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La confiance, l’offre et les prix sont des facteurs centraux dans l’activité immobilière du Canada

Les principales tendances observées sur le marché canadien du logement au cours des derniers mois se sont exacerbées en août.

Les ventes de propriétés existantes ont continué de se redresser et sont parvenues à leur plus haut niveau depuis le début de l’année. L’augmentation du stock de logements à vendre a intensifié la concurrence entre les vendeurs, tandis que les prix ont décliné – avec toutefois des divergences entre les différentes régions du pays.

Les divergences régionales persistent, malgré une reprise générale des reventes de propriétés depuis le printemps.

D’une part, l’Ontario et la Colombie-Britannique sont aux prises avec des stocks qui se situent à des sommets de plusieurs décennies. D’autre part, l’offre et la demande sont équilibrées ou serrées dans certaines régions des Prairies, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique.

Les principales tendances observées sur le marché canadien du logement au cours des derniers mois se sont exacerbées en août.

Les ventes de propriétés existantes ont continué de se redresser et sont parvenues à leur plus haut niveau depuis le début de l’année. L’augmentation du stock de logements à vendre a intensifié la concurrence entre les vendeurs, tandis que les prix ont décliné – avec toutefois des divergences entre les différentes régions du pays.

Les divergences régionales persistent, malgré une reprise générale des reventes de propriétés depuis le printemps.

D’une part, l’Ontario et la Colombie-Britannique sont aux prises avec des stocks qui se situent à des sommets de plusieurs décennies. D’autre part, l’offre et la demande sont équilibrées ou serrées dans certaines régions des Prairies, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique.


Tendances nationales : croissance des ventes et déclin des prix

Les reventes de maisons au Canada ont progressé de 1,1 % en août par rapport à juillet, reflétant l’amélioration de la confiance des acheteurs, l’incidence de la baisse des taux d’intérêt de la Banque du Canada au cours de la dernière année, l’augmentation de l’offre et le déclin des prix.

La croissance des ventes a cependant ralenti des deux tiers par rapport aux trois mois précédents, ce qui suggère une reprise soutenue sans signes de surchauffe.

Nous pensons que cette modération est attribuable aux problèmes d’accessibilité qui persistent dans de nombreuses régions, en particulier dans les marchés où les prix sont élevés. Ce problème fait obstacle à la libération de la demande accumulée.

À l’échelle nationale, les stocks sont demeurés élevés, particulièrement en Ontario et en Colombie-Britannique où l’augmentation des mises en vente a exercé des pressions à la baisse sur les prix des propriétés.

Les stocks ont commencé à montrer des signes de stabilisation dans ces provinces. Cependant, les vendeurs demeurent confrontés à une concurrence féroce, ce qui crée un marché favorable aux acheteurs dans de nombreuses villes comme Toronto et Vancouver.

En août, l’indicateur composite national des prix des propriétés a reculé pour la huitième fois au cours des neuf derniers mois, avec un repli de 0,1 % par rapport à juillet.

Il est important de noter que la variation annuelle (-3,4 % en août) a été stable au cours des cinq derniers mois, ce qui laisse entendre que les prix ne sont pas engagés dans une spirale descendante.



Les divergences régionales persistent

L’Ontario et la C.-B. restent les régions à surveiller sur le marché national du logement. Le niveau élevé des stocks dans les deux provinces continue de plomber la valeur des propriétés, mais le déclin des prix a ralenti à mesure de la stabilisation des stocks.

En Ontario, les grands centres urbains comme Toronto connaissent une reprise graduelle des ventes, mais la croissance des prix demeure contenue en raison de l’abondance de l’offre – en particulier dans le segment des copropriétés.

De même, en Colombie-Britannique, certains marchés comme celui de Vancouver se heurtent à la morosité des prix, du fait que les acheteurs demeurent hésitants face à l’ampleur de l’offre.

En revanche, les marchés du logement des Prairies, du Québec et de certaines parties des provinces de l’Atlantique affichent des conditions plus équilibrées, voire tendues. Dans ces régions, les stocks sont relativement faibles, quoiqu’en hausse, et les mesures d’accessibilité sont plus favorables, ce qui se traduit par une modeste hausse des prix dans plusieurs marchés locaux.

Des villes comme St. John’s, Halifax, Fredericton, Québec, Montréal, Ottawa, Regina, Saskatoon et Edmonton font preuve d’une demande soutenue, les prix reflétant un meilleur équilibre entre l’offre et la demande comparativement aux villes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

Une reprise modeste demeure attendue 

Nous prévoyons que la baisse des taux d’intérêt jouera un rôle crucial dans la croissance de la demande pendant le reste de l’année et au début de l’année prochaine, en particulier pour les acheteurs d’une première maison. Toutefois, nous sommes d’avis que cette incidence sera atténuée par les incertitudes économiques persistantes et les contraintes d’accessibilité.

Les coûts de propriété, malgré leur modération en cours dans quelques régions du pays, demeurent bien au-dessus des niveaux d’avant la pandémie, ce qui limite le bassin d’acheteurs potentiels.

En outre, la politique fédérale de réduction de l’immigration commence à peser sur la demande de logements, particulièrement dans les segments des logements locatifs et des copropriétés dans les marchés urbains comme Toronto et Vancouver où l’activité des investisseurs reste contenue.

Du côté de l’offre, les stocks élevés en Ontario et en Colombie-Britannique pourraient plomber encore plus les prix des propriétés. La stabilisation des mises en vente s’est récemment stabilisée dans ces provinces, mais l’offre abondante continue de faire pencher les marchés en faveur des acheteurs, ce qui retarde toute remontée notable des prix.


Robert Hogue est membre du l’équipe Économique et leadership avisé RBC, se spécialisant dans l’analyse et les prévisions pour le marché de l’habitation canadien et les économies provinciales. Il compte parmi ses publications Tendances immobilières et accessibilité à la propriété, Perspectives provinciales et l’analyse des budgets provinciaux. Dans ses fonctions, il est fréquemment appelé à commenter l’évolution de la conjoncture économique auprès de la direction de RBC, de ses clients et des médias.

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