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Dans toute société, même la plus utopique, chaque adulte bien portant doit accomplir un travail utile, et ce le plus souvent sous la direction ou les ordres d’un autre. Tout le monde ne peut, ni ne veut, être patron ou contremaître.

L’ancienne division du travail en travail manuel et en travail de bureau ne vaut plus. Beaucoup d’employés de l’industrie sont moins exactement des travailleurs manuels que le médecin ou l’épicier, par exemple.

Aujourd’hui, les rapports et les tableaux statistiques sur le travail et la main-d’oeuvre divisent plutôt la population active d’un pays en deux catégories : « administration et professions libérales » et « autres ».

Sur les 4,085,000 personnes que comptait la population active du Canada au moment du recensement de 1951, un peu plus de 4 p. 100 seulement appartenaient à la première catégorie et 95.7 p. 100 à la seconde. Dans les statistiques de 1957 sur l’impôt des particuliers, seulement 6 p. 100 des contribuables canadiens étaient inscrits comme « ingénieurs-conseils, architectes, avocats, notaires, médecins, chirurgiens, comptables, dentistes, autres professions libérales, propriétaires de commerces ». Quatre-vingt-quatorze pour cent des contribuables sont classés comme « autres ».

Il est donc évident, ainsi que le disait S.A.R. le prince Philip, en acceptant le titre de citoyen d’honneur de la ville de Londres, que « les sous-ordres apportent une importante contribution à la vie de leur pays ». Et c’est pourquoi il doit exister un art d’être employé comme il existe un art d’être patron.

Voici quelques-unes des qualités requises pour être un bon employé : la fidélité, la loyauté, l’enthousiasme, l’initiative, la tolérance et le jugement. Celui qui réunit cet ensemble de qualités dans son travail atteint au respect de soi, un des biens les plus précieux que puisse posséder l’être humain.

Élargir son horizon

Parce qu’on est employé, il n’est pas nécessaire d’être un lourdaud ou un routinier. Le travailleur qui a une idée du but général de l’industrie et de l’agriculture sera toujours un meilleur ouvrier et un homme plus heureux que celui qui travaille à l’aveuglette et au jour le jour.

C’est par son imagination que l’homme se distingue des autres créatures, et son imagination peut l’élever bien au delà de la portée de ses mains d’ouvrier. Il est cohéritier avec toute l’humanité de la grande aventure intellectuelle et scientifique qui le libère graduellement du travail pénible et de la maladie. Il développe, de génération en génération, les qualités de l’âme et de l’esprit qui le différencient de plus en plus des animaux.

L’homme qui cherche à élargir sa vie envisagera les choses de loin. Il ne jugera pas de son état actuel par une situation ou un incident isolé. Les changements vraiment importants ne se voient pas au bout de quelques jours ou de quelques semaines. Les grands progrès s’accomplissent petit à petit.

Robert Louis Stevenson, ce frêle génie que la maladie obligeait souvent à quitter les lieux qu’il aimait et à s’exiler dans la solitude, connaissait bien toute la valeur de la juste appréciation des choses. Il écrivit un essai, intitulé On the Enjoyment of Unpleasant Places, dans lequel il nous dit que « les choses que l’on examine patiemment sous toutes leurs faces, l’une après l’autre, finissent en général par en présenter une qui est belle ».

En suivant ce principe, le travailleur en bleus ou en salopettes, s’il est habile et ambitieux, pourra élargir les horizons de son métier. Il saura tirer parti de son propre milieu et suivre, non pas la voie la plus facile, mais celle qui lui offre le plus de possibilités de se perfectionner.

Il ne pourra peut-être pas changer grand-chose aux prix de fabrique ou au volume de production de sa compagnie, mais il ne dépend que de lui de pouvoir être fier de la rapidité, de la qualité et de la quantité de son travail, du produit de son temps et de sa compétence.

En effet, si humble que soit son travail, l’ouvrier peut en tirer de la fierté, car il n’y a pas de sot métier et l’emploi le plus ennuyeux sur terre est toujours intéressant par certains côtés. Il exercera son art pratique comme s’il s’agissait d’un art libéral, s’appliquant sans cesse à soigner la qualité et l’apparence du produit de ses mains. Il dédaignera la médiocrité, la camelote et le succès éphémère. Son travail aura un but, et ce but conférera de la dignité à tout ce qu’il fera.

Une loi de la vie

Le travail est une loi de la vie, et non pas une punition. « Je ne veux pas expier, disait Emerson, je veux vivre. »

Le travail est une nécessité économique, et il l’a toujours été depuis le Paradis terrestre, mais c’est aussi une nécessité psychologique. Ne pas travailler équivaut en somme à ne pas exister. Comme l’a affirmé sir Alfred Roberts à la Conférence d’étude du duc d’Edimbourg : le travail est une nécessité économique, une obligation sociale, un droit fondamental de l’homme et un moyen d’épanouissement personnel. Ce n’est que par le travail de tous les citoyens que la société peut subsister. Dans son Encyclique Quadregesimo Anno, S.S. le pape Pie XI écrivait en 1931 : « Personne n’ignore qu’aucune nation n’est jamais sortie de l’indigence et de la pauvreté pour atteindre à un degré plus élevé de prospérité, sinon par l’effort intense et combiné de tous ses membres, tant de ceux qui dirigent le travail que de ceux qui exécutent leurs ordres. »

On retrouve partout le travail, même dans les contes de fées. Le prince qui sauve la princesse, le courtisan qui démêle les écheveaux de soie, le sage qui devine les énigmes, tous travaillent pour mériter leur récompense. Peut-on imaginer un État où il n’y aurait pas de travail ? Et si un tel lieu existait, ses habitants seraient extrêmement malheureux.

Nos ancêtres vivaient dans une incertitude continuelle ; ils ne savaient jamais si l’instant d’après leur réservait la chance de tomber sur un bon repas ou le malheur d’être dévorés. Aujourd’hui, nous sommes plutôt exposés à croupir dans l’inertie de la sécurité relative, de l’insouciance du garçonnet qui est assuré de ses trois repas. Certains d’entre nous en sont même venus à penser que les seuls buts de la vie sont le plaisir et le confort.

L’homme qui cherche le bonheur dans le travail – et où le trouverait-il sinon là ? – doit accepter un nouveau rôle. Il n’est plus un mineur ni un invalide que l’on tient à l’abri du danger. Il doit décider quelle est l’attitude qu’il adoptera à l’égard de son travail, quels sont les buts qu’il veut atteindre et quelle est l’ardeur avec laquelle il désire le bonheur qu’il recherche.

Voici quelques préceptes qui pourront lui être utiles : avoir de l’idéal, prendre conseil des personnes compétentes, user de son bon jugement, reconnaître la nécessité de la discipline, avoir l’esprit large, croire en l’honnêteté et la pratiquer, faire son travail consciencieusement et avec compétence.

Les résultats d’une enquête publiés par l’Alexander Hamilton Institute semblent révéler l’absence de ces préceptes chez un grand nombre d’employés : sur 4,000 commis et employés de bureau congédiés par 76 entreprises commerciales, 10 p. 100 seulement furent renvoyés pour manque de compétence ou de connaissances ; les autres furent remerciés pour cause de négligence, de paresse ou d’inaptitude à coopérer.

La question de l’adaptation

Si vous avez l’impression que votre travail ne laisse pas libre champ à votre imagination, que vous êtes rempli d’idées qui demandent à s’exprimer, une heure d’appréciation personnelle vous permettra peut-être de trouver une issue.

Il ne faut pas vous attendre à ce que cet examen vous apporte la solution de votre problème. Mais si vous le faites en toute sincérité, il vous donnera une bonne idée de l’emploi auquel vos connaissances et votre habileté actuelles vous rendent apte, ainsi que des qualités que vous devez acquérir si vous voulez vous préparer à exercer un métier qui vous plaît.

Ce qui est encore plus important, cet examen vous révélera ce qui pourrait vous manquer pour exercer votre métier actuel avec compétence et satisfaction.

Naturellement, certaines personnes se refusent à une chose aussi révélatrice qu’un inventaire personnel, tout comme il y a des gens assez insensés pour remettre un examen médical à plus tard de crainte d’apprendre qu’ils ont une maladie redoutable.

Tout le monde n’est pas également bien doué en matière de caractéristiques physiques, mentales ou sociales. Accepter ce fait comme une chose toute naturelle c’est faire un grand pas vers le bonheur. Et il y a fort à parier que si vous couchez votre problème par écrit, il ne paraîtra pas aussi terrible que lorsqu’il s’agite dans votre tête d’une façon désordonnée.

Examinez votre travail

Faites aussi un examen de votre métier. Explorez-le en tous sens, comme si c’était un problème de mots croisés.

Vous serez peut-être surpris des résultats de cette enquête, que vous pouvez faire sans beaucoup d’effort et en très peu de temps. Réfléchissez à l’importance de votre emploi dans le produit ou le service que fournit votre compagnie ; songez aux avantages que ce produit ou ce service procure aux clients ; réfléchissez aussi à la contribution de votre compagnie au bien-être économique de votre ville, de votre province et de votre pays.

Soyez certain de bien connaître les faits avant de commencer à faire la critique de votre situation. Une décision vaut ce que valent les renseignements sur lesquels elle se fonde. Avant de pouvoir conclure que votre emploi est bon ou mauvais, il faut avoir une vue d’ensemble de la question. Il est plus satisfaisant – et moins embarrassant – de discuter avec l’esprit bourré d’idées que de s’engager dans une impasse avec des renseignements insuffisants pour appuyer sa cause. De toute façon, même lorsque les critiques contre son emploi ou son milieu de travail paraissent justifiées, il ne suffit pas d’essayer de démolir ce que d’autres ont édifié.

Si vous découvrez qu’il y a quelque chose à améliorer, étudiez sérieusement la situation. Recherchez les raisons cachées de l’objet de vos griefs : Quelles en sont les causes ? Peut-être existe-t-il un motif qui vous était inconnu ? Ensuite, formulez des idées pratiques, faites des suggestions qui prouveront avec évidence que vous n’avancez pas un jugement à la légère, mais une idée émise après mûre réflexion.

Responsabilité et discipline

La responsabilité est étroitement liée à l’expression de soi. Plus la possibilité de s’exprimer est grande, plus elle crée d’obligations.

Certains employés préfèrent ne pas accepter de responsabilités et se contentent de refaire indéfiniment les mêmes tâches simples. Mais l’acte même de vivre comporte une certaine responsabilité. Le devoir d’un homme ne saurait se limiter à éviter le blâme.

La vérité est que la nature a imposé à tout être vivant le devoir d’accepter les responsabilités qui conviennent à son âge et à ses capacités. L’ouvrier qui accepte toutes les responsabilités qui entrent dans le cadre de son métier ne fait pas simplement manifester un vif désir d’avancement ; il s’assure en même temps la satisfaction personnelle la plus profonde qui soit. Il prend place parmi les membres d’élite de la société.

La confiance en soi que procure l’acceptation des responsabilités est un signe de stabilité émotive, de volonté de faire face à la réalité, de foi en la valeur de son jugement, de l’habitude de prendre des décisions et d’en subir les conséquences.

Tout cela suppose de la discipline. Aucun employé ne doit se permettre de négliger les menus travaux et les procédés nécessaires. En montant l’échelle, le chef de service a appris à obéir afin de savoir commander.

Loyauté et dévouement

La responsabilité et la discipline sont des éléments importants de ce que nous appelons la loyauté, qui est, selon John Ruskin, « le mot le plus noble du répertoire des vertus sociales. »

La loyauté envers votre entreprise et vos compagnons de travail est essentielle à votre tranquillité d’esprit et, en fin de compte, à votre bonheur. Cette qualité n’implique pas une adhésion aveugle à un établissement ou à une organisation. Elle ne consiste pas à fermer les yeux sur les faiblesses ou les méfaits. La loyauté est une vertu positive. Elle veut que l’on s’efforce de réaliser de meilleures conditions afin d’améliorer le sort de sa compagnie et des autres employés.

La loyauté doit résister à l’attaque. Elle ne vaut pas grand-chose si elle s’écroule devant le moindre signe de défectuosité. La loyauté est individuelle quand elle nous pousse à éviter le travail bâclé ; elle est collective lorsqu’elle incite des ouvriers à la solidarité. C’est la vertu qui nous entraîne à faire sans témoins ce que nous ferions devant tout le monde.

Dans l’examen de nous-mêmes et de notre emploi, n’oublions pas de penser à nos compagnons de travail. Lorsqu’ils nous irritent, il ne sert à rien d’être grossier ou impoli à leur égard. Les hommes sont un peu comme les machines : quand leur comportement laisse à désirer, il faut en rechercher la cause. Vous vous faites gloire de réparer les pannes mécaniques, pourquoi ne prendriez-vous pas plaisir à redresser les relations humaines lorsqu’elles se détraquent.

Personne n’est tenu d’aimer tout le monde, mais l’homme qui se respecte se doit d’être aimable et prévenant. Respecter la dignité et la valeur des autres, c’est faire preuve de maturité.

Pour être heureux dans son métier, il faut s’intéresser aux gens et avoir de la considération pour eux. Un homme comme il faut, a dit quelqu’un, est un homme qui se préoccupe des droits et du bonheur de ceux pour qui il n’est pas obligé de le faire.

Le respect pour les autres services a aussi son importance, car ils sont les membres de l’organisme industriel dont vous faites partie. Mieux vous connaîtrez leurs fonctions et leurs problèmes, mieux vous comprendrez votre propre service et le rôle que vous y jouez. Cette connaissance est la base du travail d’équipe.

Un mot sur les soucis

Rien ne sert de dire « ne t’en fais pas » à celui qui a des soucis, ou de lui offrir quelque « friandise » pour l’aider à surmonter son découragement. Les pilules pour calmer l’anxiété n’ont jamais d’effet durable.

La solution du problème des soucis tient en deux petites phrases : si cela peut s’arranger, pourquoi se tracasser ? Si cela ne peut pas s’arranger, à quoi bon se tourmenter ? C’est ce que Reinhold Niebuhr, professeur à l’Union Theological Seminary, de New-York, a su exprimer dans une formule frappante : « La sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer ; le courage de changer celles que je peux changer ; la sagesse de connaître la différence entre les deux. »

La sérénité, le courage et la sagesse nécessaires ne sont pas uniquement une question de volonté ; elles doivent s’appuyer sur les faits. À quelle catégorie appartient notre problème ? Convient-il de l’accepter ou de le résoudre ? Cherchez dans votre appréciation de vous-même quels sont les bons points que vous pouvez aligner pour contrebalancer les points faibles qui vous portent à vous inquiéter.

Après avoir établi les bons et les mauvais côtés de la situation, parlez-en à quelqu’un. Ne cherchez pas à écarter vos inquiétudes, n’essayez pas de les esquiver, ne vous faites pas inutilement du mauvais sang à leur sujet : étudiez-les plutôt jusqu’à ce que vous trouviez une solution.

Bertrand Russell nous conseille de songer sérieusement et délibérément à la pire chose qui pourrait arriver. Puis, après avoir regardé cette fâcheuse éventualité bien en face, de « nous trouver de bonnes raisons de croire que somme toute ce ne serait pas un si grand malheur. En mettant les choses au pis, nous ne serions pas plus à plaindre qu’Oliver Twist, qui ne savait que faire pour se tirer d’embarras. « Il changea son baluchon d’épaule, écrit Dickens, et reprit péniblement son chemin. »

Peut-être êtes-vous soucieux parce que vous avez l’impression d’avoir échoué dans votre métier ou dans la vie. L’échec est la différence que l’on perçoit entre ce qu’on espère et ce qu’on obtient, ou encore la différence entre ce que l’on croit devoir faire et ce que l’on fait en réalité.

Aucun homme n’est un raté dans son métier si son travail est nécessaire et s’il le fait avec compétence. Si son métier n’est pas celui qui lui convient, s’il ne lui fournit pas la possibilité de faire valoir tous ses talents, son devoir est de faire le nécessaire pour obtenir l’emploi qu’il lui faut. Mais il doit déterminer sa position avec soin avant de donner le coup de barre qui corrigera sa route.

Le respect de soi

Le respect de soi joue un rôle capital dans le bonheur d’un employé. Un sentiment de dissatisfaction de nos efforts passés allié au désir de s’améliorer n’est pas incompatible avec le respect de soi. Celui qui continue à se perfectionner n’a pas de raison d’avoir honte de ce qu’il a fait jusque-là. On peut très bien avoir conscience de faire certaines choses médiocrement et pourtant être fier de celles que l’on fait bien.

Il existe une tournure d’esprit morbide qui porte l’homme à avoir peur de faire de son mieux de crainte que son mieux ne soit pas assez bien. Chacun a ses propres carences, mais chacun a aussi des qualités dont il doit se réjouir. Il n’y a rien à redire aussi longtemps qu’un homme fait tout son possible de jour en jour, qu’il est fidèle à son idéal et s’applique à l’atteindre.

L’estime de soi ne résulte jamais de l’accomplissement d’une tâche facile. L’ouvrier qui est content de son sort ne fait pas son travail à moitié, mais de tout son coeur. Il n’est pas absorbé par la mécanique au point de ne pas voir les possibilités d’amélioration.

Il est permis de rêver dans la vie, mais seulement dans la mesure où cela peut servir à quelque chose. Autrement la rêverie est vaine et nuisible. Rappelez-vous la réponse de don Quichotte à sa nièce qui cherchait à le convaincre de faire des choses utiles : « Si ces pensées chevaleresques ne ravissaient pas tous mes sens, il n’y aurait chose que je ne fisse ni curiosité qui ne sortit de mes mains. »

La rêverie qui nous rend si mécontent de nous-même que nous nous mettons énergiquement au travail pour corriger ce qui est mal est bien différente de celle qui n’est qu’un moyen d’échapper à de fâcheuses réalités. Ce qui est dangereux, c’est de rêver sans agir… comme la mouche d’Esope, qui s’assied sur l’essieu du carrosse et se vante de soulever beaucoup de poussière.

Le sens de la recherche et du perfectionnement

Quel que soit son métier ou son rang, l’employé a toujours intérêt à étendre son champ de vision et à accroître sa vivacité d’esprit. Il existe des exercices spécialement conçus à cette fin.

Alex Osborn, auteur de plusieurs livres bien connus sur les affaires, l’imagination et la pensée créatrice, nous propose de nombreux exercices de ce genre. En voici quelques-uns qui ne demandent qu’un crayon, une feuille de papier et un esprit alerte et chercheur. Notez par écrit toutes les améliorations qui ont été apportées au simple tournevis en vue d’en faire un meilleur outil, et indiquez trois nouvelles améliorations. Nommez au moins trois « inventions demandées » qui, selon vous, seraient des plus utiles au monde. Comment pourriez-vous augmenter l’utilité d’une table de salle à manger ? Si l’on vous demandait de faire le sermon à votre église dimanche prochain, quel sujet choisiriez-vous ? Quels sont, dans votre foyer, les objets en saillie qui gagneraient à être arrondis ?

Ces exercices ne sont que des points de départ. Adaptez-les à votre travail et à vos occupations préférées. Vous constaterez que si votre esprit est toujours à l’affût de nouvelles idées, la vie vous semblera bien plus intéressante que si vous attendiez leur venue sans rien faire. Vous serez alors attentif aux occasions magnifiques qui vous frôlent de l’aile et qui s’envolent.