À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > Les maisons canadiennes sont légèrement moins abordables au deuxième trimestre de 2013, selon Recherche économique RBC
TORONTO, le 27 août 2013 La propriété d’une maison au Canada est devenue légèrement moins abordable au deuxième trimestre de 2013, selon le dernier rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié aujourd’hui par Recherche économique RBC. La détérioration de l’accessibilité n’a cependant pas nui à l’activité : partout au pays, les reventes de propriétés et les mises en chantier ont affiché une vigueur renouvelée depuis le printemps, ce qui a compensé en partie le ralentissement qui a eu lieu dans la deuxième moitié de 2012 et au début de 2013.
« Les acheteurs de maison ne semblent pas avoir été découragés par la légère détérioration de l’accessibilité ; le marché a repris un certain élan au deuxième trimestre en affichant une hausse de 6,4 % des reventes de propriétés, indique Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. À court terme, les reventes devraient se stabiliser près des niveaux modérés enregistrés récemment, à moins que le gouvernement fédéral apporte d’autres modifications aux politiques du logement. »
La mesure d’accessibilité à la propriété de RBC exprime la proportion du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de possession d’une propriété appartenant à une catégorie précise, selon les valeurs actuelles du marché (une augmentation de la mesure représente une diminution de l’accessibilité à la propriété).
Pendant le deuxième trimestre de 2013, les mesures d’accessibilité nationales ont augmenté dans deux des trois catégories de propriétés suivies. La mesure de RBC a augmenté de 0,3 point de pourcentage pour le bungalow individuel et de 0,4 point de pourcentage pour la maison à deux étages standard, pour atteindre 42,7 % et 48,4 %, respectivement. La mesure relative à la copropriété standard est restée inchangée, à 27,9 %.
Le rapport de RBC indique que par les années passées, l’écart entre l’offre et la demande était relativement plus serré pour les maisons unifamiliales que pour les copropriétés. Par conséquent, une pression à la hausse plus importante a constamment été exercée sur les coûts de propriété des maisons unifamiliales. L’effet cumulatif de ces pressions variables a été de ramener les niveaux d’accessibilité sous leur moyenne historique pour les bungalows, et en particulier pour les maisons à deux étages, alors que les niveaux sont demeurés plus ou moins conformes à la moyenne pour les appartements en copropriété.
« Le portrait à deux vitesses de l’accessibilité que l’on observe à l’échelle nationale reflète principalement les conditions dans les trois plus grands marchés du Canada, soit Toronto, Montréal et Vancouver. Il est devenu plutôt difficile pour un ménage type d’être propriétaire d’un bungalow ou d’une habitation à deux étages dans ces villes, explique M. Wright. Il est important de noter qu’il n’y a pas beaucoup de signes indiquant que la propriété d’une maison, peu importe son type, est hors d’accès pour les ménages dans d’autres marchés locaux. »
Qu’est-ce qui permet de garder l’accessibilité à la propriété à un niveau généralement acceptable pour les acheteurs du Canada ? D’après RBC, ce sont les taux d’intérêt exceptionnellement faibles en cours. RBC prévoit que la Banque du Canada maintiendra son taux du financement à un jour à 1,0 % pour le reste de 2013 et commencera à le hausser progressivement à compter du milieu de 2014, ce qui devrait atténuer en grande partie le risque de détérioration importante des niveaux d’accessibilité.
La plupart des marchés locaux du Canada ont affiché un certain fléchissement de l’accessibilité au deuxième trimestre de 2013. La détérioration la plus notable est à Vancouver, où, après quatre trimestres d’amélioration pratiquement constante, les segments des bungalows et des maisons à deux étages ont enregistré une diminution considérable de l’accessibilité. Dans les autres marchés, l’érosion s’est généralement avérée peu importante, à l’exception du segment des bungalows individuels à Edmonton.
Voici la mesure d’accessibilité à la propriété de RBC pour le bungalow individuel étalon dans les plus grandes villes du Canada : 82,1 % à Vancouver (hausse de 2,2 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent) ; 54,5 % à Toronto (hausse de 0,5 point de pourcentage) ; 38,1 % à Montréal (baisse de 0,7 point de pourcentage) ; 37,1 % à Ottawa (hausse de 0,5 point de pourcentage) ; 34,0 % à Edmonton (hausse de 1,8 point de pourcentage) ; 33,0 % à Calgary (inchangé).
La mesure d’accessibilité à la propriété, que RBC calcule depuis 1985, est fondée sur le montant qu’il en coûte pour posséder un bungalow individuel, la référence raisonnable pour le marché canadien de l’habitation, selon les valeurs du marché. D’autres catégories de propriétés sont aussi représentées dans la mesure, notamment la maison de deux étages et l’appartement en copropriété. Plus la mesure est élevée, plus il en coûte cher d’acquérir et de détenir une propriété, selon les valeurs du marché. Ainsi, une mesure d’accessibilité de 50 % signifie que les coûts de propriété, y compris les versements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers, absorbent 50 % du revenu mensuel avant impôts d’un ménage type.
Le rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété sera disponible dans son intégralité aujourd’hui à compter de 8 h (HE) à l’adresse www.rbc.com/economie/ .
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Craig Wright, premier
vice-président et économiste en chef,
Recherche économique RBC, 416 974-7457
Robert Hogue, premier
économiste, RBC, 416 974-6192
Raymond Chouinard,
directeur général, Médias et relations publiques,
RBC, 514 874-6556