Compte tenu de la conjoncture difficile des marchés en 2008, le rôle de supervision de la gestion des principaux risques liés aux activités de RBC que joue le Conseil a pris une importance accrue. Le Conseil d’administration s’est consacré activement au réexamen du profil de risque de RBC, tout en supervisant les progrès réalisés par la direction au cours de l’exercice pour mettre en œuvre des stratégies d’affaires dans le contexte de marchés évoluant rapidement. Pour ce faire, nous avons mis à profit la somme de notre expérience de manière à évaluer si les plans et les activités de la direction étaient prudents et axés sur la création d’une valeur pour les actionnaires ainsi que sur la réussite à court, à moyen et à long terme, et ce, dans un cadre de contrôle efficace des risques. En 2008, nous avons régulièrement évalué le rendement de l’entreprise par rapport à ses objectifs et nous avons autorisé d’importantes dépenses en immobilisations et opérations qui s’inscrivaient dans le plan stratégique approuvé par le Conseil. Guidés par notre rigoureuse supervision des politiques, des processus et des systèmes conçus pour soutenir une gestion prudente des risques, nous avons donné des conseils éclairés à la direction à l’égard de plusieurs initiatives stratégiques, y compris l’accroissement considérable de la présence de RBC au Canada et à l’échelle internationale. Plus particulièrement, le Conseil a joué un rôle important de conseiller auprès de la direction dans le cadre d’acquisitions d’envergure qui ont consolidé davantage les activités de RBC au Canada (PH&N), aux États-Unis (ANB et FBW) et dans les Antilles (RBTT).

Pour maximiser sa contribution, le Conseil d’administration est déterminé à adapter ses meilleures pratiques en matière de gouvernance aux besoins de l’entreprise. Cette année, nous avons obtenu le prix national d’excellence en gouvernance du secteur privé attribué par le Conference Board du Canada et Spencer Stuart. Nos pratiques, nos politiques et nos processus de gouvernance ont déjà été récompensés par le passé; cependant, le dernier prix que nous avons obtenu revêt un sens particulier. Il souligne la création d’un cadre de gestion du rendement visant à améliorer la transmission et la qualité des informations à l’intention de la direction et du Conseil d’administration. La disponibilité d’informations plus justes et recevables en temps opportun permet une analyse judicieuse par les administrateurs et favorise les discussions constructives tant au sein du Conseil qu’entre le Conseil et la direction.

Cette innovation témoigne de l’amélioration continue des processus de gouvernance novateurs de RBC. Cette façon de faire en matière de gouvernance d’entreprise nous soutient dans notre rôle de gardien de l’entreprise, qui consiste à protéger les intérêts des actionnaires au moyen de l’exercice d’une supervision indépendante tout en agissant à titre de principal conseiller de la direction dans la poursuite d’un but commun : l’augmentation de la valeur à long terme pour les actionnaires.

Mettre à profit l’énergie et le talent de membres solides au sein d’une équipe dynamique constitue l’une de mes tâches en ma qualité de président du Conseil non dirigeant. Mon objectif est de fournir un leadership de façon à permettre au Conseil d’administration de continuer d’ajouter une valeur au rendement de RBC, ce qui signifie promouvoir une vision commune, maintenir des normes élevées en matière d’indépendance du Conseil et surveiller les processus d’évaluation du Conseil et d’examen par les pairs de manière à optimiser l’efficacité du Conseil dans l’accomplissement de son mandat. Nous accordons également la priorité à notre programme de formation continue qui procure aux administrateurs les moyens de faire des recommandations actuelles et avisées à la direction dans un contexte d’évolution rapide du cadre de réglementation et de la conjoncture commerciale. Au cours du dernier exercice, le Conseil a assisté à des séances de formation sur des sujets tels que la méthodologie utilisée aux fins d’évaluation et de contrôle du risque, les répercussions de l’adoption de l’accord de Bâle II sur le cadre de gestion du capital, les pratiques de présentation de l’information des institutions financières et le passage aux Normes internationales d’information financière.

La capacité des membres du Conseil de fournir une diversité de points de vue et d’offrir une expérience des affaires variée accroît la valeur que nous procurons à l’entreprise. Par l’intermédiaire de son comité de la gouvernance et des affaires publiques, le Conseil accorde une importance considérable au processus de sélection de candidats administrateurs et évalue les forces déjà en place au sein du Comité par rapport aux besoins changeants de l’entreprise. Nous recherchons des gens très compétents et indépendants qui possèdent une bonne compréhension de la gestion stratégique, qui ont déjà occupé une position de leadership dans une entreprise et qui ont fait la preuve de leurs standards personnels élevés en matière de comportement et de valeur. En 2008, nous avons été heureux d’accueillir notre plus récent administrateur, M. Edward Sonshine, c.r., président et chef de la direction de RioCan Real Estate Investment Trust, dont l’expérience apporte une dimension importante au Conseil.

En cette année marquée par les difficultés pour le secteur des services financiers, la Banque Royale du Canada poursuit sur sa lancée et continue de s’appuyer sur ses succès passés. Votre Conseil d’administration est fier de participer activement aux réalisations de l’entreprise. Au nom du Conseil, je voudrais témoigner de mon appréciation envers les membres de la direction et les employés à l’échelle mondiale pour leur contribution au succès de l’entreprise. Tout en continuant d’exercer leurs activités dans un contexte difficile, le Conseil d’administration, la direction et les employés demeurent axés sur le service offert aux clients de RBC et sur la création de valeur pour les actionnaires.


David P. O’Brien
Président du Conseil