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Les acheteurs de maison n'ont pas les moyens de s'installer dans les quartiers de choix du grand Toronto

La pénurie de maisons individuelles dans les quartiers bien établis est un facteur déterminant de la hausse du prix des maisons dans cette région, selon un nouveau rapport

TORONTO, le 2 décembre 2013 — Les prix des maisons dans la région du Grand Toronto (RGT) continuent d'augmenter. Cette situation est en partie attribuable à l'offre limitée de maisons individuelles dans les quartiers bien établis, selon Priced Out (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre), le nouveau rapport du Pembina Institute copublié par RBC.

Ce rapport indique qu'il n'y a aucune pénurie de terrains dans la RGT pour construire des maisons individuelles en prévision de l'accroissement de 44 % de la population que l'on prévoit au cours des 25 prochaines années. Cependant, les terrains disponibles sont majoritairement situés à l'extérieur de la ville de Toronto et des autres principaux centres d'emploi de la RGT.

La relative rareté des maisons individuelles abordables a poussé les acheteurs qui souhaitent habiter dans un quartier bien établi de la RGT vers les immeubles collectifs, comme les copropriétés. En 2011, les immeubles de cinq étages ou plus représentaient 41 % des logements existants à Toronto, alors que les maisons individuelles représentaient un peu moins de 25 %.

« La demande de maisons individuelles dans les quartiers bien établis de la RGT a surpassé l'offre, ce qui entraîne une hausse des prix à ces endroits, explique Cherise Burda, directrice générale des politiques du Pembina Institute en Ontario. Bon nombre d'acheteurs doivent choisir entre une copropriété dans un quartier où ils pourront se déplacer à pied ou par transport en commun, et une maison individuelle située à un endroit où ils dépendront de leur voiture. »

Parmi les autres facteurs qui ont une incidence sur le prix des maisons, on trouve une solide économie, de faibles taux d'intérêt et une réglementation hypothécaire favorable. Les recherches présentées dans le rapport ne permettent pas de conclure que les politiques provinciales d'aménagement du territoire, dont le Plan de la ceinture de verdure et le plan de développement de la région élargie du Golden Horseshoe, restreignent le lotissement résidentiel et contribuent à la hausse du prix des maisons.

Dans son plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre), Recherche économique RBC fait remarquer que le marché du logement de la RGT a enregistré un solide rebond jusqu'à présent cette année, malgré la légère pression exercée sur l'accessibilité.

« L'accessibilité à la propriété immobilière dans la RGT demeure beaucoup plus raisonnable aujourd'hui qu'en 1990, après qu'une surchauffe du marché et une hausse subite du prix des maisons à la fin des années 1980 ont rendu le marché beaucoup moins abordable, indique Robert Hogue, premier économiste, RBC. Par comparaison, la copropriété exerce une pression financière moins importante sur les acheteurs, ce qui explique en partie leur intérêt marqué pour les copropriétés au cours des dernières années. Actuellement, la propriété d'une maison individuelle n'est pas accessible pour de nombreux acheteurs à Toronto et dans les quartiers de banlieue convoités. »

Le rapport Priced Out s'inscrit dans le cadre d'une série qui examine les facteurs influençant la façon dont nous vivons dans la ville et ses banlieues. D'après l'étude de RBC et du Pembina Institute sur l'emplacement des maisons (ouvre un site Web externe dans une nouvelle fenêtre), présentée en 2012, plus de 80 % des résidents de la RGT renonceraient à une grande maison avec cour pour vivre dans un quartier « bien situé » où ils peuvent utiliser le transport en commun, se déplacer à pied et réduire leur temps de déplacement. Cependant, plus de 70 % des résidents de la RGT ont choisi leur emplacement actuel parce qu'il était abordable, et non par préférence.

Le Pembina Institute
Le Pembina Institute est un groupe de réflexion national sans but lucratif consacré à faire avancer des solutions énergétiques durables au moyen d'activités de recherche, d'éducation, de services-conseils et de promotion. Il favorise la durabilité environnementale, sociale et économique dans l'intérêt public en élaborant des solutions pratiques destinées aux collectivités, aux particuliers, aux gouvernements et aux entreprises. Le Pembina Institute est un chef de file en matière de recherche axée sur les politiques et d'éducation dans les domaines des changements climatiques, des enjeux énergétiques, de l'économie verte, de l'efficacité énergétique et de l'économie d'énergie, de l'énergie renouvelable ainsi que de la gouvernance environnementale.

RBC
Chef de file du marché du crédit hypothécaire résidentiel, RBC permet à des milliers de Canadiens d'acheter leur première maison ou leur prochaine maison, de rénover ou de gérer leur financement domiciliaire actuel. De plus, RBC offre des produits et des services écologiques à ses clients, et fait la promotion des pratiques de prêts responsables dans le cadre de son engagement à l'égard de la durabilité environnementale décrit dans la Stratégie RBC en matière d’environnement.

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Vous trouverez la version intégrale du rapport Priced Out (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) ici (en anglais seulement).

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Cherise Burda
Directrice générale des politiques - Ontario, Pembina Institute
416 824-0256
cheriseb@pembina.org

Bernard Rudny
Chef des communications, Pembina Institute
416 993-2455
bernardr@pembina.org

Jackie Braden
Directrice générale, Marque et communications, RBC
416 974-1724
jackie.braden@rbc.com

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