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RBC maintient ses prévisions quant au retour à une croissance positive en 2009
Les perspectives économiques s'améliorent tant aux États-Unis qu'au Canada
TORONTO, le 15 juin, 2009 — Après un
premier trimestre dominé par de mauvaises nouvelles
économiques, des signes positifs commencent à
se manifester, selon le nouveau rapport des Services économiques
RBC. Le rapport avance qu'en dépit de la forte contraction
de l'économie au premier trimestre, l'une des plus
importantes à survenir au cours d'un premier trimestre
depuis 1991, il est fort probable qu'il s'agissait des pires
résultats trimestriels de la récession actuelle.
« Il est vrai que l'économie canadienne s'est
effondrée au début de 2009, et il est probable
qu'elle demeurera en récession au deuxième trimestre.
Nous croyons toutefois qu'une reprise s'amorcera plus tard
cette année, a déclaré Craig Wright,
premier vice président et économiste en chef,
RBC. L'amélioration des perspectives de croissance
à l'échelle mondiale, la faiblesse exceptionnelle
des taux d'intérêt et les dépenses de
relance du gouvernement devraient faire en sorte que le Canada
connaisse à nouveau une croissance positive en 2009
et une légère reprise en 2010. »
Les indicateurs précurseurs laissent penser que la
récession mondiale s'atténue elle aussi, les
récentes données suggérant une reprise
plus tard cette année. Pour ce qui est des États-Unis,
les analystes s'attendent à ce que les reculs marqués
du PIB au quatrième trimestre de 2008 et au premier
trimestre de 2009 comptent parmi les plus importants depuis
de nombreuses années, mais certains signes encourageants
commencent à se manifester. Soutenu par la faiblesse
des taux d'intérêt, par l'amélioration
des conditions de crédit et par les incitatifs fiscaux
mis en place par le gouvernement, le marché immobilier
américain démontre une certaine stabilité
et la confiance des consommateurs prend du mieux, indiquant
ainsi la possibilité d'un revirement modéré
de l'économie américaine d'ici le deuxième
semestre de 2009.
« Les bienfaits des mesures de stimulation monétaires
et budgétaires commencent à se faire sentir,
a remarqué M. Wright. Des sommes d'argent sans précédent
sont consacrées au soutien de l'économie mondiale.
Nous entendons surveiller l'effet de ces dépenses sur
les marchés de l'emploi, ainsi que sur la confiance
des ménages et des entreprises. L'ampleur de cet effet
sera un facteur déterminant pour la reprise économique. »
Le rapport de RBC prévoit que l'économie canadienne
se contractera de 2,4 % cette année, notamment en raison
du considérable recul de 5,4 %, en taux annualisé,
du PIB réel au premier trimestre. La croissance des
salaires s'est avérée étonnamment ferme
au début de l'année, mais les revenus ont été
touchés par une forte diminution des heures travaillées,
rendant le fardeau financier encore plus lourd pour les consommateurs
déjà aux prises avec un endettement élevé
et une dévalorisation de leurs actifs. Même si
la confiance des consommateurs s'est légèrement
améliorée au cours des derniers mois, elle demeurera
fragile en raison de l'augmentation des pertes d'emploi (360
000 en octobre dernier) et de la hausse du taux de chômage,
qui devrait culminer à 9,2 % d'ici la fin de 2009.
Le rapport prévoit que le dollar canadien, qui affiche
une reprise depuis le printemps, s'établira au niveau
inférieur de la fourchette des 85 à 92 cents
US pendant le deuxième trimestre de 2009 et atteindra
le niveau supérieur de la fourchette en 2010.
Aux États-Unis, la perte de 6,0 millions d'emplois
depuis le début de la récession a fait bondir
le taux de chômage à 9,4 %, un sommet depuis
1983. Autre fait inquiétant pour l'économie
américaine, les gens qui ont perdu leur emploi, comparativement
aux récessions précédentes, restent sans
travail pendant plus longtemps.
Malgré les importantes pertes d'emplois qui se sont
succédé, de récentes données suggèrent
que le rythme de décroissance ralentit. De plus, les
ventes de maisons devraient augmenter grâce à
l'amélioration de l'accessibilité à la
propriété suscitée par la chute des prix
et par la faiblesse des taux hypothécaires, qui s'établissent
à un creux historique de 30 ans. Les dépenses
des consommateurs américains ont augmenté après
six mois de déclin constant. Selon le rapport de RBC,
la demande interne continuera de s'accroître au cours
du deuxième semestre de 2009 en raison de la faiblesse
des taux d'intérêt, du raffermissement des marchés
de capitaux et des mesures de stimulation budgétaires.
Le rapport sera disponible dans son intégralité
à partir de 8 h HAE, à l'adresse http://www.rbc.com/economie/marche/pdf/fcstf.pdf.
Les perspectives provinciales des Services économiques
RBC évaluent les provinces en termes de croissance
économique, de croissance de l'emploi, de taux de chômage,
de ventes au détail et de mises en chantier.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Craig Wright,
Services économiques RBC, 416 974-7457
Robert Hogue,
Services économiques RBC, 416 974-6192
Raymond Chouinard,
Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
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