|
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
au Canada affiche une hausse en février en raison de
l'optimisme croissant des Canadiens à l'égard
de l'état de l'économie nationale
Les craintes à l'égard de l'emploi demeurent
constantes, à 25 %
TORONTO, le 1er mars 2010
— L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
au Canada a enregistré une hausse de trois points,
passant de 106 points en janvier à 109 en février.
Cette hausse est attribuable à l'optimisme croissant
des Canadiens à l'égard de l'état de
l'économie nationale. Il s'agit là du plus haut
niveau atteint par l'indice depuis sa création en novembre
2009.
En ce qui a trait à l'état général
de l'économie, les Canadiens restent divisés.
Toutefois, une légère majorité d'entre
eux se déclarent maintenant plus optimistes que pessimistes.
En effet, en février, 53 % des Canadiens qualifiaient
l'état de l'économie de bon, tandis que 47 %
le qualifiaient de mauvais. En janvier, ces proportions se
situaient respectivement à 48 % et à 52 %.
Les craintes à l'égard de l'emploi sont demeurées
plutôt constantes en février. En effet, un Canadien
sur quatre (25 %) a déclaré qu'un membre de
son ménage craignait de perdre son emploi ou d'être
mis à pied, comparativement à 26 % en janvier.
Les craintes à l'égard de l'emploi se sont accrues
en Ontario (30 %, en hausse de 5 %) et dans les provinces
de l'Atlantique (24 %, en hausse de 6 %), mais ont diminué
dans toutes les autres régions du pays. Les plus faibles
niveaux ont été enregistrés au Manitoba
et en Saskatchewan (13 %), ainsi qu'au Québec (17 %).
« Nous savons que 21 % des Canadiens prévoient
prendre des "vacances sédentaires" ce mois-ci,
principalement pour des raisons financières. Les hauts
niveaux constants des craintes à l'égard de
l'emploi font probablement partie de ces raisons financières,
a déclaré David McKay, chef de groupe, Services
bancaires canadiens, RBC. Le meilleur moyen de composer avec
l'incertitude et les défis éventuels consiste
à se doter d'un plan financier afin de mieux gérer
ses finances au quotidien tout en assurant sa sécurité
financière à long terme. »
Voici, à l'échelle nationale, quelques autres
faits saillants tirés du rapport :
- Économie canadienne : Davantage de Canadiens
s'attendent à une amélioration de l'état
de l'économie nationale au cours de l'année
(62 % en février par rapport à 56 % en janvier),
tandis que la proportion de ceux qui s'attendent à
ce qu'il se détériore est tombée à
13 % en février, comparativement à 17 % le
mois dernier.
Cet optimisme accru se reflète également dans
la proportion des Canadiens qui s'attendent à une
amélioration de l'état de l'économie
nationale à court terme (hausse de 4 % par rapport
à janvier). En effet, quatre Canadiens sur dix (41 %) s'attendent à ce que l'état de l'économie
canadienne s'améliore au cours du prochain trimestre.
- Situation financière personnelle (résultats
globaux) : La proportion des Canadiens qui croient que
leur situation financière s'améliorera au
cours du prochain trimestre a diminué légèrement
en février (30 % par rapport à 32 % en janvier).
En ce qui a trait au plus long terme, les Canadiens demeurent
plus optimistes. En effet, plus de quatre Canadiens sur
dix (45 %) s'attendent à ce que leur situation économique
s'améliore au cours de l'année (même
proportion qu'en janvier).
- Taux d'intérêt : Les Canadiens s'attendent
à une hausse des taux d'intérêt au cours
du prochain semestre (65 % en février, comparativement
à 68 % en janvier). Un Canadien sur trois (33 %)
s'attend à ce que les taux d'intérêt
restent inchangés au cours de cette même période.
« L'optimisme accru des Canadiens en ce qui a trait
à l'état de l'économie pourrait être
attribuable aux données positives sur l'emploi publiées
au début de février. Nous prévoyons en
effet une amélioration soutenue du marché de
l'emploi cette année, a déclaré Robert
Hogue, premier économiste, RBC. Selon Statistique Canada,
on comptait 43 000 travailleurs de plus en janvier, ce qui
a fait reculer le taux de chômage à 8,3 %. Bien
que le taux de chômage décroisse de façon
constante, on compte quand même toujours 280 000 travailleurs
canadiens de moins qu'en octobre 2008. Cela pourrait expliquer
le niveau relativement élevé des craintes à
l'égard de l'emploi observé chez les Canadiens. »
L'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation au Canada
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada,
dont les données sont comparées aux données
de novembre 2009, s'appuie sur les résultats d'un sondage
en ligne effectué par Ipsos Reid du 9 au 12 février
2010 auprès de 1 064 Canadiens d'âge adulte.
Ces données constituent l'aperçu le plus actuel
et le plus complet des attitudes des consommateurs en ce qui
a trait à leurs finances et à l'état
de l'économie canadienne. Les résultats proviennent
d'un échantillon établi selon la méthode
des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition
reflète celle de la population du Canada selon les
données du dernier recensement, et de fournir un échantillon
probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire
non pondéré de cette taille avec un taux de
réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de ± 3,1 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que
l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne
avait été consultée.
- 30 -
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Raymond Chouinard,
Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
|
|