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L’Indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada est en hausse, reflétant ainsi l’optimisme prudent des Canadiens

Trois Canadiens sur quatre règlent leurs dépenses des Fêtes avec de l’argent qu’ils ont déjà à leur disposition, sans s’endetter

TORONTO, le 5 janvier 2010L’indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada a enregistré une hausse de huit points de pourcentage en décembre, reflétant ainsi le fait que les consommateurs sont moins enclins à reporter des achats importants, et que leurs craintes à l’égard de l’emploi ont considérablement baissé. En ce début d’année, la plupart des Canadiens font preuve de prudence sur le plan financier ; en effet, trois Canadiens sur quatre (75 %) règlent leurs dépenses des Fêtes avec de l’argent qu’ils ont déjà à leur disposition plutôt que de s’endetter, et la plupart d’entre eux (58 %) ne prévoient pas magasiner pour profiter des soldes d’après les Fêtes en janvier.

En ce moment, les Canadiens sont divisés en ce qui a trait à l’état général de l’économie : 51 % d’entre eux estiment que l’économie est en bon état, et 49 %, qu’elle est en mauvais état. Trois Canadiens sur cinq (60 %) s’attendent à ce que l’état de l’économie canadienne s’améliore au cours de la prochaine année, tandis que seulement 17 % d’entre eux s’attendent à ce qu’il se détériore. Cet optimisme se reflète également dans la baisse marquée du pourcentage de Canadiens qui prévoient reporter des achats importants, comme une voiture, des appareils électroménagers ou des vacances, en raison de la conjoncture économique actuelle (47 % en décembre, par rapport à 63 % en novembre).

« Les Canadiens sont plus optimistes ; toutefois, comme le démontre l’indice, ils restent avant tout préoccupés par la gestion de leurs dépenses courantes, et nombre d’entre eux trouvent qu’il est difficile d’épargner en vue de la retraite ou pour les études de leurs enfants », a déclaré David McKay, chef de groupe, Services bancaires canadiens, RBC. « En 2010, nous continuerons d’offrir à nos 10 millions de clients des conseils qui les aideront à épargner de l’argent, à gagner du temps et à faire fructifier leurs placements », a-t-il ajouté.

Voici, à l’échelle nationale, quelques faits saillants tirés du rapport :

  • Craintes à l’égard de l’emploi : Un Canadien sur cinq (21 %) a déclaré qu’un membre de son foyer a exprimé la crainte de perdre son emploi ou d’être mis à pied, ce qui représente une baisse considérable par rapport à un Canadien sur quatre (27 %), le mois dernier. À l’exception de la Colombie-Britannique, où elles restent inchangées, les craintes à l’égard de l’emploi sont en baisse dans l’ensemble du pays. C’est au Manitoba et en Saskatchewan (7 %) et dans les provinces de l’Atlantique (10 %) qu’elles sont les plus basses.

  • Situation financière personnelle (résultats globaux) : Le pourcentage de Canadiens qui estiment que leur situation financière s’est détériorée, par rapport à il y a trois mois, reste plutôt constant (38 % en décembre, comparativement à 39 % en novembre). Toutefois, on remarque une légère hausse du pourcentage de Canadiens qui estiment que leur situation financière s’améliorera au cours des trois prochains mois (30 % en décembre, par rapport à 27 % en novembre). En ce qui a trait au long terme, les Canadiens sont plus optimistes ; en effet, plus de quatre Canadiens sur dix (43 %) s’attendent à ce que leur situation financière s’améliore au cours de la prochaine année (comparativement à 38 % en novembre).
  • Taux d’intérêt : Une majorité de Canadiens (57 %) s’attendent à une hausse des taux d’intérêt au cours des six prochains mois, ce qui représente une augmentation importante par rapport à novembre (52 %). Quatre Canadiens sur dix (38 %) s’attendent à ce que les taux d’intérêt restent stables au cours de cette même période.

« Comme il a été souligné dans nos récentes prévisions économiques, on prévoit une croissance de l’économie canadienne, avec une hausse du PIB réel de 2,6 % en 2010 et de 3,9 % en 2011 », a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. « Bien que nous ne soyons pas encore au bout de nos peines, des améliorations sur le marché de l’emploi en 2010 contribueront à une baisse éventuelle du taux de chômage et soutiendront les dépenses de consommation », a-t-il conclu.

L’indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada
L’indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada, dont les données sont comparées à des données de novembre 2009, s’appuie sur les résultats d’un sondage en ligne effectué par Ipsos Reid du 8 au 11 décembre 2009 auprès de 1 018 Canadiens d’âge adulte. Ces données constituent l’aperçu le plus actuel et le plus complet des attitudes des consommateurs en ce qui a trait à leurs finances et à l’état de l’économie canadienne. Les résultats proviennent d’un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés afin d’assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d’erreur de ± 3,1 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l’on aurait obtenu si l’ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée.

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Personnes-ressources, médias :
Rina Cortese, Communications, RBC, 416 974-6970
Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC, 514-874-6556

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