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Diminution du prix des maisons et stabilisation des reventes en avril

Deux grandes tendances se sont dégagées sur le marché canadien du logement en avril. D’une part, l’incidence des tensions commerciales sur la confiance des acheteurs est peut-être sur le point de culminer; de l’autre, une correction des prix est en cours, en particulier dans les marchés les plus chers du pays.

À l’échelle nationale, les reventes de propriétés se sont stabilisées en avril, en baisse de 0,1 % par rapport à mars, après avoir dégringolé de 19 % dans les quatre mois précédents. La décision de l’administration américaine d’épargner le Canada de droits de douane supplémentaires, le mois dernier, pourrait rehausser la confiance et attirer des acheteurs dans les mois à venir.

Parallèlement, la pression à la baisse sur le prix des maisons s’intensifie, en particulier dans le sud de l’Ontario et en Colombie-Britannique. L’assouplissement du rapport entre l’offre et la demande a déclenché une correction des prix qui pourrait persister. L’indice composite des prix des propriétés MLS du Canada a reculé pour un cinquième mois consécutif, en baisse de 1,2 % par rapport à mars et de 3,6 % d’une année sur l’autre.



Correction importante en cours dans la région de Toronto

L’indice composite des prix des propriétés MLS de Toronto a chuté de 6,2 % en cinq mois, dont une baisse de 1 % en avril. On peut observer des corrections plus importantes dans le sud de l’Ontario : London (-7,7 %), Kitchener-Waterloo (-7,6 %), Niagara (-6,9 %) et Hamilton (-6,5 %). Dans tous les marchés de l’Ontario, les prix ont diminué d’un mois sur l’autre.

De même, la Colombie-Britannique connaît une certaine faiblesse, Vancouver et la vallée du Fraser ayant toutes deux enregistré des baisses de prix de 2,8 % sur quatre mois.



Baisse des prix plus prononcée dans le segment des copropriétés

La correction a été particulièrement prononcée pour les logements en copropriété des principaux marchés du sud de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. L’indice composite des prix des propriétés MLS pour ce segment est maintenant en baisse de 7,3 % sur un an à Toronto et de 2 % à Vancouver.

L’augmentation des stocks a décidément changé la dynamique du marché dans ces deux provinces, créant certaines des conditions les plus favorables aux acheteurs depuis des décennies.


Résilience dans d’autres régions du Canada

En comparaison, les marchés de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, du Québec et de l’Atlantique restent tendus, les fondamentaux de l’offre et de la demande soutenant toujours une croissance des prix modeste.

Les reventes ont été relativement stables à Montréal, les prix des maisons individuelles et des copropriétés ayant augmenté en avril sur une base mensuelle et annuelle.

L’appréciation des prix devrait cependant ralentir dans ces régions en raison de l’incertitude économique générale qui continue de miner la confiance des acheteurs.



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Robert Hogue est économiste en chef associé, responsable de la production d’analyses et de prévisions sur le marché canadien du logement et l’économie des provinces.

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