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L'économie canadienne devrait continuer de croître
au cours de la deuxième moitié de 2010, selon
Recherche économique RBC
Le rythme de la croissance a toutefois été
revu à la baisse afin de tenir compte des perspectives
pour l'économie américaine
TORONTO, le 10 septembre 2010 — Après
les rapides gains enregistrés en début d'année,
l'économie canadienne a ralenti au deuxième
trimestre et ne devrait afficher qu'une légère
remontée au cours de la deuxième moitié
de l'année, selon le dernier rapport sur les Perspectives
économiques produit par Recherche économique
RBC.
RBC a légèrement tempéré ses
prévisions pour 2010 et prévoit une croissance
du PIB de l'ordre de 3,3 %, soit légèrement
moins que le taux de 3,6 % annoncé au dernier trimestre.
« Bien que la croissance observée au deuxième
trimestre ait permis de restaurer le PIB réel à
un niveau près de son sommet atteint avant la récession,
les préoccupations suscitées par les États-Unis
et la nervosité des investisseurs par rapport à
la santé de l'économie mondiale sont de mauvais
augure pour les perspectives de croissance au cours de la
deuxième moitié de l'année », a
expliqué Craig Wright, premier vice-président
et économiste en chef, RBC.
RBC prévoit que l'économie continuera de croître
et que l'écart de production sera entièrement
comblé d'ici le milieu de 2012. Le marché du
travail a récupéré 94 % des emplois perdus
au cours de la récession, et l'on s'attend à
ce que le taux de chômage chute pour atteindre 7,3 %
d'ici la fin de 2011, comparativement au taux de 8 % enregistré
au deuxième trimestre.
Les dépenses en infrastructure du gouvernement prenant
fin au cours du premier trimestre de 2011, le secteur privé
devra combler le vide afin de soutenir la croissance économique.
Le PIB devrait croître de 3,2 % en 2011, soit de 0,3
point de pourcentage de moins que ce qui avait été
annoncé dans les perspectives du trimestre précédent.
Le taux d'inflation de base est demeuré stable pendant
le ralentissement économique, et RBC s'attend à
ce que ce taux demeure au centre de la fourchette cible de
2 % fixée par la Banque du Canada.
« La conjoncture financière internationale a
été moins sévèrement touchée
par la crise de la dette souveraine en Europe qu'on ne l'avait
craint, a expliqué M. Wright. Alors que les banques
centrales s'engagent à faire tout le nécessaire
pour assurer la viabilité de la reprise, les taux d'intérêt
resteront faibles dans le but de soutenir les entreprises
et de favoriser les dépenses de consommation, une fois
la confiance retrouvée ».
Compte tenu de la faiblesse marquée du PIB réel
au second trimestre, ainsi que des performances décevantes
des marchés de l'habitation et de l'emploi au cours
des derniers mois, RBC a ramené ses prévisions
de croissance pour le PIB américain à 2,7 %
pour 2010 et à 3,0 % pour 2011, comparativement aux
taux de 3,1 % et de 3,4 % annoncés au dernier trimestre.
Selon le rapport, le dollar canadien a subi les effets négatifs
des préoccupations relatives à la durabilité
des reprises américaine et mondiale, ainsi que des
répercussions de ces préoccupations sur les
cours des produits de base, et demeurera probablement sous
pression jusqu'à ce que les risques d'un nouveau ralentissement
de l'économie mondiale se soient dissipés. RBC
prévoit que le dollar canadien terminera 2010 à
93,45 cents américains et qu'il reprendra sa montée
vers la parité d'ici le milieu de 2011.
À l'échelle provinciale, RBC s'attend à
ce que l'économie de chaque province observe une croissance
en 2010, même si les prévisions à cet
égard ont dû être rabaissées pour
la plupart d'entre elles en raison du ralentissement économique.
Toutefois, les prévisions de croissance économique
de deux provinces ont été rajustées à
la hausse : la Saskatchewan, qui passe de 3,8 % à 6,3
%, et l'Alberta, qui passe de 3,1 % à 3,5 %. Les plus
fortes révisions à la baisse ont été
apportées au Manitoba (qui est passé de 2,9
% à 2,0 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (de
4,1 % à 3,3 %). Les rajustements apportés aux
autres provinces ont été relativement modérés
par rapport aux taux mentionnés en juin. Les voici
:
- C.-B. : croissance de 3,3 % révisée
à la baisse par rapport au taux précédent
de 3,5 %
- ONT. : croissance de 3,5 % révisée
à la baisse par rapport au taux précédent
de 3,8 %
- QC : croissance de 3,0 % révisée
à la baisse par rapport au taux précédent
de 3,5 %
- N.-B. : croissance de 2,3 % révisée
à la baisse par rapport au taux précédent
de 2,4 %
- N.-É. : croissance de 1,8 % révisée
à la baisse par rapport au taux précédent
de 2,2 %
- Î.-P.-É. : croissance de 2,1 % révisée
à la baisse par rapport au taux précédent
de 2,6 %
Le rapport sera disponible dans son intégralité
à partir de 8 h, HE à l'adresse www.rbc.com/economie/marche/pdf/fcstf.pdf.
Un document distinct intitulé Perspectives provinciales
et produit par Recherche économique RBC évalue
les provinces en termes de croissance économique, de
croissance de l'emploi, de taux de chômage, de ventes
au détail et de mises en chantier.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Robert Hogue,
Services économiques RBC, 416 974-6192
Raymond Chouinard,
Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
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