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Le monde a changé. Il est temps que le G7 en fasse autant. 

Cette l’année marque le 50e anniversaire du G7, et lorsque ses dirigeants se réuniront en Alberta le mois prochain, beaucoup se demanderont si le groupe continuera d’exister encore cinquante autres années.

Leurs ministres des Finances pourraient se poser les mêmes questions la semaine prochaine lorsqu’ils se réuniront à Banff, se demandant si les champions du capitalisme démocratique peuvent surmonter une guerre tarifaire, des menaces de stagflation et des inquiétudes croissantes concernant la dette américaine. 

Le sort du capitalisme démocratique est peut-être en jeu. 

J’ai passé une partie de la semaine dernière à Ottawa avec un groupe appelé le B7, composé de chefs d’entreprise des sept principales économies démocratiques, et je n’en suis pas ressorti enthousiasmé par le grand projet de l’Occident. Depuis 1975, alors que le monde était aux prises avec des chocs pétroliers et des crises monétaires, le G7 a contribué à maintenir la stabilité économique et financière. Ce sont les États-Unis qui ont fait le plus gros du travail, avec l’aide de l’Allemagne et du Japon, mais la coordination des politiques économiques et monétaires au sein du groupe dans son ensemble a également été déterminante.

Aujourd’hui, cette collaboration ne tient qu’à un fil. La visite de Donald Trump dans le golfe Persique cette semaine montre à quel point le centre de gravité des capitaux s’est déplacé. La Chine et l’Amérique latine revendiquent également des droits sur ce territoire.

Or, si le commerce suit la géopolitique, il faut s’attendre à d’autres perturbations.

Que peut donc faire le G7 ? Peut-être mettre au point de nouveaux moyens de générer, d’attirer et de réinvestir des capitaux. 

Pendant de trop nombreuses années, les bilans publics et privés des grandes démocraties ont été axés sur des objectifs à court terme. Parallèlement, les pays non démocratiques ont accumulé des capitaux pour des projets s’étalant sur plusieurs décennies. 

Alors que les économies des pays du G7 chancellent et que leurs dettes augmentent, ces derniers sont désormais confrontés à un déficit infrastructurel de 15 billions de dollars pour reconstruire les chaînes logistiques, accroître la production de minéraux critiques, se doter de capacités pour les économies fondées sur l’intelligence artificielle et décarboniser les systèmes énergétiques. 

Le Canada peut contribuer à orienter la réflexion de l’alliance vers ces besoins à long terme. La tâche ne sera pas aisée compte tenu des tensions politiques entre l’administration Trump et la plupart des alliés du G7. Cependant, si les États-Unis participent, le G7 peut créer de nouvelles approches pour le capitalisme démocratique, notamment :

  • des investissements coordonnés entre les pays ;

  • davantage de capitaux institutionnels pour les projets prioritaires ; 

  • des approches préférentielles en matière d’approvisionnement ; 

  • des approches communes en matière d’approvisionnement, en particulier dans les secteurs de l’énergie, des technologies de pointe et des minéraux critiques ;

  • des normes, des mesures et des principes communs.

Vous pouvez lire le communiqué final du groupe B7 ici.

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