Highlights:

Les effets des droits de douane tardent quelque peu à se faire sentir sur l’inflation et le marché du travail aux États-Unis, mais ils ne pourront être évités, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à repousser de septembre à décembre sa première baisse de taux.

Les États-Unis continuent à menacer leurs partenaires commerciaux de droits de douane supplémentaires. Dans le cas du Canada, nous pensons toutefois que ces droits de douane supplémentaires, s’ils devaient être appliqués, toucheront uniquement les marchandises non conformes à l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC), soit un montant globalement moins important. Par conséquent, nous ne prévoyons pas de changement majeur dans nos perspectives économiques du Canada.

Les politiques budgétaires accentuent l’incertitude dans les deux pays. Avec la prolongation des réductions d’impôt de 2017, le déficit budgétaire des États-Unis demeure colossal, mais cette donnée était déjà intégrée dans nos hypothèses précédentes. Au Canada, de nouvelles mesures de soutien budgétaire pourraient stimuler la croissance, principalement à compter de 2026.

Enjeu sous la loupe : Les droits de douane perçus aux États-Unis sont inférieurs aux montants qui avaient été annoncés en raison de retards de déclaration, mais aussi de la réorientation des échanges commerciaux, les importateurs délaissant la Chine au profit de régions moins taxées. Le taux moyen des droits de douane pourrait à terme s’orienter vers un taux inférieur à celui que nous pensions, mais il sera tout de même suffisamment élevé pour ralentir l’économie américaine.
Modifications des prévisions :
Nos prévisions pour le Canada et les États-Unis demeurent largement inchangées, bien que les États-Unis multiplient les annonces fracassantes liées aux échanges commerciaux. L’hypothèse générale selon laquelle le taux moyen des droits de douane restera dans une fourchette de 10 % à 15 % semble globalement tenir la route. Elle a été corroborée par la prolongation jusqu’au 1er août de la suspension de 90 jours des droits de douane réciproques des États-Unis, ainsi que par les accords commerciaux conclus rapidement par les États-Unis avec le Royaume-Uni et le Vietnam, lesquels n’ont pas réussi à abaisser sensiblement les droits de douane en deçà de 10 %.
Cela dit, les États-Unis cherchent toujours à provoquer un choc commercial majeur. Des lettres ont été envoyées à une douzaine de leurs partenaires commerciaux pour les avertir que des droits de douane plus élevés leur seront appliqués après la nouvelle date limite fixée. Tant que demeurent en place les exemptions prévues dans le cadre de l’AEUCM, qui protègent plus de 90 % des exportations de marchandises canadiennes vers les États-Unis, l’incidence d’un relèvement des droits de douane généraux de 25 % imposés au Canada au début du mois de mars sera limitée. Toutefois, un contexte d’incertitude commerciale accrue pourrait déclencher une autre vague d’achats anticipés de stocks.
Ces achats anticipés ont permis aux entreprises de contrer les chocs commerciaux, mais ils ont aussi grandement faussé les données économiques américaines. Aux États-Unis, les recettes tirées des droits de douane n’ont augmenté de façon significative qu’à partir de mai, alors que la majorité des droits de douane américains étaient déjà en place depuis le début d’avril. Ce décalage pourrait s’expliquer en partie par des retards de déclaration, mais aussi par une réorientation rapide des échanges commerciaux, les importateurs américains délaissant les régions subissant les droits de douane les plus élevés. Selon nos calculs, le taux effectif des droits de douane a déjà diminué de 1,5 % (plus d’information dans la section Enjeux sous la loupe ci-dessous).
À notre avis, ces facteurs ne font que repousser l’inévitable, les droits de douane ayant atteint un niveau tel qu’ils se répercuteront sur l’inflation et le marché du travail aux États-Unis. Les décisions de la Réserve fédérale sont néanmoins très dépendantes de l’évolution de la situation économique actuelle. Par conséquent, nous pensons que ce décalage incitera la Fed à reporter le début de son prochain cycle de diminution des taux et qu’elle abaissera la fourchette cible de ses fonds fédéraux en décembre et non plus en septembre, comme nous l’avions précédemment prévu.
La politique budgétaire représente une autre grande source d’incertitude dans nos prévisions. Aux États-Unis, l’adoption attendue du projet de loi intitulé « One Big Beautiful Bill Act » (la grande et belle loi) confirme la prolongation des dispositions de la « Tax Cuts and Jobs Act » (loi sur les baisses d’impôt et l’emploi) de 2017, une donnée que nous (comme beaucoup d’autres) avions déjà prise en compte dans nos hypothèses de base. Toutefois, cette adoption confirme que le déficit public restera exceptionnellement élevé à ce stade du cycle économique, ce qui soutiendra l’activité à court terme au détriment de la soutenabilité à long terme de l’endettement du gouvernement américain.
Au Canada, le gouvernement fédéral et les provinces augmentent l’ampleur et la portée de leurs mesures de soutien budgétaire, ce qui améliore nos perspectives de croissance essentiellement à compter de 2026 du fait de possibles retards dans la mise en œuvre de ces mesures. Notre scénario de base qui prévoit une croissance lente et non une récession au Canada en 2025 demeure inchangé. Les risques de baisse s’expliquent par les liens directs qui existent entre le Canada et l’économie américaine et, par extension, sa forte dépendance à l’égard de la politique commerciale américaine.
Davantage de précisions sur les modifications de nos prévisions par rapport au mois dernier :
● Les prévisions du PIB des États-Unis ont peu changé. Nous continuons à suivre le rebond du PIB américain au T2, qui reflétait toutefois davantage une anomalie statistique (renversement de l’augmentation des importations avant l’entrée en vigueur des droits de douane, qui avait pesé sur la croissance du PIB au T1) qu’une véritable amélioration. La demande intérieure finale devrait ralentir, passant de 1,5 % au T1 à 0,7 % au T2.
● Le taux de chômage aux États-Unis continuera à progresser. Le taux de chômage a créé la surprise en tombant à 4,1 % en juin, mais cette baisse s’est accompagnée d’un ralentissement de la croissance de l’emploi et d’un net recul des taux d’activité chez les plus jeunes. Nous pensons toujours que le taux de chômage atteindra un pic de 4,6 % en 2026, mais cette hausse sera plus progressive que précédemment prévu.
● La Réserve fédérale n’abaissera pas ses taux avant décembre. Le taux de chômage aux États-Unis progressant plus lentement cette année, il devient moins urgent pour la Fed de réduire ses taux. Par conséquent, il est fort probable qu’elle restera sur la touche plus longtemps en raison d’un contexte commercial toujours très incertain. Nous pensons désormais que la Réserve fédérale n’amorcera qu’en décembre la réduction de ses taux qui se situent actuellement à un niveau élevé/restrictif. D’ici la fin du T3 de 2026, la fourchette finale des taux devrait être comprise entre 2,75 % et 3 %.
● Les prévisions de PIB et de taux de chômage au Canada demeurent inchangées. Dans nos prévisions mises à jour en juin, nous avions relevé le taux de croissance du PIB de 0,1 point de pourcentage pour 2025 et de 0,3 point de pourcentage pour 2026, selon notre première analyse des plans de dépenses du gouvernement américain. Les dépenses budgétaires seront plus importantes et mises en place plus vite que ce que nous avions supposé, ce qui devrait apporter un soutien accru et précoce à la croissance. À court terme, le PIB devrait rester stable ou légèrement diminué au T2.
● Le taux de chômage au Canada devrait bientôt atteindre un pic. La stagnation du nombre de postes vacants indique que la demande de main-d’œuvre se stabilise et que le marché du travail ne devrait pas se détériorer davantage.
● Nous pensons que la Banque du Canada (BdC) a fini d’abaisser ses taux d’intérêt. Depuis longtemps, nous pensons que la politique monétaire n’est pas l’instrument le mieux adapté pour lutter contre les dommages causés par les droits de douane à l’économie. La possible révision à la hausse des prévisions de croissance à compter de 2026 en lien avec l’augmentation des dépenses budgétaires, conjuguée aux premiers signes d’une reprise de l’activité immobilière cet été, réduit également la probabilité que la BdC poursuive son cycle de baisse.
● Les prévisions d’inflation sont maintenues. Les prix du pétrole sont remontés en juin en raison du conflit entre Israël et l’Iran, mais les augmentations ont depuis été effacées. Nous nous attendons à ce que les prix de l’énergie soient toujours exclus de la croissance de l’indice global des prix à la consommation au Canada et aux États-Unis cette année. Compte tenu du peu de nouvelles informations concernant les droits de douane, nous prévoyons toujours que l’IPC de base s’établira en fin d’année à environ 3,5 % aux États-Unis et à 3 % au Canada.
Banque centrale
Taux directeur actuel
(Dernier changement)
Prochain changement

Banque du Canada
2.75%
0 pb en juin 2025
0 pb
Juill. 2025
La BdC a choisi de maintenir ses taux inchangés en juin. Elle a indiqué faire face à un dilemme, en reconnaissant qu’une « période de croissance économique plus faible » se profile et que « l’inflation sous-jacente est plus forte » que ce qu’elle avait prévu. Les dernières données sur l’IPC publiées après la réunion ont montré que les pressions sur les prix s’atténuent. Toutefois, une grande incertitude demeure quant à l’importance de l’incidence à terme des droits de douane. Nous maintenons notre prévision selon laquelle la BdC ne devrait plus abaisser ses taux au cours de ce cycle.

Fed
4.25-4.50%
0 pb en juin 2025
0 pb
Juill. 2025
La Réserve fédérale reste résolument en position attentiste, compte tenu de la forte volatilité des politiques commerciales et budgétaires et du manque de visibilité sur la date à laquelle ces politiques pourraient se répercuter sur la croissance et l’inflation. En juin, le graphique à points indiquait que des baisses de 50 points de base étaient attendues cette année, soit un taux médian des fonds fédéraux de 3,875 %. Son président Jerome Powell a toutefois mis en garde sur l’incertitude élevée entourant ces projections. Nous prévoyons désormais seulement une baisse de taux de 25 pb de la part de la Fed en décembre.

Banque d’Angleterre
4.25%
0 pb en juin 2025
-25 pb
Août 2025
Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d’Angleterre a voté par 6 voix contre 3 en faveur du maintien de son taux d’escompte en juin. Une approche « graduelle et prudente » a été retenue. Le récent assouplissement des conditions du marché du travail est en ligne avec les attentes des décideurs, qui prévoient que la croissance des salaires et l’inflation des prix à la consommation continueront de ralentir cette année, ouvrant la voie à deux nouvelles baisses de taux en août et en novembre, ce qui porterait le taux final à 3,75 %.

BCE
2.00%
-25 pb en juin 2025
0 pb
Juill. 2025
La Banque centrale européenne (BCE) a réduit son taux des dépôts de 25 pb en juin pour le porter à 2 %, mais avec un ton étonnamment ferme. La présidente Christine Lagarde a qualifié sa politique de « bien positionnée », ce qui laisse entrevoir une motivation limitée vis-à-vis de futures réductions. Les marchés du travail demeurent tendus et les pressions salariales s’avèrent persistantes. Nous anticipons une nouvelle baisse de 25 pb en septembre, ce qui porterait le taux final à 1,75 %, mais nous pensons également que le taux de la BCE pourrait déjà être au plancher.

RBA
3.85%
0 pb en juillet 2025
-25 pb
Août 2025
La Banque de réserve d’Australie a choisi de maintenir son taux du financement à un jour à 3,85 % en juillet, mais cette décision a manifestement fait l’objet de désaccords. Ce maintien a été décidé malgré un recul marqué de l’IPC en mai. La Banque de réserve d’Australie attend avec prudence les chiffres trimestriels de l’inflation en juillet pour confirmer que l’inflation sous-jacente se rapproche durablement de la cible. Nous prévoyons trois nouvelles baisses de la part de la Banque de réserve d’Australie à compter d’août, ce qui porterait le taux final à 3,1 %.
Enjeux sous la loupe : La réorientation des échanges commerciaux laisse entendre qu’il ne faut pas se focaliser sur le taux moyen des droits de douane
Les États-Unis ont apporté des changements notables et fréquents à leur politique douanière. Sur la base des droits de douane les plus élevés annoncés, le taux moyen des droits de douane sur les importations de marchandises aux États-Unis aurait pu atteindre près de 27 % en avril. Ce taux a depuis diminué pour s’établir à un niveau que nous estimons actuellement à 13,8 %.
Le calcul du taux moyen des droits de douane, qu’il soit effectué par nous ou par d’autres, n’est guère parfait, puisqu’il se base sur les échanges commerciaux de la période précédente. Il ne tient donc pas compte de la réorientation des échanges commerciaux consécutive à l’introduction des nouvelles barrières commerciales. En réalité, les importateurs américains s’approvisionnant davantage auprès des pays moins lourdement taxés, le taux réel des droits de douane aux États-Unis devrait se stabiliser à un taux plus bas, mais qui devrait toujours dépasser 10 %, soit son plus haut niveau depuis près d’un siècle, à l’exception du pic atteint plus tôt cette année.
Les droits de douane perçus aux États-Unis sont inférieurs aux montants qui avaient été annoncés
Le montant des droits de douane perçus semble nettement inférieur au montant que l’on obtiendrait en appliquant aux importations de cette année les taux de droit de douane tels qu’ils ont été annoncés. Les droits de douane ont totalisé 90 milliards de dollars américains entre janvier et juin, selon le département du Trésor américain, soit un montant inférieur à la moitié des 188 milliards de dollars américains qui avaient été annoncés avec les droits de douane.
Un tel écart pourrait s’expliquer, du moins en partie, par des retards de déclaration. Après des décennies de libéralisation du commerce, la volatilité des politiques douanières ainsi que le délai très court entre l’annonce du gouvernement et la mise en œuvre de ces mesures ont probablement entraîné une certaine confusion aux bureaux des douanes.
Selon la dernière enquête de la Réserve fédérale de New York, les entreprises ont trouvé difficile de déterminer les droits de douane exacts qu’elles devraient payer. Des décalages ont également été observés dans les données sur les droits de douane perçus, qui ont montré une augmentation seulement en mai alors que la plupart des nouveaux droits de douane américains étaient en vigueur avant cette date. Les chiffres ont continué à progresser en juin, alors que les politiques douanières américaines avaient globalement été assouplies.
La réorientation des échanges commerciaux entraîne une diminution du montant total des droits de douane perçus
Étant donné le peu de recettes tirées des droits de douane au printemps, il n’est pas surprenant que les droits de douane n’aient pas encore eu une incidence marquée sur l’inflation aux États-Unis. Ce décalage pourrait également être lié à la réorientation des échanges commerciaux.
En effet, la plupart des calculs, y compris les nôtres, du taux moyen des droits de douane américains pour cette année utilisent les montants échangés en 2024. Toutefois, nous savons qu’à la suite de la mise en place des droits de douane américains en 2018 et 2019, la réorientation des échanges commerciaux a été rapide et importante, car les importateurs ont cherché des alternatives moins onéreuses à leurs importations en provenance de Chine qui étaient lourdement taxées.
À cette période, la part des produits importés de Chine aux États-Unis est alors passée de 22 % en 2017 à 17 % à la fin de 2019, ce qui a entraîné une baisse considérable des droits de douane perçus aux États-Unis. Selon nos calculs, l’évolution du poids des pays dans les importations américaines au cours de cette période a fait baisser le taux moyen des droits de douane d’environ 0,5 % à la fin de 2019 (passant de 3,4 % à 2,9 %).
De même, si l’on utilise les montants importés en mai dernier et non les chiffres de 2024, le taux effectif moyen des droits de douane américains serait inférieur de 1,5 %. Ce taux s’établirait à 12,3 % au lieu des 13,8 % que nous avions calculés précédemment, soit un chiffre bien plus proche du taux actuel des droits de douane de 10 % communiqué par le Trésor américain en juin (en supposant que la valeur nominale des produits importés demeure proche de celle de mai).
L’incertitude demeure sur les régions qui profiteront de la réorientation des importations
Il devrait être plus difficile pour les importateurs de contourner les droits de douane aujourd’hui. Les augmentations de droits de douane sont bien plus généralisées qu’en 2018 et 2019, où un seul partenaire commercial et seulement quelques produits étaient visés (machines à laver, panneaux solaires, acier et aluminium). Les mesures actuelles touchent plus de trois quarts des importations de biens aux États-Unis, ce qui laisse aux importateurs américains beaucoup moins de marge de manœuvre qu’à l’époque.
Nous observons déjà de premiers changements dans les échanges commerciaux. La Chine a une fois de plus écopé des droits de douane les plus élevés de tous les partenaires commerciaux des États-Unis. Ses exportations de biens vers les États-Unis cette année ont considérablement chuté, enregistrant une baisse de 44 % en seulement cinq mois, entre décembre 2024 et mai.
Une partie de cette baisse pourrait refléter des pratiques de transbordement de produits exportés de Chine vers des économies asiatiques périphériques, notamment à Taïwan et au Vietnam, dont les parts dans les importations américaines ont augmenté par rapport à l’année dernière. Les États-Unis ont résolu ce problème en imposant une nouvelle clause sur le transbordement à ses partenaires commerciaux en Asie. Néanmoins, la mise en œuvre concrète de cette clause pourrait s’avérer difficile.
Certains de ces changements dans les échanges commerciaux pourraient découler du fait que les entreprises américaines se sont appuyées sur des stocks qu’elles avaient constitués plus tôt dans l’année, mais qui finiront par s’épuiser.
Le Canada pourrait obtenir une plus grosse part d’un gâteau qui s’est rétréci
Le Canada est l’autre grand partenaire commercial des États-Unis qui a vu sa part diminuer dans les importations américaines cette année, probablement en raison des droits de douane plus ciblés et punitifs qui lui ont été imposés avant avril.
Néanmoins, avec l’un des taux de droits de douane les plus bas grâce aux exemptions prévues dans l’AEUCM, nous pensons toujours que le Canada est relativement bien positionné pour affronter la concurrence au sein des partenaires commerciaux des États-Unis. Il est encourageant de constater que les exemptions de l’AEUCM continuent d’être appliquées. Selon les dernières données publiées, près de 90 % des produits canadiens sont entrés en franchise de droits de douane sur le marché américain en mai.
Dans l’ensemble, la demande pour les produits étrangers devrait rester stable aux États-Unis à court terme, principalement en raison de l’absence de produits américains de remplacement relativement bon marché. Cette demande finira toutefois par diminuer lorsque l’économie ralentira.
Le taux moyen des droits de douane pourrait converger vers un taux plus bas, mais il demeurera bien supérieur aux 2,4 % en vigueur en 2024. Cette hausse sera suffisamment importante pour ralentir l’activité industrielle et la demande pour les produits étrangers aux États-Unis. La forte intégration des industries canadiennes à l’économie américaine laisse entrevoir que le Canada ne s’en sortira pas indemne.
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À propos des auteur
Claire Fan est économiste principale à RBC. Elle se concentre sur les tendances macroéconomiques et est chargée d’établir des prévisions relatives au PIB, au marché du travail et à l’inflation pour le Canada et les États-Unis, en fonction des principaux indicateurs.
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