Passer au contenu principal

Dans la plupart des œuvres de culture populaire, la cyberguerre est représentée comme l’affrontement entre un pirate informatique — inévitablement, un homme — assis dans une pièce sombre et tapant à folle allure sur un clavier, et une autre personne — elle aussi rivée à son clavier dans un bureau d’une entreprise — qui en même temps se défend contre cette attaque. La réalité est tout autre.

Les menaces numériques sont souvent asynchrones, et peuvent être lancées par n’importe qui, n’importe quand, et de n’importe où. Le seul moyen efficace de contrer une armée diversifiée, forte et croissante de « méchants » du cyberespace disposant d’outils très perfectionnés, c’est une armée diversifiée, forte et croissante de « bons » disposant d’outils encore plus perfectionnés. « Dans un monde toujours plus numérisé, le domaine de la cybersécurité continuera de se transformer, a déclaré Laurie Pezzente, chef de la sécurité et première vice-présidente, Cybersécurité mondiale, Banque Royale du Canada (RBC). Cela signifie que les mesures que nous prenons à l’heure actuelle pour protéger les Canadiens sont différentes de celles que nous prenions il y a cinq ans, et très différentes de celles que nous prendrons dans dix ans. Pour être prêts à faire face à l’avenir, nous devons pouvoir compter, dès maintenant, sur un effectif diversifié compétent en matière de cybersécurité. »

Il est plus facile de devenir un pirate informatique qu’un professionnel de la cybersécurité — et c’est un problème

Actuellement, il y a beaucoup plus de personnes cherchant à compromettre des données que de personnes aptes à protéger cet actif. Le cyberrisque croît plus rapidement que le réservoir de talents dans le domaine de la cybersécurité. Selon un rapport de Deloitte et de la Toronto Financial Services Alliance publié en 2018, les entreprises canadiennes devront combler quelque 8 000 postes en cybersécurité, de 2016 à 2021. On peut affirmer qu’attirer et retenir une main-d’œuvre qualifiée en cybersécurité constitue la bataille la plus importante dans la guerre contre la cybercriminalité.

Jusqu’à tout récemment, les programmes d’études en cybersécurité étaient trop longs et n’attiraient pas des candidats issus de tous les groupes de la population dans son ensemble. À preuve, selon des prévisions de Cybersecurity Ventures, à la fin de 2019, les femmes ne représenteront que 20 % des professionnels en cybersécurité.

Un parcours de carrière tourné vers l’avenir pour tous les groupes démographiques

Heureusement, de nouvelles initiatives qu’appuie RBC, comme le centre Rogers Cybersecure Catalyst, contribuent grandement à enrichir le réservoir de talents dans le domaine de la cybersécurité. Dans le cadre d’une étroite collaboration avec les gouvernements et des partenaires du secteur, le centre Rogers Cybersecure Catalyst se prépare à mettre sur pied de courts programmes de formation spécialisés visant à répondre à la forte demande pour des travailleurs qualifiés dans une économie numérique en pleine expansion. Ces programmes s’adressent à des groupes démographiques traditionnellement sous-représentés dans le domaine de la cybersécurité. Il est difficile d’imaginer meilleure occasion pour les étudiants qui souhaitent amorcer une carrière intéressante, ou les professionnels voulant perfectionner leurs compétences. « Le domaine de la cybersécurité est des plus dynamiques, a ajouté Mme Pezzente. Si vous aimez le changement et résoudre des problèmes stimulants, c’est le domaine idéal pour vous. »

Chose sûre, les cybercriminels continueront de recruter et d’innover. Donc, aussi longtemps qu’Internet existera, le besoin de nouveaux talents et de nouvelles idées dans le domaine de la cybersécurité continuera de croître. Pour que nous restions dans la course, il faut que des entreprises comme RBC continuent d’ouvrir des portes, et que de jeunes Canadiens de tous horizons les franchissent.

Cet article a été publié initialement le 24 septembre 2019 sur le site Innovating Canada.

7 octobre 2019

Partager

Twitter LinkedIn Email