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L’activité du marché du logement stagne après la hausse de juin

La dernière baisse du taux directeur opérée par la Banque du Canada a eu lieu à la fin de juillet et n’a pas vraiment attiré les acheteurs sur le marché du logement. Les reventes ont légèrement baissé, cédant 0,7 % entre juin et juillet au niveau national, ce qui annule en partie la hausse de 3,5 % enregistrée en juin.

Les reventes de logements demeurent globalement stables, le ralentissement touchant surtout les marchés de l’Ontario et de la Colombie-Britannique après les bons résultats de juin. Cependant, les marchés des Prairies font toujours exception aux tendances observées à l’échelle nationale et continuent d’afficher une activité élevée dans de nombreuses villes par rapport aux niveaux historiques.

Les reventes de logements retombent aux niveaux de mars

En juillet, les acheteurs ne sont pas arrivés sur le marché avec le même enthousiasme qu’avant. Ils se sont de nouveau retirés après une bonne reprise des ventes en juin.

Outre le dynamisme de juin, le marché a enregistré des fluctuations relativement faibles d’un mois à l’autre depuis le printemps, ce qui a maintenu l’activité autour du niveau enregistré en mars. Cette situation est particulièrement vraie dans les marchés canadiens plus chers de Toronto et de Vancouver, où certains acheteurs attendent des signes plus clairs de l’orientation du marché.

Pourtant, d’autres villes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique affichent des signes plus clairs de reprise du marché. Hamilton-Burlington, Ottawa, Guelph et Kitchener-Waterloo ont toutes enregistré une deuxième augmentation consécutive des ventes mensuelles désaisonnalisées en juillet. Cette hausse signale peut-être un regain d’intérêt des acheteurs.

En Colombie-Britannique, l’activité à Victoria et dans la région de l’Okanagan est en hausse pour le deuxième mois consécutif, et c’est également le cas dans les villes de la côte est : Halifax, Moncton et Saint-Jean.

L’activité dans les provinces des Prairies reste intense, même si les reventes ont fléchi dans la plupart des grands marchés le mois dernier. Les achats à Edmonton, à Regina et à Winnipeg restent supérieurs à l’activité enregistrée l’année dernière. Les reventes demeurent à des niveaux historiquement élevés à Calgary et à Saskatoon.

Les nouvelles mises en vente atteignent leur plus haut niveau depuis 10 mois

Les taux d’intérêt élevés semblent encore forcer la main de certains vendeurs. Les baisses de taux pourraient aussi inciter un plus grand nombre de vendeurs à mettre en vente leur logement en prévision de la reprise de la demande.

Cette situation, conjuguée au flux continu de nouveaux logements résidentiels récemment achevés qui arrivent sur le marché, continue de faire augmenter le nombre de logements disponibles au Canada. Les nouvelles mises en vente ont augmenté pour un quatrième mois consécutif en juillet (0,9 % sur 1 mois), atteignant leur plus haut niveau depuis 10 mois.

La hausse nationale des nouvelles mises en vente est en grande partie attribuable aux marchés de l’Ontario, la région du Grand Toronto représentant une part croissante des nouvelles mises en vente.

Les nouvelles mises en vente ont continué d’augmenter à Vancouver et dans la vallée du Fraser également, ce qui explique la majeure partie de l’augmentation de l’offre en Colombie-Britannique. En raison de la stagnation des ventes et de l’augmentation du nombre de logements disponibles, la baisse des prix continue de concerner surtout ces marchés.

Calgary a également enregistré une augmentation considérable du nombre de nouvelles mises en vente le mois dernier (10 %). Néanmoins, le ratio ventes-nouvelles mises en vente reste fortement favorable aux vendeurs sur ce marché, ce qui maintient la tendance à la hausse des prix.

Le resserrement des conditions de l’offre et de la demande continue de faire grimper les prix au Québec, particulièrement à Québec et dans les Prairies, notamment à Winnipeg, à Saskatoon et à Edmonton.

Le contraste entre cette situation et la stagnation des prix à l’échelle nationale est saisissant. La hausse de 0,2 % enregistrée en juillet représente l’augmentation la plus importante d’un mois à l’autre depuis le début de l’année, ce qui reste supérieur de 0,1 % au prix de référence de l’indice MLS composé en mars.

La reprise devrait être lente

D’autres baisses des taux d’intérêt devraient stimuler la demande des acheteurs dans tout le pays. Cependant, nous nous attendons à ce que cette reprise soit progressive. Des baisses de taux importantes seront nécessaires pour que les coûts d’accès à la propriété baissent, surtout dans les marchés les plus chers du Canada.

Par conséquent, nous nous attendons à ce que la reprise du marché du logement soit plus lente et s’accélère éventuellement vers la fin de 2024 et l’année prochaine, à mesure que les taux à court et à long terme baisseront davantage.

Les prix augmentent lentement également, même s’ils pourraient baisser à nouveau dans certains marchés, comme Toronto, si le nombre de logements disponibles continue d’augmenter à ce rythme.


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