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Rapports spéciaux

 

Selon RBC, la tourmente dans les marchés financiers continue d’atténuer la croissance économique au Canada

L'économie intérieure reste ferme puisque les prix records des produits de base continuent de soutenir les revenus
Perspectives économiques et financières
(pdf, 9 pages, 129 Ko)
Perspectives provinciales (pdf, 14 pages, 157Ko)
Québec

TORONTO, le 8 octobre 2008 — La tourmente persistante dans les marchés financiers et les tendances économiques décevantes au cours des deux derniers trimestres ont motivé RBC à réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour le Canada de 1,4 pour cent à 0,9 pour cent. Les Services économiques RBC s'attendent à ce que la croissance rebondisse légèrement en 2009, au rythme modéré de 1,5 pour cent.

« La faiblesse continue de l'économie américaine devrait ralentir la croissance au Canada, a dit Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef de RBC. Cependant, cette pression sur notre croissance sera tempérée par la bonne tenue des prix des produits de base qui contribuent à des revenus d'exportation robustes et soutiennent les dépenses intérieures canadiennes en stimulant la croissance des revenus. »

Selon le rapport, une des grandes forces de l'économie intérieure du Canada a été la nette augmentation du revenu intérieur brut (RIB) qui a accompagné l'essor des prix des produits de base au cours de la dernière année. Le RIB du Canada a dépassé la croissance du PIB, entraînant de fortes augmentations des dépenses de consommation, des investissements des entreprises et des demandes d'importations. Malgré l'affaiblissement récent des prix des produits de base, le Canada continue de profiter des avantages d'un choc positif des termes de l'échange.

Le marché immobilier résidentiel du Canada donne des signes d'essoufflement après presqu'une décennie de croissance, indique le rapport. Cependant, tout repli devrait être plus modéré que ce qu'ont subi les États-Unis puisque les marchés canadiens des hypothèques n'ont pas connu les excès qui ont affligé le secteur immobilier résidentiel américain.

Une certaine lassitude semble également s'installer sur le marché du travail du Canada. Après avoir culminé à 320 000 nouveaux emplois en moyenne chaque année de 2002 à 2007, le rythme des augmentations d'emplois a ralenti à 87 000 à peine au cours des huit premiers mois de 2008.

Un peu plus tôt cette année, la Banque du Canada soulignait les risques simultanés d'un taux d'inflation dépassant sa fourchette cible et d'une économie qui croissait à peine. Cependant, la réapparition de conditions de crédit plus tendues a ramené les risques de baisse de la croissance au premier plan et, alors que les États Unis s'enfoncent dans une récession, RBC prévoit que la Banque du Canada abaissera son taux cible de financement à un jour d'un demi-point de plus avant la fin de l'année.

Au sud de la frontière, l'économie américaine a crû à un rythme supérieur aux prévisions au rythme moyen de 1,9 pour cent au cours des six premiers mois de 2008, soutenue par le programme de remise d'impôts. Cette performance était contraire aux projections établies plus tôt dans l'année selon lesquelles l'économie américaine allait connaître une croissance nulle ou se contracter légèrement au deuxième trimestre. Cependant, pour 2009, RBC a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour l'économie aux États-Unis à 0,2 pour cent, un niveau s'apparentant à une récession, puisque le resserrement continu du crédit continue de ralentir l'économie américaine.

« Cet affaiblissement de l'économie américaine est exacerbé par les prix élevés de l'essence, l'amollissement du marché du travail et une érosion de la valeur nette des Américains, a dit M. Wright. Cela s'ajoute à la dissipation des effets du programme de relance fiscale, ce qui atténuera les dépenses de consommation. »

Le rapport de RBC prévoit des réductions cumulatives de 100 points de base du taux des fonds fédéraux d'ici la fin de l'année. « La Fed se trouve devant une situation complexe, puisqu'elle doit à la fois combattre la crise dans le secteur des services financiers, le repli des perspectives économiques et la montée des taux d'inflation. Pour le moment, il est probable qu'elle continuera d'injecter des liquidités dans les marchés financiers tout en surveillant de près les risques pour l'économie et les prévisions d'inflation », relève M. Wright.

Les perspectives pour les provinces du Canada se sont généralement assombries à la suite de la récente aggravation spectaculaire de la crise des marchés financiers qui dure depuis un an. L'économie américaine semble maintenant être en récession alors que l'Europe, le Royaume-Uni et le Japon s'enlisent rapidement. Le Canada est en meilleure posture grâce à un secteur financier moins handicapé, mais la croissance générale sera nettement plus faible que prévu précédemment.

Parmi les provinces, la Saskatchewan se classera en tête cette année et l'année prochaine au chapitre de la croissance économique, suivie de près par le Manitoba. La région de l'Atlantique résiste bien, elle aussi, et devrait maintenir un rythme d'expansion modéré dans l'ensemble. La situation est toutefois en train de se détériorer dans l'Ouest du pays. L'érosion du secteur immobilier résidentiel et le ralentissement rapide des dépenses de consommation ont motivé des révisions à la baisse des prévisions pour la Colombie-Britannique et l'Alberta. L'économie intérieure de l'Ontario et du Québec, pour sa part, souffre de l'affaiblissement du commerce extérieur. L'Ontario risque même d'enregistrer une croissance très faible ou même nulle cette année et l'an prochain.

Les Perspectives provinciales des Services économiques RBC évaluent les provinces en fonction de la croissance économique, de la croissance de l'emploi, des taux de chômage, de la croissance des revenus des particuliers, des ventes au détail, des mises en chantier résidentielles et de l'indice des prix à la consommation.

Les prévisions complètes sont disponibles à partir de 8 h HAE sur le site www.rbc.com/economie/marche/pdf/fcstf.pdf.

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Pour de plus amples renseignements, prière de s'adresser à :
Craig Wright,
RBC, Services économiques, 416-974-7457

Raymond Chouinard,
RBC, Relations avec les médias, 514-874-6556


 

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