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Selon les services économiques RBC, l'accessibilité à la propriété au Canada continue d'exercer une légère pression sur les acheteurs potentiels

Québec (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre)

TORONTO, le 23 mai 2013— Les pressions exercées par l'accessibilité sur le marché canadien de l'habitation au premier trimestre de 2013 sont demeurées modérées, l'accessibilité à la propriété étant stable depuis le début de 2010, selon le dernier rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) publié par Recherche économique RBC. L'accessibilité à la propriété est restée pratiquement inchangée, les taux hypothécaires, le prix des propriétés et le revenu des ménages étant essentiellement les mêmes.

« Le marché canadien de l'habitation a beaucoup ralenti au cours de la dernière année, mais il est de plus en plus évident que ce ralentissement tire à sa fin, a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Une importante correction des prix à l'échelle nationale ne semble pas à craindre tant que l'accessibilité demeurera raisonnablement bonne. »

La mesure d’accessibilité à la propriété de RBC exprime la proportion du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de possession d'une propriété appartenant à une catégorie précise, selon les valeurs actuelles du marché (une augmentation de la mesure représente une diminution de l'accessibilité à la propriété).

RBC estime que lors des replis antérieurs du marché immobilier canadien, la mesure d’accessibilité pour la propriété de référence, le bungalow individuel, a grimpé la plupart du temps au-dessus de la barre des 44,5 % avant que les prix chutent de plus de 5 % (du sommet au creux). Établie à 42,5 % (une hausse de 0,3 %) pour le premier trimestre de l'année, la mesure d’accessibilité pour le bungalow est demeurée inférieure à ce seuil critique.

Au premier trimestre de 2013, les mesures nationales sont demeurées inchangées dans les deux autres catégories de propriétés suivies. Les mesures de RBC pour la maison de deux étages standard et l’appartement en copropriété standard se sont maintenues respectivement à 48 % et 28,1 %.

Selon RBC, les taux hypothécaires exceptionnellement bas expliquent en grande partie le fait que les propriétés soient restées relativement abordables.

« Bien que les niveaux d'accessibilité soient encore acceptables, nous tiendrions un tout autre discours si les taux d'intérêt augmentaient soudainement de façon importante. Heureusement, une montée des taux est peu probable pour l'instant, a ajouté M. Wright. À notre avis, les taux d'intérêt au Canada demeureront bas pour les deux prochaines années. Nous nous attendons à ce que la Banque du Canada commence graduellement à augmenter le taux cible du financement à un jour au milieu de 2014. »

RBC souligne que la hausse des taux d'intérêt coïncidera avec un dynamisme accru de l'économie canadienne. Un tel dynamisme est indissociable d'une augmentation plus importante du revenu des ménages, laquelle contrebalancera l'effet négatif de cette conjoncture économique sur l'accessibilité à la propriété.

Le marché de l'habitation a nettement ralenti depuis l'an dernier. Les reventes de propriétés ont chuté de 13 % à l'échelle nationale au cours du premier trimestre de l'année, comparativement à la même période en 2012. RBC observe que le repli est surtout survenu au cours des mois suivant les changements apportés par le gouvernement à la réglementation en matière d'assurance prêt hypothécaire, en juillet dernier. Les activités semblent s'être stabilisées depuis – les reventes du premier trimestre correspondent à celles du quatrième trimestre de 2012.

Les prix des maisons au Canada ont fléchi après avoir atteint un sommet en juin 2012, mais ils se sont généralement maintenus jusqu'à maintenant en 2013 grâce à l'équilibre des marchés canadiens. RBC indique que le ralentissement de la demande de la dernière année a été accompagné d'une diminution de l'offre de maisons à vendre, ce qui a permis de maintenir l'équilibre.

RBC prévoit que le marché demeurera peu dynamique cette année. Un certain raffermissement serait néanmoins possible alors que les effets négatifs de la nouvelle réglementation sur l'assurance prêt hypothécaire se dissipent graduellement.

Au chapitre de l'accessibilité, nous observons certains écarts entre les marchés locaux du Canada au cours du premier trimestre de 2013, mais ces changements sont minimes dans la plupart des cas. Vancouver demeure, et de loin, le marché le moins abordable au pays. RBC souligne que, dans une moindre mesure, le coût des propriétés à Toronto et à Montréal est un peu trop élevé pour le budget d'un ménage type, plus particulièrement dans les segments des maisons unifamiliales. Les autres marchés locaux suivis par RBC maintiennent des niveaux d'accessibilité peu préoccupants.

Dans les grandes villes canadiennes, la mesure d’accessibilité de RBC pour la propriété de référence, le bungalow individuel, s’est établie aux niveaux suivants : Vancouver, 82,3 % (en hausse de 0,1 % par rapport au trimestre précédent) ; Toronto, 53,8 % (en hausse de 0,8 %) ; Montréal, 40,1 % (en hausse de 0,6 %) ; Ottawa, 39,1 % (en hausse de 0,1 %) ; Calgary, 38,7 % (en hausse de 0,8 %) ; Edmonton, 30,4 % (en baisse de 0,2 %).

La mesure d’accessibilité à la propriété, que RBC calcule depuis 1985, est fondée sur le montant qu’il en coûte pour posséder un bungalow individuel, la référence raisonnable pour le marché canadien de l'habitation, selon les valeurs du marché. D’autres catégories de propriétés sont aussi représentées dans la mesure, notamment la maison de deux étages et l’appartement en copropriété. Plus la mesure est élevée, plus il en coûte cher d’acquérir et de détenir une propriété, selon les valeurs du marché.

Ainsi, une mesure d’accessibilité de 50 % signifie que les coûts de propriété, y compris les versements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers, absorbent 50 % du revenu mensuel avant impôts d’un ménage type.

Faits saillants pour l'ensemble du Canada :

  • Colombie-Britannique (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) :l'accessibilité à la propriété s'améliore, mais elle est encore très limitée

    Les coûts de propriété dans la province se sont légèrement assouplis au premier trimestre, mais les acheteurs sont encore loin de jouir de niveaux d'accessibilité plus proches des moyennes historiques. Les mesures de RBC ont affiché une baisse de 0,4 % pour les bungalows et de 1,3 % pour les maisons de deux étages. La mesure relative aux appartements en copropriété est restée la même.

  • Alberta (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) : la légère détérioration de l'accessibilité ne dissuade pas vraiment les acheteurs.

    Le revenu des ménages de la province étant élevé, cette détérioration n'a pas perturbé les acheteurs au premier trimestre. Le marché de l'Alberta demeure l'un des meilleurs au Canada, malgré la faible augmentation de la mesure d'accessibilité de 0,2 % pour tous les types de propriétés suivis par RBC.

  • Saskatchewan (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) : la province présente l'amélioration de l'accessibilité la plus importante au Canada

    Après avoir considérablement diminué au quatrième trimestre de 2012, les niveaux d'accessibilité de la Saskatchewan ont enregistré l'amélioration la plus importante au Canada au début de 2013. Les mesures de RBC ont affiché une baisse de 1,7 % pour les maisons de deux étages, de 1,0 % pour les bungalows et de 0,3 % pour les appartements en copropriété.

  • Manitoba (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) : la province présente un recul de l'accessibilité pour un deuxième trimestre consécutif

    Au premier trimestre de 2013, les niveaux d'accessibilité du Manitoba ont reculé pour un deuxième trimestre consécutif, bien que ces niveaux ne soient toujours pas préoccupants pour les acheteurs de la province. Les mesures de RBC pour tous les types de propriétés ont connu une augmentation modeste, soit une hausse de 0,8 % pour les bungalows, de 0,4 % pour les appartements en copropriété et de 0,2 % pour les maisons de deux étages.

  • Ontario (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) : les conditions d'accessibilité ont peu changé.

    Les conditions d'accessibilité en Ontario au premier trimestre de 2013 ont été, somme toute, une prolongation des récentes tendances, soit une détérioration de l'accessibilité dans les catégories des maisons unifamiliales et l'immobilité pour la catégorie des appartements en copropriété. Les mesures de RBC pour les bungalows et les maisons de deux étages ont augmenté de 0,4 %, tandis que la mesure relative aux appartements en copropriété est restée la même.

  • Quebec (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) : l'accessibilité à la propriété est mitigée

    Les niveaux d'accessibilité au Québec demeurent légèrement inférieurs aux moyennes historiques pour les maisons unifamiliales, ce qui pourrait expliquer l'hésitation des acheteurs à faire l'acquisition d'une propriété pendant la dernière année. Au premier trimestre de 2013, les mesures de RBC ont été disparates, avec une hausse de 0,4 % pour les bungalows et de 0,1 % pour les maisons de deux étages, et une baisse de 0,6 % pour les appartements en copropriété.

  • Provinces de l'Atlantique (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre) : l'affaiblissement du marché de l'habitation donne lieu à des niveaux d'accessibilité attrayants

    Les conditions du marché de l'habitation s'assouplissant de plus en plus, le pouvoir d'établissement des prix par les vendeurs a diminué, ce qui a donné lieu à des niveaux d'accessibilité relativement attrayants dans les provinces de l'Atlantique. Les mesures du premier trimestre ont augmenté légèrement pour toutes les catégories suivies par RBC, allant de 0,4 % à 0,6 %.

Le rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété sera disponible dans son intégralité aujourd’hui à compter de 8 h (HE) à l’adresse rbc.com/economie/ (ouvre un document PDF dans une nouvelle fenêtre).

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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef,
Recherche économique RBC, 416 974-7457

Robert Hogue, premier économiste, RBC, 416 974-6192

Raymond Chouinard, directeur général, Médias et relations publiques,
RBC, 514 874-6556

 

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