'un affaiblissement du taux de croissance des prix. »

D'après le rapport, les taux d'intérêt plus bas que jamais au Canada ne seront pas maintenus, et on s'attend à ce que les taux à long terme commencent à augmenter plus tard cette année en prévision du resserrement de la politique monétaire de la Banque du Canada en 2015. Le rapport indique également que la hausse des taux entraînera une détérioration de l'accessibilité à la propriété dans l'ensemble du Canada et nuira à la demande, même si la poursuite de la croissance du revenu des ménages compensera dans une certaine mesure.

« Nous continuons de penser que les hausses de taux seront progressives et ne devraient pas déséquilibrer les niveaux d'accessibilité globaux ni le marché. Autrement dit, nous prévoyons un ralentissement de l'activité, et non une crise », ajoute M. Wright.

La mesure d’accessibilité à la propriété de RBC exprime la proportion du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de possession d’une propriété appartenant à une catégorie précise, selon les valeurs actuelles du marché (une diminution de la mesure représente une amélioration de l’accessibilité à la propriété).

Au deuxième trimestre de 2014, les mesures d'accessibilité à l'échelle nationale ont fléchi de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 48,0 % pour les maisons à deux étages, de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 42,5 % pour les bungalows individuels, et de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 27,4 % pour les appartements en copropriété.

Le rapport de RBC indique que les niveaux d'accessibilité au Canada ont peu changé depuis un an et que la tendance globale des dernières années est demeurée stable. À l'échelle régionale, Vancouver continue d'afficher des prix extrêmement élevés, surtout pour les maisons unifamiliales, ainsi que les pires niveaux d'accessibilité au pays. À Toronto, on constate une tendance à la détérioration de l'accessibilité, dont les niveaux subissent des pressions croissantes, particulièrement pour les maisons unifamiliales. D'après RBC, pratiquement tous les autres marchés du Canada s'établissent à des niveaux avoisinant les moyennes historiques, ce qui indique que les pressions négatives sur l'accessibilité ne devraient pas avoir d'incidence sur la demande pour l'instant.

Dans les grandes villes canadiennes, la mesure d’accessibilité à la propriété de RBC pour le bungalow individuel de référence s'est établie aux valeurs suivantes pour le deuxième trimestre de 2014 : 81,8 à Vancouver (baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent) ; 55,9 à Toronto (baisse de 0,2 point de pourcentage) ; 37,3 à Montréal (baisse de 1,6 point de pourcentage) ; 36,0 à Ottawa (baisse de 0,4 point de pourcentage) ; 33,6 à Calgary (baisse de 0,8 point de pourcentage) ; 31,7 à Edmonton (baisse de 1,1 point de pourcentage).

La mesure d’accessibilité à la propriété, que RBC calcule depuis 1985, est fondée sur ce qu’il en coûte pour posséder un bungalow individuel (soit une référence raisonnable pour le marché canadien de l'habitation) à la valeur de marché. D’autres types d'habitation sont aussi représentés dans la mesure, notamment la maison à deux étages et l’appartement en copropriété. Plus la mesure est élevée, plus il en coûte cher pour acquérir et détenir une propriété, selon les valeurs du marché. Ainsi, une mesure d’accessibilité de 50 % signifie que les coûts de propriété, y compris les versements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers, absorbent 50 % du revenu mensuel avant impôts d’un ménage type.

Il est important de noter que la mesure de RBC vise à évaluer les coûts de propriété associés à l'achat d'une maison selon la valeur actuelle sur le marché. Elle ne représente pas les coûts réels payés par les propriétaires actuels, la grande majorité d'entre eux ayant acheté leur maison par le passé selon des valeurs considérablement différentes de celles en cours dans les derniers mois.

Quelques faits saillants du sondage pour l'ensemble du Canada :

Colombie-Britannique : Amélioration générale de l'accessibilité

  • L'accessibilité à la propriété dans la province s'est améliorée dans toutes les catégories au deuxième trimestre ; les maisons à deux étages et les copropriétés ont atteint leur meilleur niveau depuis la fin de 2009. Les mesures d'accessibilité de RBC pour la Colombie-Britannique ont reculé de 0,9 à 2,0 points de pourcentage. Malgré cela, la propriété d'une maison à la valeur de marché dans une région comme Vancouver demeure très peu accessible pour le ménage moyen.

Alberta : L'accessibilité à la propriété demeure intéressante

  • De manière générale, la hausse des prix dans la province n'a pas inquiété les acheteurs de maison de l'Alberta au deuxième trimestre, car la diminution des taux hypothécaires et la solide croissance du revenu des ménages ont contrebalancé cette hausse. L'accessibilité s'est améliorée de façon modérée dans la province : les mesures de RBC ont fléchi de 0,2 à 0,9 point de pourcentage.

Saskatchewan : Les acheteurs de maison subissent peu de pressions indues relativement à l'accessibilité

  • Le marché résidentiel dans la province a rebondi vigoureusement au deuxième trimestre, alors que les reventes ont atteint un nouveau sommet. En même temps, les mesures d'accessibilité de RBC en Saskatchewan ont diminué de 0,8 à 1,3 point de pourcentage, demeurant près de leur moyenne historique.

Manitoba : Hausse soudaine des nouvelles inscriptions ; l'accessibilité joue un rôle généralement neutre

  • Au Manitoba, le fait saillant a été l'augmentation soudaine du nombre de maisons à vendre. En effet, les nouvelles inscriptions ont grimpé pour atteindre presque 14 % de plus que l'année précédente. Les mesures d'accessibilité de RBC ont fléchi de 0,5 à 1,5 point de pourcentage, mais sont demeurées près des moyennes à long terme, ce qui indique que l'accessibilité a probablement un effet neutre sur les décisions d'achat dans la province.

Ontario : Les acheteurs ne se laissent pas troubler par les pressions exercées sur l'accessibilité

  • L'accessibilité à la propriété a très peu changé en Ontario au deuxième trimestre, et les acheteurs n'ont pas semblé s'inquiéter outre mesure du fait que l'accessibilité est demeurée assez peu favorable pour les maisons unifamiliales. La baisse des taux est le principal facteur expliquant le léger fléchissement des mesures de RBC pour l'Ontario, soit de 0,1 à 0,2 point de pourcentage.

Québec : L'amélioration de l'accessibilité contribue à freiner la détérioration sur le marché résidentiel

  • L'activité sur le marché de l'habitation au Québec, qui se détériorait depuis le début de 2012, s'est stabilisée au deuxième trimestre. Les reventes de maisons ont augmenté modérément et le nombre de maisons à vendre s'est accru. Au deuxième trimestre, les mesures d'accessibilité ont baissé dans la province, pour tous les types d'habitation, dans une proportion allant de 0,9 à 1,8 point de pourcentage. Cette amélioration de l'accessibilité a probablement contribué à stabiliser le marché dans une certaine mesure au dernier trimestre.

Provinces de l'Atlantique : Niveaux d'accessibilité intéressants

  • Les niveaux d'accessibilité se sont considérablement améliorés dans la région au deuxième trimestre, grâce à la diminution des taux hypothécaires et aux faibles pressions sur les prix. Les mesures de RBC pour les provinces de l'Atlantique ont chuté de 0,9 à 1,8 point de pourcentage.

Le rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété sera disponible en ligne dans son intégralité aujourd’hui à compter de 8 h (HE).

- 30 -

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Craig Wright, économiste en chef, Recherche économique RBC, 416 974-7457
Robert Hogue, économiste principal, Recherche économique RBC, 416 974-6192
Raymond Chouinard, Médias et relations publiques, 514 874­6556

[an error occurred while processing this directive]