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La confiance des consommateurs américains atteint
son niveau le plus élevé depuis la crise économique
de 2008, selon l'indice RBC des perspectives de consommation
aux États-Unis
La plupart des Américains estiment que pour équilibrer
le budget fédéral, il faudra réduire
les dépenses et hausser les impôts
NEW YORK, le 2 décembre 2010 — À
son plus haut niveau depuis septembre 2008, l'indice RBC des
perspectives de consommation aux États-Unis a enregistré
une hausse de 3,2 points pour s'établir à 45,2
en décembre (42,0 en novembre) en raison d'une confiance
accrue en ce qui a trait à la conjoncture, à
la sécurité d'emploi, aux attentes et aux attitudes
à l'égard des placements. La confiance des consommateurs,
en hausse depuis trois mois consécutifs, a dépassé
le sommet enregistré au cours des derniers mois. Malgré
ces récentes hausses, toutefois, l'indice RBC reste
bien en deçà de sa moyenne à long terme
de 50 points et continue de refléter une très
modeste reprise économique.
" Les consommateurs amorcent la période des fêtes
avec davantage d'espoir et d'optimisme qu'à toute période
depuis septembre 2008 - juste avant que la crise financière
mondiale atteigne son point culminant - ce qui clôt
2010 sur une note des plus positives, a déclaré
Marc Harris, cochef, Recherche mondiale, RBC Marchés
des Capitaux. Bien que l'indice RBC des perspectives de consommation
ait enregistré une hausse notable ce mois-ci, il se
situe toujours sous la moyenne à long terme, ce qui
correspond à notre avis à un souci continu de
prudence en ce qui a trait aux dépenses de consommation.
"
Au moment où, cette semaine, les membres du Congrès
se réuniront pour débattre de plusieurs questions
fiscales touchant le pays, la plupart des Américains
croient que le meilleur moyen d'équilibrer le budget
fédéral consiste à opter pour une réduction
des dépenses combinée à une hausse des
impôts, selon l'indice RBC des perspectives de consommation.
Plus des deux tiers des Américains (68 %) estiment
qu'une hausse des impôts associée à une
réduction des dépenses sera nécessaire
pour juguler le déficit du budget fédéral
; le quart (27 %) affirment que des réductions des
dépenses seront suffisantes pour équilibrer
le budget, et seulement 5 % des Américains croient
que les hausses des impôts suffiront à réduire
le déficit. Seulement 10 % des Américains s'attendent
à une baisse du déficit en 2011.
Malgré les dures réalités sur le plan
fiscal auxquelles est confronté le pays, ce mois-ci,
quatre répondants sur dix (39 %) affirment que les
États-Unis sont sur la bonne voie (cette proportion
était de 35 % le mois dernier), et qu'ils commencent
à être plus confiants en ce qui a trait à
leur économie locale. Pour la première fois
cette année, davantage d'Américains indiquent
croire que, dans six mois, leur économie locale sera
plus forte (24 %) plutôt que plus faible (20 %). En
outre, le pourcentage de consommateurs qualifiant de faible
l'état actuel de leur économie locale a chuté
de cinq points, à 51 %, après avoir atteint
56 % en novembre.
En ce qui a trait aux attentes pour 2011, 54 % des répondants
prévoient une hausse de l'inflation l'an prochain,
tandis que seulement 9 % prévoient une baisse. Toutefois,
lorsqu'il est question de perspectives en matière d'emploi
et de marchés boursiers en 2011, les opinions des consommateurs
américains divergent. Trente-cinq pour cent des répondants
prévoient que le taux de chômage s'accentuera,
tandis que 25 % affirment qu'il diminuera. Trente pour cent
des répondants croient qu'il se maintiendra à
son niveau actuel. Le quart des répondants (26 %) prévoient
que le marché boursier sera haussier, tandis que 24
% d'entre eux croient qu'il sera baissier. Fait intéressant,
38 % des consommateurs actuellement actifs sur le marché
boursier s'attendent à ce qu'il soit à la hausse
l'an prochain.
Les consommateurs sont également plus confiants en
matière de sécurité d'emploi, pour eux-mêmes
et pour leurs proches. Le nombre de répondants ayant
indiqué qu'un membre de leur famille ou l'une de leurs
connaissances a perdu son emploi au cours des six derniers
mois a chuté, pour atteindre 43 %, soit la proportion
la plus basse en 2010. Le pourcentage de consommateurs ayant
indiqué être plus confiants en matière
de sécurité d'emploi a fait un bond de sept
points ce mois-ci, tandis que le pourcentage de ceux qui se
disent moins confiants a chuté de trois points.
L'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation aux États-Unis
L'indice RBC des perspectives de consommation aux États-Unis,
qui offre le portrait le plus à jour et le plus complet
des perspectives des consommateurs américains, s'appuie
sur des données recueillies au moyen d'entrevues auprès
d'un échantillon national représentatif composé
de 1 007 Américains d'âge adulte. Le sondage
a été réalisé par Ipsos, deuxième
plus grande société mondiale de sondages et
d'études de marché, sur une période de
plusieurs jours chaque mois. Les résultats dont fait
état le présent communiqué ne sont que
quelques-unes des conclusions du sondage réalisé
par Ipsos du 19 au 22 novembre 2010 auprès de 1 032
Américains d'âge adulte. Les résultats
du sondage qui permet d'établir l'indice RBC des perspectives
de consommation aux États-Unis sont communiqués
dans les 36 heures
suivant les entrevues en ligne avec les répondants
américains composant l'échantillon. L'échantillon
est établi selon la méthode des quotas pondérés
afin d'assurer que sa composition reflète celle de
la population des États-Unis selon les données
du dernier recensement, et de fournir un échantillon
probabiliste approximatif.
Le mois dernier, l'indice RBC des perspectives de consommation
aux États-Unis a été recalibré
sur une échelle de 0 à 100 afin de faciliter
l'interprétation des variations de mois en mois et
d'année en année des attentes des consommateurs.
L'indice repose toutefois sur le même ensemble de questions
et continue de rendre compte des mêmes aspects de la
confiance des consommateurs américains. Sa nouvelle
échelle donne des fluctuations mensuelles plus contrôlées,
ce qui permet de mieux déceler les variations significatives
au sein des séries temporelles. Toutes les données
antérieures ont été recalibrées
rétroactivement pour être ramenées à
la même échelle. La moyenne de longue durée
de l'indice ainsi recalculé est de 50, ce qui signifie
qu'un niveau de plus de 50 reflète une confiance des
consommateurs supérieure à la moyenne et qu'un
niveau de moins de 50 dénote une confiance inférieure
à la moyenne.
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Personnes-ressources :
Kait Conetta, RBC Marchés des Capitaux,
kait.conetta@rbc.com,
212 428-6409
Greg Hamrock, Hubbell Group,
ghamrock@hubbellgroup.com, 781 878-8882
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