Les parents canadiens sont inquiets, mais passifs, au sujet 
                    de la santé mentale des enfants, selon un sondage RBC 
                  
                  
                  TORONTO, le 4 octobre, 2010 —  Les questions 
                    de santé mentale des enfants représentent une 
                    préoccupation pour une majorité de parents canadiens 
                    (54 %), mais seulement un sur dix (11 %) s'estime bien renseigné 
                    à cet égard, selon un nouveau sondage sur la 
                    santé mentale des enfants publié aujourd'hui 
                    par RBC. Le sondage a aussi révélé qu'un 
                    parent canadien sur cinq (22 %) est préoccupé 
                    par un problème lié à la santé 
                    mentale de l'un de ses enfants. 
                  « Nous réagissons rapidement si notre enfant 
                    se casse un bras ou une jambe ou tombe malade. Nous savons 
                    ce qu'il faut faire et où trouver de l'information. 
                    Pour la maladie mentale chez les enfants, c'est une tout autre 
                    histoire, dit Jamie Anderson, président délégué 
                    de RBC Marchés des Capitaux et représentant 
                    de la direction pour le Projet Santé mentale des enfants 
                    RBC. Il n'y a pas de guide qui fasse autorité pour 
                    aider les parents aux prises avec des problèmes de 
                    santé mentale d'un enfant, et il n'y a pas d'autre 
                    maladie que l'on négligerait en espérant qu'elle 
                    disparaîtra avec le temps. » 
                  Vingt pour cent des Canadiens connaîtront une maladie 
                    mentale pendant leur vie et beaucoup de troubles commencent 
                    dès l'enfance ou l'adolescence. Si les symptômes 
                    d'une maladie mentale sont dépistés tôt 
                    et si des mesures appropriées sont prises, les enfants 
                    ont beaucoup plus de chances de mener plus tard une vie heureuse 
                    et productive. 
                  Ces constatations sont tirées d'un sondage Ipsos Reid 
                    commandé par le Projet Santé mentale des enfants 
                    RBC, un engagement philanthropique pluriannuel pour soutenir 
                    des programmes communautaires et hospitaliers afin de contrer 
                    la stigmatisation, de permettre des interventions précoces 
                    et de sensibiliser davantage le public aux problèmes 
                    de santé mentale infantile. 
                  Il manque aussi aux parents canadiens une source d'information 
                    qui ferait autorité sur les problèmes de santé 
                    mentale des enfants. Le sondage a révélé 
                    que la majorité (54 %) des répondants qui ont 
                    un enfant atteint d'une maladie mentale ou qui en présente 
                    des symptômes estiment qu'il est extrêmement difficile 
                    de s'orienter dans le secteur de la santé et des services 
                    sociaux quand on cherche de l'aide et de l'information. Dans 
                    ce groupe, quatre sur dix se disent frustrés de ne 
                    pas pouvoir trouver l'information dont ils ont besoin en un 
                    seul et même endroit. 
                  Les parents ont exprimé leur frustration devant l'impossibilité 
                    de trouver des renseignements crédibles, et plus des 
                    deux tiers des répondants (69 %) conviennent qu'il 
                    est important de pouvoir obtenir des renseignements discrètement 
                    pour que les enfants ne soient pas stigmatisés, ce 
                    qui créerait des difficultés encore plus grandes 
                    pour faciliter une intervention précoce. 
                  Pour les parents qui cherchent de l'information, les médecins 
                    (82 %) et Internet (79 %) étaient les deux 
                    principales sources vers lesquelles ils se sont tournés. 
                    Internet chute toutefois fortement dans ce classement, à 
                    seulement 19 %, lorsque les mêmes répondants 
                    sont invités à dire à laquelle de ces 
                    deux sources ils font le plus confiance. Les médecins 
                    (74  %) et les organismes de santé (69 %) sont 
                    considérés comme les sources les plus fiables. 
                    La plupart des parents canadiens doivent consulter trois à 
                    cinq sources d'information avant de trouver des renseignements 
                    auxquels ils peuvent se fier. 
                  « Nous savons que plus de 70 % des adultes actuellement 
                    affectés par des problèmes de santé mentale 
                    ont manifesté leurs premiers symptômes pendant 
                    l'enfance ou au début de l'adolescence. Une intervention 
                    précoce est donc primordiale, a affirmé Louise 
                    Bradley, présidente et chef de la direction de la Commission 
                    de la santé mentale du Canada. Les résultats 
                    de cet important sondage permettront d'appuyer la prise de 
                    décisions en matière de prestation de services 
                    de santé mentale aux enfants et aux jeunes canadiens. 
                    Ils révèlent, en effet, que les parents n'ont 
                    pas toujours accès à l'information et aux services 
                    requis, et qu'ils sont fortement dépendants de leur 
                    médecin de famille pour tout soutien à cet égard. 
                    Notre système de soins de santé devra tenir 
                    davantage compte des besoins des familles et des professionnels 
                    de la santé en ce qui a trait aux problèmes 
                    de santé mentale, et nous sommes heureux de pouvoir 
                    collaborer avec des organisations telles que RBC pour la sensibilisation 
                    et pour la recherche de solutions. » 
                   « Il y a beaucoup de bons organismes au Canada qui 
                    offrent des programmes et une mine de renseignements sur les 
                    problèmes de santé mentale des enfants. Pour 
                    les parents qui traversent une crise et qui se débattent 
                    pour trouver de l'aide, l'accès à des ressources 
                    crédibles et faciles à trouver peut être 
                    une planche de salut. C'est pourquoi RBC se concentre sur 
                    l'aide à un réseau d'organismes qui peuvent 
                    être des sources d'information de confiance », 
                    fait remarquer M. Anderson. 
                  Parmi les autres conclusions de ce sondage :  
                 
                    - Parmi les parents qui se préoccupent de la santé 
                      mentale de leurs enfants, le tiers (32 %) ont dit que leurs 
                      inquiétudes ont été éveillées 
                      par une expérience personnelle dans leur famille 
                      proche ou par les médias.
 
                    - Selon les répondants, les trois principaux problèmes 
                      de santé mentale des enfants que connaissent les 
                      parents aujourd'hui sont la déficience de l'attention 
                      (61 %), les troubles de comportement (55 %) et la dépression 
                      (41 %).
 
                    - L'anxiété (30 %) se classait près 
                      de la fin de la liste, même si c'est le problème 
                      de santé mentale le plus courant des enfants et des 
                      jeunes au Canada aujourd'hui.
 
                   
                  Ces résultats sont tirés du premier sondage 
                    du Projet Santé mentale des enfants RBC effectué 
                    par Ipsos Reid entre le 3 et le 13 septembre 2010. Ce sondage 
                    en ligne auprès de 2 075 parents canadiens ayant des 
                    enfants âgés de 18 ans ou moins a été 
                    mené par l'entremise du service en ligne I-Say d'Ipsos. 
                    Les résultats sont basés sur un échantillon 
                    de sondage par quota pondéré pour équilibrer 
                    les données démographiques et assurer que la 
                    composition de l'échantillon reflète la réalité 
                    de la population canadienne selon les données du recensement. 
                  Pour de plus amples renseignements ou pour demander une subvention, 
                    consultez le site www.rbc.com/childrensmentalhealth. 
                   
                    
                  - 30 - 
                  Personne-ressource : 
                    Raymond Chouinard,  
                    Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556 
                  Pour obtenir les résultats complets, consultez le 
                    site Web d'Ipsos Reid : www.ipsos.ca. 
                   
                   
                  
                   
                     
                  
                  
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