Skip to main content
Triangulation du taux final : deuxième prise

Points saillants

  • L’appétit pour le risque s’améliore à mesure que les inquiétudes concernant le plafond de la dette et le secteur bancaire s’apaisent.

  • La Banque du Canada et la Reserve Bank of Australia (RBA) vont à l’encontre du consensus avec des hausses de taux de juin et semblent prêtes à recommencer en juillet.

  • La Fed devrait s’abstenir de relever ses taux en juin, mais le faire en juillet.

  • Des données résilientes donnent à penser que le ralentissement économique se produira plus tard que prévu.

  • L’inflation pourrait continuer à frustrer les banques centrales au-delà du cycle actuel.


L’appétit pour le risque revient après que des négociations serrées ont repoussé la question du plafond de la dette américaine à 2025. Les inquiétudes concernant le secteur bancaire se sont également dissipées, les actions des banques régionales américaines ayant atteint leur plus haut niveau en un mois. L’indice élargi S&P 500 se rapproche du sommet atteint l’été dernier, grâce à une remontée des titres technologiques. Les actions de croissance ont surpassé les actions de valeur en mai, malgré la hausse des taux de rendement des obligations d’État qui a contribué au rendement inférieur des actions de croissance l’an dernier. La Fed devrait s’abstenir de relever ses taux en juin. Mais comme les décideurs parlent de « sauter » une hausse plutôt que d’une pause, nous nous attendons à une hausse en juillet.

Qu’en est-il de la pause de la BdC ? Elle n’a survécu qu’à deux réunions. Et nous pensons que sa hausse de juin, hors du consensus, sera suivie d’une autre augmentation en juillet. Nous nous attendons également à ce que la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne et la RBA relèvent leurs taux lors de leurs prochaines réunions de politique monétaire. Pour chacune de ces banques centrales, nous pensons que les risques sont orientés vers plus de resserrement plutôt que pas assez. Et comme les attentes à l’égard des taux directeurs augmentent, le segment à court terme de la courbe des taux a inscrit un rendement inférieur et l’inversion s’est accentuée.

Bien que nous ayons observé quelques signes de traction de la politique monétaire, les taux d’intérêt plus élevés n’ont pas ralenti l’activité économique autant que nous l’avions prévu au premier semestre de l’année. Jusqu’à présent, la baisse du nombre de postes vacants atténue un peu la pression sur les marchés du travail sans augmenter notablement le chômage. Mais nous continuons de penser que le taux de chômage devra quitter ses plus bas niveaux historiques pour freiner la croissance des salaires et l’inflation des services. Un resserrement supplémentaire de la politique monétaire et les effets persistants des hausses de taux antérieures donnent à penser que même si un ralentissement est retardé, il ne pourra pas être évité.

Nous prévoyons maintenant un léger recul du PIB au Canada et aux États-Unis au second semestre de cette année et dans la zone euro au premier semestre de 2024. Le Royaume-Uni et l’Australie ne devraient enregistrer que des gains modestes pour le reste de 2023. Une croissance inférieure à la tendance devrait contribuer à réduire les pressions inflationnistes, ce qui permettrait à la plupart des banques centrales d’atteindre leurs cibles d’inflation l’année prochaine. Toutefois, un certain nombre de pressions sur les prix à plus long terme pourraient engendrer une frustration face à l’inflation au-delà du cycle actuel. Cela donne à penser que les décideurs devront maintenir des taux d’intérêt à un niveau plus élevé que dans le contexte de taux exceptionnellement bas qui a caractérisé une grande partie des 15 dernières années.

Orientation des banques centrales

Banque centrale
Taux directeur actuel
(Dernière décision)
Prochaine décision

BdC

4,75 %

+25 pb en juin 2023

+25 pb

en juillet 2023

La BdC a mis fin à sa pause en juin et nous prévoyons une nouvelle hausse en juillet. Les risques entourant un taux final de 5 % sont orientés à la hausse, mais nos prévisions supposent que les données entrantes diminueront suffisamment au cours de l’été pour que la BdC reprenne sa pause en septembre.

Fed

5,00 – 5,25 %

+25 pb en mai 2023

+25 pb

en juillet 2023

Le ton ferme de la Fed, la vigueur de l’inflation et la résilience des dépenses de consommation donnent à penser que la Fed n’a pas encore fini de relever les taux. Nous prévoyons une nouvelle augmentation de 25 pb en juillet après une abstention en juin, les risques étant également orientés à la hausse.

 Banque d’Angleterre

4,50 %

+25 pb en mai 2023

+25 pb

en juin 2023

Une nouvelle augmentation surprise de l’inflation renforce notre prévision de hausse des taux en juin. La Banque d’Angleterre conservera probablement son approche d’une réunion à la fois par la suite, mais les prévisions du marché de plusieurs autres hausses semblent excessives.

BCE

3,25 %

+25 pb en mai 2023

+25 pb

en juin 2023

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, n’a pas semblé impressionnée par la baisse surprise de l’inflation de mai, affirmant qu’il est trop tôt pour parler d’un pic de l’inflation de base. Nous continuons de prévoir deux nouvelles hausses de 25 pb avec un taux de dépôt final de 3,75 %.

RBA

4,10 %

+25 pb en mai 2023

+25 pb

en juillet 2023

La pause de la RBA en avril s’est avérée être plutôt une abstention d’un mois puisqu’elle a été suivie de hausses en mai et en juin. Nous prévoyons une nouvelle augmentation de 25 pb en juillet, car le Conseil cherche à ramener l’inflation à la cible dans un délai raisonnable.

Les banques centrales n’ont pas encore fini

La BdC a été proactive tout au long de ce cycle de resserrement. Elle a conservé cette approche en juin en relevant le taux du financement à un jour de 25 pb alors que seule une poignée d’analystes s’attendait à une telle décision. Les arguments en faveur d’une hausse étaient clairs après une croissance plus forte que prévu du PIB du premier trimestre, une hausse-surprise de l’inflation en avril, des données sur l’emploi encore solides et un rebond du marché du logement. Mais comme le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, ne semblait pas pressé de relever les taux à la mi-mai, nous avons pensé que la BdC prolongerait sa pause et attendrait jusqu’en juillet que d’autres données se soient accumulées. Mais l’énoncé de politique de juin a laissé entendre qu’il n’hésiterait pas à sortir de la ligne de touche et nous nous attendons à une nouvelle hausse de 25 pb en juillet. De nombreuses données sont publiées dans les cinq semaines précédant cette réunion, mais selon nous, il faudrait que ces indicateurs se détériorent de façon décisive pour que la BdC ne relève pas les taux. Les risques entourant notre prévision actualisée de taux final du financement à un jour de 5 % sont toujours à la hausse, mais nous pensons qu’il y aura suffisamment de signes d’une traction de la politique monétaire d’ici la réunion de septembre pour que la BdC reprenne sa pause.

De solides gains d’emplois, une inflation de base toujours ferme et des consommateurs américains résilients semblent avoir fait pencher un certain nombre de dirigeants de la Fed en faveur d’une nouvelle hausse. Mais les attentes d’une augmentation en juin ont été déçues lorsque les membres du Comité ont commencé à parler de s’abstenir de relever les taux afin de donner plus de temps à la Fed pour examiner les données entrantes et juger des retombées de la récente tourmente bancaire. Nous continuons de penser que l’économie américaine se dirige vers un ralentissement, mais les données ne se détériorent pas assez rapidement pour empêcher une hausse des taux en juillet. Les prévisions du marché pointent également dans cette direction. Étant donné que le taux final des fonds fédéraux a été atteint plus tard que prévu, nous ne voyons plus la Fed réduire ses taux cette année.

L’inflation au Royaume-Uni a une fois encore été plus forte que prévu, l’inflation de base ayant atteint un nouveau sommet cyclique en avril. La croissance des salaires montre peu de signes de ralentissement, bien que des failles commencent à apparaître sur le marché du travail alors que le nombre de postes vacants diminue et que le taux de chômage augmente légèrement. Ce n’est pas suffisant pour que la Banque d’Angleterre déclare que le travail est terminé et nous avons ajouté une hausse des taux en juin à nos prévisions. Le marché considère que la Banque d’Angleterre ira encore plus loin et anticipe près de trois hausses supplémentaires après juin. Le comité de politique monétaire élaborant la politique monétaire d’une réunion à l’autre, nos prévisions supposent qu’il constatera un ralentissement suffisant de l’inflation au cours de l’été pour s’empêcher de suivre la trajectoire plus musclée du marché en ce qui concerne le taux directeur.

La RBA a surpris le consensus et le marché avec une deuxième hausse consécutive du taux du financement à un jour en juin. Le Conseil a présenté cette augmentation comme une réponse aux risques accrus de hausse de l’inflation, des taux plus élevés étant nécessaires pour s’assurer qu’elle reviendra à la cible dans un délai raisonnable. Malgré les signes précurseurs d’une détérioration du contexte de l’emploi, le communiqué faisait état d’une accélération de la croissance des salaires et d’une augmentation du salaire minimum, ce qui alimente les craintes d’une spirale prix-salaires. Les coûts unitaires de main-d’œuvre ont augmenté de près de 8 % sur 12 mois au premier trimestre. Compte tenu d’une tendance claire au resserrement, nous nous attendons à ce qu’une nouvelle hausse des taux en juillet porte le taux final du financement à un jour à 4,35 %.

L’inflation globale et l’inflation de base dans la zone euro ont toutes deux été moins fortes que prévu pour la deuxième fois en trois mois en mai, bien que le présidente de la BCE, Mme Lagarde, ait averti qu’il était trop tôt pour parler un pic de l’inflation de base. Alors que le chômage dans la zone euro continue d’atteindre de nouveaux creux (6,5 % en avril) et que les données de l’indice des directeurs d’achats (PMI) indiquent une croissance solide dans le secteur des services, la BCE reste préoccupée par la pression inflationniste intérieure. Nous pensons que les commentaires de Mme Lagarde soutiennent notre prévision de nouvelles hausses de taux au cours de l’été, le taux de dépôt devant se stabiliser à 3,75 % après la réunion de juillet. À ce stade, nous pensons qu’un pic de l’inflation de base sera suffisamment clair pour que la BCE se garde d’intervenir.

Encadré : La frustration face à l’inflation pourrait durer plus longtemps que ce cycle

Bien que les banques centrales aient encore du travail à faire pour juguler l’inflation, nous pensons qu’elles parviendront finalement à la ramener à la cible, dans la plupart des cas d’ici le second semestre de l’année prochaine. Cela permettra à certaines, comme la BdC et la Fed, de commencer à desserrer les freins et à ramener les taux directeurs à des niveaux plus neutres. Les perspectives d’inflation à moyen terme influeront sur l’ampleur de la réduction des taux d’intérêt et, en fin de compte, sur l’orientation de la politique monétaire au-delà du prochain cycle. Et il y a des raisons de penser que la frustration des banques centrales face à l’inflation durera plus longtemps que le cycle actuel. La démographie, la démondialisation et la décarbonisation pourraient être des sources durables de pression sur les prix, ce qui remettrait en cause le retour à l’inflation contenue qui a caractérisé la majeure partie de l’ère de ciblage de l’inflation jusqu’à présent.

L’offre abondante de main-d’œuvre, conjuguée à d’autres facteurs comme la baisse des taux de syndicalisation et l’intensification de la concurrence mondiale, a contribué à contenir la masse salariale lorsque les banques centrales ont commencé à viser une inflation plus faible dans les années 1990. Même dans le secteur des services moins exposé aux échanges commerciaux, les augmentations annuelles moyennes des coûts unitaires de main-d’œuvre étaient bien inférieures à 2 % dans de nombreuses économies avancées au cours des deux décennies précédant la pandémie. Mais la croissance de la population active ralentit à mesure que les baby-boomers atteignent l’âge de la retraite et que l’augmentation à long terme de la participation des femmes à la population active s’essouffle. Avec le resserrement du marché du travail, la part du revenu du travail a augmenté au cours des dernières années. Des taux de chômage historiquement bas ont alimenté des gains salariaux plus rapides, bien qu’une partie de cette pression salariale cyclique soit susceptible de s’atténuer à mesure que le ralentissement économique attendu résorbe une partie du déséquilibre actuel entre l’offre et la demande de main-d’œuvre. Toutefois, en raison des facteurs démographiques, un nombre élevé de postes vacants et un faible taux de chômage pourraient devenir la nouvelle norme au-delà du prochain ralentissement. Une croissance structurellement plus ferme des salaires limiterait la possibilité pour les banques centrales de maintenir une politique monétaire expansionniste et de tester les limites de capacité de l’économie et du marché du travail, comme certaines l’ont fait avant la pandémie.

Le virage vers le ciblage de l’inflation dans les années 1990 a coïncidé avec une accélération de la mondialisation, une force désinflationniste qui a aidé les banques centrales à maintenir une inflation faible et stable. Mais la mondialisation a ralenti et l’on craint que la démondialisation n’inverse le processus, ce qui ferait grimper les prix des biens. Les politiciens privilégient la délocalisation des chaînes de valeur critiques dans des pays alliés et adoptent des politiques industrielles activistes pour développer la fabrication de pointe, tandis que la relocalisation et la délocalisation dans un pays proche sont considérées comme des solutions potentielles aux vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. D’autres efforts visant à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement, comme la diversification des fournisseurs ou l’augmentation des stocks, s’accompagnent de leurs propres coûts qui pourraient être répercutés sur les consommateurs. Les banques centrales pourraient ne pas pouvoir compter sur l’inflation contenue des biens de base qui les a aidées à atteindre les cibles d’inflation dans le passé.

De plus, la période actuelle de pression sur les prix ayant ébranlé les attentes d’inflation, les banques centrales pourraient être moins disposées à faire abstraction des chocs transitoires dans des composantes volatiles comme l’alimentation et l’énergie. Ces chocs pourraient devenir plus fréquents dans un contexte de tensions géopolitiques et de sous-investissement dans la production de combustibles fossiles. Les sécheresses exacerbées par les changements climatiques pourraient accroître la volatilité des prix alimentaires, comme nous l’avons vu l’an dernier. Une demande plus forte et une offre restreinte de métaux et de minéraux essentiels, ainsi que des pressions croissantes sur les réseaux électriques à mesure que l’électrification s’accélère, pourraient également contribuer à des augmentations de prix. L’incidence inflationniste de la tarification du carbone est relativement limitée – dans le cas du Canada, la BdC estime que la tarification nationale du carbone majore l’inflation de 0,1 point de pourcentage chaque année – mais elle suit néanmoins la même orientation.

Des taux « neutres » constitueront un meilleur point d’ancrage pour les taux directeurs

Nous ne pensons pas que ces pressions à moyen terme sur les prix (voir encadré) feront dévier de façon permanente l’inflation des cibles des banques centrales, et le fait de modifier ces cibles ne résoudrait pas le problème. Nous pensons plutôt que la politique monétaire devra être beaucoup moins expansionniste, en moyenne, que ce à quoi nous nous sommes habitués. Des taux d’intérêt neutres, c’est-à-dire des estimations du taux directeur des banques centrales qui ne sont ni favorables ni restrictives, constitueront un meilleur point d’ancrage pour les taux directeurs qu’au cours des deux dernières décennies où les décideurs ont rarement placé les taux à un niveau égal ou supérieur aux estimations de taux neutre contemporaines. Au cours du dernier cycle, par exemple, le taux des fonds fédéraux a atteint un sommet légèrement inférieur à l’estimation à long terme du taux directeur pertinent du Federal Open Market Committee, et le taux du financement à un jour de la BdC était inférieur d’un point de pourcentage à ce que l’on considérait comme neutre à l’époque. Et ce, bien que les taux de chômage dans les deux pays soient tombés à leurs plus bas niveaux depuis plusieurs décennies, en deçà de la plupart des estimations de plein emploi Même au cours du cycle de resserrement qui a précédé la crise financière mondiale, la BdC a maintenu une politique monétaire expansionniste tout du long et le taux des fonds fédéraux se situait toujours dans la fourchette des estimations des taux neutres, même à son sommet.

Non seulement les taux neutres constitueront un meilleur point d’ancrage, mais les facteurs susmentionnés, qui exercent une pression à la hausse sur l’inflation pourraient aussi faire augmenter les taux neutres au fil du temps. L’allongement de l’espérance de vie a incité les ménages à épargner davantage, mais les baby-boomers ont dépassé l’âge de l’épargne maximale et atteignent de plus en plus l’âge de la retraite et de la désépargne, un facteur qui pourrait faire baisser les taux d’épargne et augmenter les taux neutres. La démondialisation nuira sans doute à la productivité, mais elle pourrait aussi inciter à investir davantage dans les économies avancées, ce qui augmenterait la demande de fonds et donc les taux d’intérêt. Et comme le FMI l’a fait remarquer récemment, la fragmentation financière associée à la démondialisation pourrait exercer une pression à la hausse sur les taux d’intérêt. La transition énergétique nécessitera également des investissements importants et, dans la mesure où les États paieront la facture sans compensation des subventions d’équilibre, elle pourrait faire grimper la dette publique et les taux d’intérêt. Les banques centrales qui réévaluent régulièrement les taux d’intérêt neutres n’ont pas encore révisé leurs estimations à la hausse, mais nous pensons que la tendance sera à la hausse au cours des prochaines années.

Téléchargez le rapport complet PDF, y compris les tableaux de prévisions :

Marchés financiers – Rapport mensuel complet PDF

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Le lecteur est seul responsable de toute utilisation des renseignements contenus dans le présent document, et ni la Banque Royale du Canada (« RBC »), ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants, employés ou mandataires respectifs ne seront tenus responsables des dommages directs ou indirects découlant de l’utilisation du présent document par le lecteur. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses sociétés affiliées ne font pas la promotion, explicitement ou implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

Le présent document peut contenir des déclarations prospectives – au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières – qui font l’objet de la mise en garde de RBC concernant les déclarations prospectives. Les paramètres, données et autres renseignements ESG (y compris ceux liés au climat) contenus sur ce site Web sont ou peuvent être fondés sur des hypothèses, des estimations et des jugements. Les mises en garde relatives aux renseignements présentés sur ce Site Web sont exposées dans les sections « Mise en garde concernant les déclarations prospectives » et « Avis important concernant le présent rapport » de notre Rapport climatique le plus récent, accessible sur notre site d’information à l’adresse https://www.rbc.com/notre-impact/rapport-citoyennete-dentreprise-rendement/index.html. Sauf si la loi l’exige, ni RBC ni ses sociétés affiliées ne s’engagent à mettre à jour quelque renseignement que ce soit présenté dans le présent document.