Sauter la barre de navigation du haut

À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > La moitié des américains affirment qu'il est plus difficile se trouver un emploi qu'il y a un an, selon

La moitié des américains affirment qu'il est plus difficile se trouver un emploi qu'il y a un an, selon

Malgré les inquiétudes liées à l'emploi, le niveau de confiance des consommateurs est en hausse pour le mois d'avril

NEW YORK, le 31 mars 2011—  Selon l'indice RBC des perspectives de consommation de ce mois-ci, la moitié des consommateurs américains (49 %) affirment éprouver maintenant plus de difficulté à se trouver un emploi comparativement au même moment l'an dernier. Seulement 14 % estiment qu'il est maintenant plus facile de se trouver un emploi, et le tiers (37 %) croient que les conditions n'ont pas changé. Ces résultats sont tirés d'un sondage réalisé auprès de 1 000 Américains.

« Le sous-indice de l'emploi, qui a enregistré une légère hausse ce mois-ci, est demeuré juste au-delà du point d'équilibre au cours des cinq derniers mois. Cette situation laisse entendre que les gains au chapitre de l'emploi resteront probablement modérés à court terme, a affirmé Tom Porcelli, économiste en chef - États-Unis, RBC Marchés des Capitaux. En outre, de tous les consommateurs qui sont sous-employés ou sans travail, ou qui connaissent quelqu'un dans cette situation, seulement 48 % sont disposés à changer de carrière ou à acquérir de nouvelles compétences. Ces résultats sous-entendent que les demandeurs d'emploi n'ont pas complètement baissé les bras, ce qui a probablement contribué à faire passer le taux de chômage naturel de 5 % à près de 7 %. Le processus d'intégration des chômeurs au marché du travail constituera peut-être une étape prolongée. »

L'affaiblissement durable du marché de l'habitation limite également les options pour les personnes sous-employées ou sans emploi. Seul le quart (23 %) des personnes qui se trouvent dans ces catégories sont prêtes à déménager là où il y a plus d'emplois alors que 20 % seraient disposées à déménager, mais affirment être moins susceptibles de le faire en raison de la difficulté de vendre leur maison.

« La récente analyse semble indiquer que la chute des prix de l'immobilier et les difficultés de vente pourraient limiter la mobilité des travailleurs, a expliqué M. Porcelli. En effet, 20 % des répondants ont affirmé qu'ils seraient prêts à déménager, mais qu'il leur serait difficile de vendre leur maison. Ce pourcentage est en accord avec les 23 % de propriétés résidentielles dont l'hypothèque résiduelle est supérieure à la valeur marchande de la propriété. »

Bien que les Américains éprouvent toujours des inquiétudes au sujet de l'emploi, la confiance des consommateurs a connu une hausse modérée en avril après avoir été en baisse au cours des trois mois précédents. L'indice RBC des perspectives de consommation est passé de 42,5 en mars à 44,8, soit une croissance de 2,3 points.

« La confiance des consommateurs s'est améliorée, mais elle demeure plutôt faible d'un point de vue historique, a précisé M. Porcelli. Alors que les événements évoluent toujours au Japon, il semblerait que la reprise américaine soit toujours sur la bonne voie. Néanmoins, l'instabilité persistante au Moyen-Orient et la montée des prix de pétrole qui en a résulté ont continué de plomber la confiance globale. »

Ce mois-ci, la hausse de l'indice RBC des perspectives de consommation s'est accompagnée d'une amélioration dans les cinq sous-indices. L'amélioration des perspectives des consommateurs tire principalement sa source du sous-indice de la conjoncture, qui est passé de 32,4 le mois dernier à 35,9 en avril, un sommet qui n'avait pas été atteint depuis janvier 2010. Alors que 13 % des répondants qualifient leur situation financière actuelle de solide, le pourcentage de ceux qui la jugent faible est passé de 47 % le mois dernier à 41 % ce mois-ci, soit le plus bas résultat enregistré en plus d'un an.

« De tous les indicateurs sous-jacents, celui-ci est le plus fiable en ce qui concerne les prévisions liées aux dépenses de consommation, a indiqué M. Porcelli. Alors que nous détenons les deux tiers des données économiques du premier trimestre, il semblerait que les dépenses de consommation augmenteront de 3 %. L'indice RBC des perspectives de consommation semble indiquer que les dépenses ont diminué en mars, mais compte tenu de la remontée marquée de la conjoncture ce mois-ci, toute diminution observée ne sera qu'un petit irritant qui n'aura pas d'incidence sur la tendance haussière. »

De plus, le sous-indice de l'emploi a enregistré une faible hausse pour s'établir à 51,8 alors qu'il se situait à 50,1 en mars. Le sous-indice des prévisions a enregistré une légère hausse, passant de 53,6 en mars à 54,5 en mars. Le sous-indice des investissements s'est grandement amélioré, passant de 36,3 le mois dernier à 39,5. Le pessimisme des consommateurs au sujet de leur capacité d'investir en vue d'objectifs à long terme a atteint des niveaux qui n'ont pas été vus depuis décembre 2010. Pour avril, 31 % des répondants estiment que la période n'est pas propice aux investissements boursiers alors que 39 % étaient de cet avis en mars.

Créé en décembre 2010, le sous-indice des prévisions inflationnistes n'entre pas dans le calcul de l'indice RBC des perspectives de consommation. Il n'a d'ailleurs pratiquement pas bougé, passant de 77,4 en mars à 77,2. Les consommateurs s'attendent à voir grimper les prix dans toutes les principales catégories, à l'exception du secteur immobilier.

Malgré la confiance retrouvée des consommateurs, l'avenir du pays à long terme continue d'inspirer des craintes. Les deux tiers des Américains (67 %) estiment que leur pays est sur la mauvaise voie, la même proportion qu'en mars et le douzième mois consécutif où elle se situe au-dessus de la barre des 60 %.

L'indice RBC des perspectives de consommation aux États-Unis
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux États-Unis, qui offre le portrait le plus à jour et le plus complet des perspectives des consommateurs américains, s'appuie sur des données recueillies au moyen d'entrevues auprès d'un échantillon national représentatif composé de 1 000 Américains d'âge adulte. Le sondage est réalisé par Ipsos, deuxième plus grande société mondiale de sondages et d'études de marché, sur une période de plusieurs jours chaque mois. Les résultats dont fait état le présent communiqué ne sont que quelques-unes des conclusions du sondage réalisé par Ipsos du 24 au 27 mars 2011 auprès de 1 006 Américains d'âge adulte. Les résultats du sondage qui permet d'établir l'indice RBC des perspectives de consommation aux États-Unis sont communiqués dans les 36 heures suivant les entrevues en ligne avec les répondants américains composant l'échantillon. L'échantillon est établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population des États-Unis selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif.

- 30 -

Personne-ressource:
Raymond Chouinard, 514 874-6556

[an error occurred while processing this directive]