À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > L'amélioration de l'économie mondiale devrait soutenir la croissance canadienne, selon recherche économique RBC
TORONTO, le 17 septembre 2013 Après une période de faiblesse qui a pris fin tard en 2012, l'économie canadienne devrait croître à un rythme supérieur à son potentiel dans la deuxième moitié de 2013 et en 2014, selon le dernier rapport Perspectives économiques et financières publié aujourd'hui par les Services économiques RBC. En raison des taux d'intérêt qui demeurent faibles et de la forte demande pour les exportations, RBC prévoit une croissance du PIB réel de 1,8 % en 2013 et de 2,8 % en 2014.
Les exportations ont enregistré leur plus forte hausse depuis la fin de 2011 au premier trimestre de 2013, et elles ont poursuivi leur croissance au deuxième trimestre. RBC s'attend à des chiffres encore plus élevés pour les exportations canadiennes à mesure que l'économie mondiale s'accélérera.
« À mesure que se raffermira la croissance économique, l'amélioration du marché immobilier aux États-Unis, la hausse des ventes de véhicules automobiles et l'augmentation de l'investissement des entreprises dans la machinerie aux États-Unis renforceront la demande d'exportations canadiennes provenant de la zone euro et du Royaume-Uni », explique Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.
RBC indique qu'en dépit de l'extrême volatilité du marché de l'emploi jusqu'à présent en 2013, la moyenne sur six mois donne une indication plus exacte de l'état du marché au Canada. En août 2013, le Canada avait enregistré des gains mensuels moyens de 12 100 emplois pour les six mois précédents.
« On s'attend à ce que ce rythme de création d'emplois augmente légèrement pendant la période visée par les prévisions, poursuit M. Wright. Ce soutien continu des dépenses des ménages de même que l'amélioration du contexte externe et la hausse des investissements permettront à la croissance du PIB d'ensemble de se raffermir en 2014. »
Le taux de chômage oscille à l'intérieur d'une fourchette étroite de 7,0 % à 7,2 % depuis novembre 2012, les données les plus récentes indiquant 7,1 % en août 2013. RBC prévoit que le rétrécissement graduel de l'écart de production s'accompagnera d'une réduction du taux de chômage pour atteindre 6,6 % d'ici la fin de 2014.
La politique monétaire continue de soutenir l'économie, le taux du financement à un jour de la Banque du Canada demeurant à 1,0 %. Selon RBC, l'économie canadienne atteindra son plein potentiel dans la première moitié de 2015, alors que l'inflation s'approchera de la cible de 2,0 %. De plus, RBC prévoit que l'activité immobilière résidentielle ralentira et que la récente tendance baissière de la croissance des prêts hypothécaires continuera de soutenir ce que la Banque du Canada appelle « lévolution constructive des déséquilibres du secteur des ménages ».
Compte tenu de la conjoncture, RBC soutient que la Banque du Canada amorcera un retrait de ses mesures de relance dans la deuxième moitié de l'an prochain, pour tenir compte du décalage entre les changements de taux et leur incidence sur l'activité économique. RBC prévoit donc que le taux du financement à un jour se maintiendra à 1,0 % en 2013, mais que la banque centrale haussera probablement ses taux de 50 points de base dici la fin de 2014.
Le dollar canadien s'est négocié récemment à contre-courant de l'humeur des investisseurs, alors que l'appétit de risque continue d'alterner avec l'évitement du risque. Les prix des produits de base demeurent plutôt stables, ceux des minéraux et des métaux affichant une baisse constante et à ceux de l'énergie remontant. Cela dit, selon RBC, les variations des prix des produits de base ne donnent aucune indication claire aux investisseurs qui s'intéressent à la monnaie canadienne.
« À moins que les prix des produits de base ne rebondissent, nous prévoyons que le dollar canadien maintiendra sa tendance à la baisse d'ici la fin de 2013, affirme M. Wright. L'an prochain, à mesure que l'économie prendra de l'expansion, le cours du dollar canadien devrait se rapprocher de celui du dollar américain. »
Sur le plan provincial, RBC continue de penser que les provinces dont l'économie est axée sur les ressources naturelles, notamment Terre-Neuve-et-Labrador, suivie de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, demeureront en tête des taux de croissance en 2013. Dans toutes les autres provinces, le rythme de la croissance économique se tiendra sous la moyenne nationale de 1,8 %.
Le texte complet des Perspectives
économiques et financières de RBC peut être
consulté à compter de 8 h, HE. Un document distinct
intitulé Perspectives
provinciales, produit par les Services économiques
RBC, évalue les provinces en termes de croissance économique,
de croissance de l'emploi, de taux de chômage, de ventes
au détail, de mises en chantier et d'indices des prix
à la consommation.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Craig Wright,
Recherche économique RBC, 416 974-7457
Paul Ferley,
Recherche économique RBC, 416 974-7231
Raymond Chouinard,
Médias et relations publiques,
RBC, 514 874-6556