« N’ai-je pas l’air d’une fermière typique en ce moment ? », dit en riant Jean Miller, retraitée de RBC, qui vit à East Lawrencetown, en Nouvelle-Écosse. Mme Miller revient tout juste de son travail hebdomadaire comme bénévole à la Hope for Wildlife Society. « C’est un travail salissant, alors dès que j’arrive à la maison, je passe sous la douche. »
Située à Seaforth, en Nouvelle-Écosse, la Hope for Wildlife est un centre de réhabilitation des animaux sauvages à vocation éducative. Cet organisme est géré par des bénévoles. Mme Miller y accomplit toutes sortes de tâches allant du nettoyage des cages au nourrissage des animaux en passant par la lessive et la vaisselle. « Le printemps est une période très occupée, car nous recueillons beaucoup de jeunes animaux et des oisillons qui ont perdu leurs parents. Nourrir un petit à l’aide d’un biberon ou d’une seringue, par exemple, peut prendre jusqu’à deux heures, explique Mme Miller. Je travaille bénévolement de deux à quatre heures par semaine, et c’est toujours une surprise de voir quel nouvel animal m’attendra à mon arrivée. »
Porter des bottes de caoutchouc et nettoyer des cages en Nouvelle-Écosse s’éloigne drôlement de l’époque où elle était sténographe et agente-conseil à la clientèle à Winnipeg. Mme Miller a été au service de RBC à Winnipeg pendant 12 ans, avant de prendre sa retraite en 1993. La dernière succursale pour laquelle elle a travaillé est Portage et Mount Royal. La clientèle de cette succursale se composait majoritairement d’aînés, et Mme Miller appréciait travailler avec eux. C’est pourquoi, après son départ de RBC, elle a effectué un retour aux études dans le but de devenir aide-soignante. Elle occupe actuellement un travail à temps partiel qui consiste à se rendre chez des aînés pour leur prodiguer des soins à domicile.
« J’ai quitté Winnipeg pour la Nouvelle-Écosse, car depuis toujours, je rêvais de vivre près de la mer. Des voisins m’ont parlé de la Hope for Wildlife, et j’ai offert mes service comme bénévole, parce que c’est quelque chose que je souhaitais faire depuis toujours », affirme-t-elle.
L’an dernier, Mme Miller a demandé une subvention au Programme de bénévolat des employés pour la Hope for Wildlife. « L’argent contribue à financer un centre éducatif dans la grange. Il s’agit d’une aide indispensable, car environ 700 enfants ont visité le centre l’an dernier. Nous peignons les murs et ajoutons de nouvelles fenêtres à l’étage qui est, soit dit en passant, l’endroit où vivent les ratons laveurs. Deux des ratons ont déjà été des animaux de compagnie. Ils avaient été recueillis lorsqu’ils étaient petits, mais une fois les ratons devenus adultes, les propriétaires ne pouvaient plus s’en occuper. C’est donc nous qui en prenons soin maintenant », nous confie-t-elle.
Outre le volet éducatif, la Hope for Wildlife a pour mandat de réintroduire les animaux dans leur milieu naturel. Ainsi, les ratons laveurs « apprivoisés » ont été jumelés avec des ratons sauvages pour apprendre à survivre dans la nature. La Hope for Wildlife s’occupe également d’animaux blessés et de petits dont la mère a été tuée. « Nous les gardons jusqu’à ce qu’ils soient guéris, ou assez vieux pour s’occuper d’eux-mêmes. Au cours de l’été, lorsque nous savons que la nourriture est abondante, nous les relâchons », dit-elle.
Les animaux qui ne peuvent pas être relâchés dans la nature sont intégrés au programme éducatif. Une renarde nommée Sweat Pea, par exemple, est arrivée à la Hope for Wildlife alors qu’elle n’était qu’un bébé. « Elle a été trouvée tandis qu’elle errait sur la plage. Les gens ne la nourrissaient pas convenablement, ce qui l’a conduit à souffrir de rachitisme. De plus, elle s’était cassé la patte et la fracture ne guérissait pas. On a alors dû l’amputer », explique Mme Miller.
Mme Miller a déjà effectué plus de 100 heures de bénévolat cette année, et compte, une fois de plus, faire une demande de subvention au Programme de bénévolat des employés. « Nous organisons de nombreuses collectes de fonds et sommes toujours à la recherche de dons. L’argent de la subvention sera donc utilisé à bon escient. »
Hope for Wildlife Society a été fondée par Hope Swinimer en 1997.
À RBC, nous croyons que l’éducation est la base de la santé économique du Canada
et que l’apprentissage est le travail de toute une vie.
Nous appuyons des programmes éducatifs destinés aux personnes de tous âges,
en nous souciant particulière- ment de la jeunesse.
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