Si vous avez travaillé à RBC au cours des quatre dernières décennies, vous connaissez probablement Charlie Coffey – ou du moins son nom.
Au cours des 44 années qu’il a passées à RBC, M. Coffey a occupé 26 postes dans quatre provinces. Il a pris sa retraite le 31 octobre 2006 comme vice-président directeur, Affaires gouvernementales et expansion des affaires.
Au fil des ans, M. Coffey a été honoré par d’innombrables groupes de clients et organismes pour son formidable leadership et son dévouement. Il a aussi été un conférencier prolifique sur des sujets aussi variés que le développement de la petite enfance, l’éducation, les peuples autochtones, les femmes en affaires et la diversité.
Quoi de plus à propos, donc, que quelques mots venant directement de lui ? Voici un extrait du discours qu’a prononcé M. Coffey à son départ à la retraite.
[Traduction]
Tout au long de ce parcours, j’ai appris que le grand cœur de ma mère et la solide éthique du travail de mon père avaient contribué à façonner mes valeurs, ma pensée et mon énergie.
J’ai appris que tendre la main à des gens de tous les horizons, comprendre les cultures, tisser des liens et soutenir les collectivités font de ce monde un monde meilleur.
J’ai aussi appris que nombre d’intérêts touchant les peuples autochtones, les femmes, les enfants et la jeunesse ont acquis une voix importante dans les salles de conseil d’institutions et d’entreprises partout au pays. Et j’ai appris, pour reprendre les mots du poète Robert Frost, à « choisir le chemin le moins fréquenté ».
Je me souviens du 3 juillet 1962 à Woodstock (Nouveau-Brunswick) presque comme si c’était hier. C’était ma première journée à la Banque. J’avais deux costumes foncés, deux cravates noires et deux chemises blanches à mon nom. Comme commis débutant, je consignais les dépôts à l’encre noire et gagnais un saIaire annuel de 2 000 dollars. À l’époque, j’aspirais à devenir directeur de succursale et à gagner 10 000 dollars par année.
Pendant de nombreuses années, les cadres de la Banque ont été considérés comme « appartenant » à l’entreprise et devaient pouvoir se relocaliser très rapidement. En échange de ce dévouement, on vous promettait une carrière palpitante.
RBC a rempli sa promesse. Si je suis resté toutes ces années, c’est entre autres parce que j’avais du plaisir. J’ai adoré chaque minute – à conclure des transactions avec les clients, à travailler avec des personnes et des équipes formidables, à repousser les limites d’initiatives communautaires et à me gratter la tête dans les moments plus difficiles. Vous en voyez des choses, en 44 ans !
Tout au long de ce parcours, j’ai continué d’apprendre qu’il y a ceux qui saisissent l’essentiel et il y a les autres. Ceux qui le saisissent personnifient le leadership éclairé et compatissant. Comme je l’ai déjà dit, les gens oublieront ce que vous faites et ce que vous leur dites, mais jamais comment vous les avez traités.
Du fond du cœur, merci, RBC !
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Charlie et sa femme, Anne, lors de la fête organisée pour souligner le départ à la retraite de ce dernier.
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