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Selon l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation,
les Américains sont plus nombreux à estimer
que le pays fait fausse route
Toutefois, les opinions relatives à l'économie,
aux prix des maisons, au marché boursier et aux placements
sont plus favorables
À l'approche des élections de mi-mandat, l'emploi
constitue la principale préoccupation des Américains
NEW YORK, le 7 octobre, 2010 —Même si
les perceptions des Américains au sujet de l'économie,
des prix des maisons, du marché boursier et de la valeur
de leurs placements sont plus favorables, bon nombre d'entre
eux sont moins optimistes qu'il y a un an en ce qui concerne
l'orientation de la nation, selon l'indice mensuel RBC des
perspectives de consommation. Les consommateurs américains
sont moins nombreux qu'il y a un an à estimer que leur
pays est sur la bonne voie (37 % contre 41 %).
L'indice de ce mois-ci reflète les résultats
d'un sondage effectué auprès de 1 007 Américains
d'âge adulte entre le 30 septembre et le 3 octobre 2010.
« Les Américains n'ont pas véritablement
repris confiance, a déclaré Marc Harris, cochef,
Recherche mondiale, RBC Marchés des Capitaux. Alors
que les données d'octobre dénotent une hausse
constante par rapport à celles du mois dernier dans
plusieurs domaines, les perspectives des consommateurs n'ont
connu aucun élan positif soutenu depuis le début
de 2010, alors que l'économie demeure précaire.
Dans l'ensemble, la confiance des consommateurs se maintient
difficilement. »
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation indique
aussi que la situation de l'emploi constitue la principale
préoccupation des Américains. À l'approche
des élections de mi-mandat, dans quatre semaines, une
chose est claire : la création et la protection des
emplois constituent la plus grande préoccupation des
Américains (56 %). Selon le sondage de RBC, 16 % des
Américains ont indiqué que le maintien de faibles
taux d'imposition était leur principale préoccupation
et, fait intéressant, seulement 3 % ont désigné
le rétablissement du marché immobilier comme
étant leur plus importante préoccupation.
D'autres faits saillants de l'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation d'octobre 2010 :
- Le sous-indice de l'emploi s'immobilise. Avant
la publication des prochains rapports sur les effectifs,
la stagnation du sous-indice RBC de l'emploi, suivant le
recul marqué du mois dernier, n'augure rien de bon.
Pour le mois d'octobre, le sous indice est demeuré
stable à 69,9 (il s'établissait à 69,8
en septembre).
- Les consommateurs sont un peu plus confiants en ce
qui concerne leur propre santé financière
et celle de l'économie. Les consommateurs sont
plus optimistes ce mois-ci, seulement 38 %, contre 45 %
en septembre, ayant exprimé l'avis que l'économie
nationale se détériorerait au cours des trois
prochains mois. Les Américains sont donc moins nombreux
à estimer que l'économie et leur propre situation
financière se détérioreront au cours
de la prochaine année. Les attentes à long
terme continuent de se raffermir, 25 % des répondants
ayant indiqué que l'économie pourrait se rétracter
cette année, contre 28 % le mois dernier.
- Les Américains sont plus optimistes quant à
la valeur des maisons de leur voisinage. Pour 31 % des
répondants au sondage de ce mois-ci, les prix des
maisons dans leur voisinage augmenteront au cours de la
prochaine année, alors que 25 % étaient de
cet avis le mois dernier. Seulement 27 % des répondants
ont indiqué que le prix des maisons dans leur voisinage
reculerait, ce qui représente une baisse marquée
par rapport au mois dernier, alors que 40 % des répondants
s'attendaient à une diminution.
- La légère amélioration de la confiance
ne se traduit pas par une augmentation des dépenses.
Même si le sondage de ce mois-ci dénote un
certain revirement des perceptions, il ne semble pas susciter
de changements dans les habitudes de consommation des consommateurs.
En fait, comparativement au mois dernier, davantage de consommateurs
ont indiqué vouloir réduire leurs dépenses.
L'indice RBC de la conjoncture -- un bon indicateur de l'état
d'esprit des consommateurs à l'égard des dépenses
à ce moment bien précis -- se maintient depuis
quelques mois, ce qui pourrait constituer un signal d'alarme
pour la période de ventes des fêtes. Il s'établissait
à 57,4 en octobre, contre 57,0 en septembre.
- Les Américains sont un peu plus optimistes au
sujet des placements boursiers, et moins craintifs à
l'égard de leurs placements. Pour 34 % des répondants
qui détiennent des actions, les 30 prochains jours
constitueront un bon moment pour investir, alors que le
mois dernier 26 % avaient affirmé la même chose.
Toutefois, les faibles résultats indiquent qu'en
dépit des commentaires de la Fed relatifs à
un assouplissement et de l'impressionnante reprise des marchés
boursiers en septembre, plus de 50 % des Américains
ne sont pas certains que le moment est propice pour investir
en bourse.
- Les consommateurs sont moins affolés quant à
la qualité de leurs portefeuilles de placement.
Seulement 52 % des répondants de ce mois-ci ont attribué
la cote " mauvaise " à la valeur de leurs
placements, comparativement à 60 % le mois dernier.
L'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation aux États-Unis
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux
États-Unis, qui offre le portrait le plus à
jour et le plus complet des perspectives des consommateurs
américains, s'appuie sur des données recueillies
au moyen d'entrevues auprès d'un échantillon
national représentatif composé de plus de 1
000 Américains d'âge adulte. Le sondage a été
réalisé par Ipsos, deuxième plus grande
société mondiale de sondages et d'études
de marché, sur une période de plusieurs jours
pendant le mois à l'étude. Les résultats
dont fait état le présent communiqué
ne sont que quelques-unes des conclusions du sondage réalisé
par Ipsos du 8 au 11 juillet 2010. Les résultats du
sondage qui permet d'établir l'indice mensuel RBC des
perspectives de consommation aux États-Unis sont communiqués
dans les 36 heures suivant les entrevues en ligne avec les
répondants américains composant l'échantillon.
L'échantillon est établi selon la méthode
des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition
reflète celle de la population des États-Unis
selon les données du dernier recensement, et de fournir
un échantillon probabiliste approximatif.
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Personne-ressource :
Claude Lussier, RBC, 514 874-5919
claude.lussier@rbc.com
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