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Zone commerciale : Et si nous n’obtenons pas l’accord que nous voulons ?

Par Jordan Brennan, chef, Leadership avisé RBC

  • Mark Carney retournera à Washington la semaine prochaine. Au programme : rétablir les liens « sécuritaires et économiques » avec les États-Unis ou, à tout le moins, apporter un certain soulagement aux secteurs canadiens de l’acier, de l’aluminium et de l’automobile, qui sont malmenés.

  • La sécurité et l’économie occupant le devant de la scène, d’autres sujets devraient figurer au programme du Bureau ovale, notamment le projet de bouclier antimissile du Dôme doré, dont Donald Trump a encore parlé cette semaine pour piquer Ottawa, en faisant de nouveau allusion au « 51e État ». M. Carney pourrait-il mettre de l’avant l’importance de l’acier et de l’aluminium dans le cadre de la collaboration avec Washington en matière de défense ?

  • Dominic LeBlanc, ministre du Commerce Canada-États-Unis, paraissait optimiste cette semaine, quant à la possibilité de réaliser des progrès à l’égard des principaux points d’achoppement avec l’administration Trump.

  • Le mois dernier, les deux partenaires ont aussi amorcé des consultations sur l’Accord Canada–États-Unis–Mexique en prévision de la révision de l’accord commercial tripartite. Mais qu’adviendra-t-il si les jours d’un d’accès libre de droits de douane au marché américain sont définitivement révolus ?

  • Il n’est pas exagéré de supposer que le Canada pourrait se retrouver avec un accord comparable à celui du Royaume-Uni, à savoir des droits de douane généraux de 10 % pour l’accès au marché américain.

  • En mars, M. Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur le contenu non américain des exportations d’automobiles (en vertu de l’article 232, pour des motifs de « sécurité nationale »). Étant donné qu’environ la moitié du contenu d’un véhicule assemblé au Canada provient des États-Unis, les automobiles canadiennes ont été assujetties à un taux tarifaire effectif d’environ 12,5 %. Ce taux est suffisamment proche des droits de douane de 10 %, pour l’accès au marché américain, pour justifier une comparaison.

  • Les deux parties souffrent : au Canada, le taux de chômage est en hausse depuis le début de la guerre commerciale, et la municipalité de Windsor, fortement tributaire de la construction d’automobiles, affiche le taux de chômage le plus élevé parmi les centres urbains du Canada. Au sud de la frontière, le secteur manufacturier a perdu 40 000 emplois au cours des six derniers mois, avec des répercussions supplémentaires sur les segments de la première transformation des métaux et de la fabrication de produits métalliques.

  • Les producteurs canadiens de bois d’œuvre ont été frappés de droits de douane supplémentaires de 10 %. Cette nouvelle taxe s’ajoutera aux droits de douane antidumping actuels de 35,16 % que les États-Unis ont imposé cette année sur les importations de bois d’œuvre en provenance du Canada.

  • La semaine prochaine, l’Union européenne devrait annoncer l’instauration d’un droit de douane de 50 % sur les importations d’acier, s’alignant sur les mesures similaires prises par les États-Unis et le Canada.

  • À la demande de Keir Starmer, premier ministre du Royaume-Uni, le président américain Donald Trump envisagerait de réduire les droits de douane de 10 % imposés sur les importations de whisky écossais.

  • Le ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud a fait savoir que Séoul devrait annoncer un nouvel accord sur la sécurité avec les États-Unis avant de finaliser les pourparlers commerciaux.

An India-Canada reset is underway, writes John Stackhouse, and this time it will require a lot more than handshakes. 

Selon John Stackhouse, le rétablissement des relations entre l’Inde et le Canada est en cours, mais, cette fois, il faudra bien plus que des poignées de main. 

Sur le plan commercial, l’Inde est passée du 16e rang des partenaires du Canada en importance en 2008, au 10e rang en 2015, puis au 7e rang l’an dernier.

Il en va autrement du Canada, qui se classe seulement au 30e rang des partenaires de l’Inde. Le commerce bilatéral a atteint 31 milliards de dollars en 2024, en prenant en compte les services, contre 117 milliards de dollars avec la Chine. La baisse du nombre d’étudiants étrangers, qui constituent l’une des plus importantes sources de revenus indiens pour le Canada, ralentira encore plus ces progrès, car la politique du Canada, perçue comme une politique de repli, a entaché notre réputation auprès de toute une génération de jeunes Indiens instruits.  

Et ce n’est pas l’unique raison pour laquelle la volonté du Canada de relancer les négociations commerciales pourrait exiger de la patience. En effet, l’Inde et M. Modi, qui font preuve d’une confiance croissante, ne feront pas facilement des compromis, surtout sur des questions telles que les droits de propriété intellectuelle, que l’Inde considère depuis longtemps comme une forme de colonialisme occidental. 

Ces différences mises à part, les deux pays partagent des liens uniques et profonds, en grande partie liés à la population indo-canadienne. À l’avenir, l’Inde souhaitera établir des relations plus mûres, fondées sur des intérêts, en particulier sur le plan économique. Le Canada pourra aussi saisir de nouvelles occasions, allant du pétrole lourd au GNL, en passant par les technologies spatiales et de fabrication de pointe. 

Une relation renouvelée exigera que les deux pays reconnaissent ce que chacun d’eux apporte à l’autre. Elle peut aussi mettre l’accent sur ce que les deux pays peuvent accomplir grâce à des alliances et à des groupes multilatéraux.

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