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Le ralentissement du marché du logement canadien se propage

Le ralentissement du marché du logement canadien s’est encore propagé en novembre. La plupart des marchés sont en cours de correction, car les taux d’intérêt élevés, la perte d’accessibilité et l’incertitude économique grandissante freinent la demande des acheteurs, et les conditions de l’offre et de la demande se sont considérablement assouplies depuis le printemps.

Bien que les reventes de logements (-0,9 % sur un mois) aient été légèrement inférieures à celles d’octobre au Canada, l’effet retardé du ralentissement du marché au cours des mois précédents a continué de peser sur les prix des logements. L’indice national des prix des propriétés MLS a reculé pour un troisième mois consécutif (‑1,1 % sur un mois) en novembre, ce qui représente la plus forte baisse d’un mois sur l’autre en près d’un an.

Les problèmes d’accessibilité freinent l’activité de vente

Les reventes de logements ont maintenant diminué de 13 % depuis juin, ce qui annule presque entièrement le rebond printanier. L’activité s’est contractée dans la plupart des marchés à l’ouest du Nouveau-Brunswick au cours des deux ou trois derniers mois, principalement en raison des baisses plus marquées dans certaines parties de la Colombie-Britannique.

La résilience s’est finalement estompée dans les Prairies également, l’activité de revente ayant baissé dans les trois provinces (bien qu’elle soit toujours en hausse par rapport aux niveaux d’avant la pandémie en Alberta et en Saskatchewan).

Bien que stable, l’activité dans les provinces maritimes demeure en deçà des niveaux d’avant la pandémie dans l’ensemble.

Les conditions du marché ont évolué en faveur des acheteurs dans un plus grand nombre de régions

Un afflux d’offre a contribué à l’assouplissement des conditions de l’offre et de la demande, bien que le rebond des nouvelles inscriptions n’ait pas été excessif. En fait, les nouvelles inscriptions ont baissé de façon consécutive en octobre et en novembre au Canada et sont restées dans la fourchette de 2019.

Néanmoins, l’assouplissement des conditions de l’offre et de la demande a permis aux acheteurs de rester aux commandes dans presque tous les marchés de l’Ontario dont nous assurons le suivi et dans certaines parties de la Colombie-Britannique.

Les conditions du marché se sont également assouplies au Manitoba. Avec le recul des ventes dans la région des Prairies, nous pensons que les conditions de l’offre et de la demande s’assoupliront également en Alberta et en Saskatchewan au cours des prochains mois.

La valeur des propriétés est sous pression

La valeur des propriétés subit une pression à la baisse croissante dans de nombreuses régions du Canada. C’est particulièrement le cas en Ontario (‑1,7 % sur un mois), où l’indice des prix des propriétés MLS recule depuis août, à un rythme qui s’accélère d’un mois sur l’autre.

Des dynamiques de ralentissement comparables sont en cours dans d’autres provinces, mais avec un léger décalage. Les baisses de prix se sont accélérées pour un deuxième mois consécutif en Colombie-Britannique (-0,4 % sur un mois) et au Manitoba (-0,9 %) en novembre. Et, pour la première fois depuis mars, les prix en Nouvelle-Écosse ont également succombé à la baisse (-2,0 % sur un mois).

Les hausses de prix au Québec et au Nouveau-Brunswick ont cessé et peu de marchés ont résisté à la tendance à la baisse des prix. Bien que la croissance des prix demeure forte à Calgary, nous pensons que ce n’est qu’une question de temps avant que l’assouplissement des conditions de l’offre et de la demande et le changement d’humeur du marché ne freinent les hausses de prix là aussi.

La morosité de l’activité devrait perdurer jusqu’en 2024

Comme les taux d’intérêt devraient rester élevés à court terme, nous nous attendons à ce que les coûts de propriété élevés restent dissuasifs pour les acheteurs. L’activité devrait donc rester très faible en Ontario et en Colombie-Britannique, provinces où les logements sont les moins abordables.

Mais comme les taux élevés ont une incidence sur les acheteurs d’un océan à l’autre, nous pensons que l’activité dans d’autres régions continuera de ralentir graduellement, ce qui entraînera des baisses de prix dans un plus grand nombre de marchés au cours des prochains mois.

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