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L'indice RBC des perspectives de consommation
révèle que la moitié des américains
prévoient
moins de dépenses de noël cette année
Les deux tiers d'entre eux disent que leur pays fait fausse
route
NEW YORK, le 4 novembre 2010 — Dans un contexte
d'inquiétudes persistantes à l'égard
de leur économie, 46 % des Américains prévoient
dépenser moins cette année que l'an dernier
pour Noël, sans compter 8 % qui ont l'intention de ne
faire aucune dépense cette fois. Qui plus est, parmi
les familles avec enfants à la maison, la moitié
(50 %) disent vouloir dépenser moins cette année,
et 6 % de plus ne prévoient aucun achat de Noël,
selon l'indice RBC des perspectives de consommation. Signe
alarmant pour le commerce de détail, seulement 7 %
des Américains et 9 % des familles avec enfants prévoient
dépenser plus que l'an dernier pour les fêtes
de fin d'année.
L'enquête, menée juste avant les élections
de mi-mandat de cette semaine aux États-Unis, montre
que le pourcentage des consommateurs américains croyant
que leur pays est sur la bonne voie a fléchi à
35 %, contre 37 % en octobre. Le pourcentage de ceux qui pensent
que les États-Unis font fausse route a monté
de deux points, à 65 %. Qui plus est, 69 % d'entre
eux sont d'avis que l'économie américaine et
leur propre situation financière stagneront ou empireront
au cours de l'année à venir.
« Malgré une piètre confiance des consommateurs,
les dépenses se sont accélérées
au troisième trimestre. Il y a là un paradoxe
qui devra trouver une solution, et la première occasion
en sera le début de la saison des achats de Noël,
qui est imminente, dit Marc Harris, cochef, Recherche mondiale,
RBC Marchés des Capitaux. Si les achats du trimestre
dernier n'étaient que le résultat d'une demande
latente et si les consommateurs redeviennent économes
pour la saison des fêtes, les choses n'iront pas bien
pour le commerce de détail. »
Les hésitations des consommateurs américains
à accroître ou même à maintenir
leurs dépenses de Noël reflètent leur faible
confiance, qui transparaît à nouveau du dernier
indice RBC des perspectives de consommation. Celui-ci s'est
établi ce mois-ci à 42,0 sur une échelle
de 0 à 100, à peine plus haut que son niveau
d'octobre (41,0) et que celui de novembre 2009 (39,9). Le
baromètre de la confiance des consommateurs piétine
depuis une vive remontée au milieu de l'année
dernière.
Toujours sur une échelle de 0 à 100, les diverses
composantes de l'indice global ont aussi progressé
un peu en novembre, puisqu'on note de légers progrès
mensuels pour le sous-indice de la conjoncture (31,6 ce mois-ci
contre 30,8 en octobre), pour celui des anticipations (54,1
contre 53,5), pour celui des placements (35,9 contre 35,3)
et pour celui de l'emploi (49,4 contre 47,5).
L'indice de ce mois-ci reflète les résultats
d'un sondage effectué auprès de 1 032 Américains
d'âge adulte entre le 29 octobre et le 1er novembre
2010.
Selon M. Harris, " l'indice RBC des perspectives de
consommation a connu une amélioration modeste ce mois-ci,
mais ne parvient pas à sortir de la fourchette qui
est la sienne depuis le milieu de 2009. Dans les faits, la
confiance est bridée par l'incertitude entourant cette
anémique reprise économique, qui se classe avant-dernière
de toutes celles de l'Après-guerre pour la création
d'emplois. Vers quoi se dirige la confiance des ménages
américains ? Nous le saurons dans les prochaines semaines,
le temps pour eux de digérer les résultats des
élections de mi-mandat. "
Autres faits saillants de l'indice RBC des perspectives
de consommation de novembre 2010
- En matière de placement, les consommateurs
sont sur le qui-vive - Le pourcentage des ménages
qui ne sont pas sûrs d'avoir intérêt
à investir dans l'immobilier d'ici 30 jours s'est
accru, de 24 % le mois dernier à 29 %. À nouveau
en novembre, 42 % des Américains déclarent
n'être pas plus à l'aise qu'avant à
l'idée de faire des dépenses domestiques générales
et 48 % se disent incertains quant à l'opportunité
d'investir en bourse, cette proportion incluant 40 % de
ceux qui possèdent déjà des actions.
- La confiance dans la sécurité de l'emploi
augmente - Le sous-indice de l'emploi de l'enquête
s'est hissé à 49,4, contre 47,5 en octobre.
Cette hausse mensuelle de près de deux points, la
plus forte depuis février, est due à l'accroissement
sensible du pourcentage d'Américains qui jugent improbable
qu'un membre de leur cercle rapproché perde son travail
d'ici six mois. Ce pourcentage a gagné cinq points
en novembre pour se chiffrer à 43 %, un sommet de
cette année. De plus, la proportion des consommateurs
disant ne pas connaître de gens qui ont perdu leur
emploi dans les six derniers mois s'est accrue à
54 %, comparativement à 52 % en octobre.
- Les consommateurs sont partagés sur l'orientation
des prix de l'immobilier dans leur voisinage - Il y
a 29 % d'Américains pour penser que les prix des
logements voisins de chez eux augmenteront d'ici douze mois,
contre 28 % qui croient le contraire. Sans surprise et sans
changement par rapport au mois dernier, la fraction de ceux
qui se disent en quête d'un nouveau logement n'est
que de 9 %.
- Les Américains sont davantage disposés
à faire un achat important - Les consommateurs
sont moins réfractaires à l'idée d'ouvrir
leur portefeuille pour faire d'ici six mois une grosse dépense
- voiture, appareil électroménager, vacances.
Ainsi, ceux qui disent s'attendre à dépenser
plus sur de gros articles d'ici six mois sont passés
à 11 % en novembre, contre 8 % en octobre, et ceux
qui seront plus économes sur ce plan ont régressé
de 48 % à 44 % entre les deux mois.
L'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation aux États-Unis
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux
États-Unis, qui offre le portrait le plus à
jour et le plus complet des perspectives des consommateurs
américains, s'appuie sur des données recueillies
au moyen d'entrevues auprès d'un échantillon
national représentatif composé de plus de 1
000 Américains d'âge adulte. Le sondage a été
réalisé par Ipsos, deuxième plus grande
société mondiale de sondages et d'études
de marché, sur une période de plusieurs jours
chaque mois. Les résultats dont fait état le
présent communiqué ne sont que quelques-unes
des conclusions du sondage réalisé par Ipsos
du 29 octobre au 1er novembre 2010 auprès de 1 032
Américains d'âge adulte. Les résultats
du sondage qui permet d'établir l'indice mensuel RBC
des perspectives de consommation aux États-Unis sont
communiqués dans les 36 heures suivant les entrevues
en ligne avec les répondants américains composant
l'échantillon. L'échantillon est établi
selon la méthode des quotas pondérés
afin d'assurer que sa composition reflète celle de
la population des États-Unis selon les données
du dernier recensement, et de fournir un échantillon
probabiliste approximatif.
À compter de ce mois-ci, l'indice a été
recalibré sur une échelle de 0 à 100
afin de faciliter l'interprétation des variations de
mois en mois et d'année en année des attentes
des ménages. L'indice RBC des perspectives de consommation
repose toutefois sur le même ensemble de questions et
continue à rendre compte des mêmes aspects de
la confiance des consommateurs américains. Sa nouvelle
échelle donne des fluctuations mensuelles plus contrôlées,
ce qui permet de mieux déceler les variations significatives
au sein des séries temporelles. Toutes les données
antérieures ont été recalibrées
rétroactivement pour être ramenées à
la même échelle. La moyenne de longue durée
de l'indice ainsi recalculé est de 50, ce qui signifie
qu'un niveau de plus de 50 reflète une confiance des
consommateurs supérieure à la moyenne et qu'un
niveau de moins de 50 dénote une confiance inférieure
à la moyenne.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Raymond Chouinard,
Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
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