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En 2008, le Concours de peintures canadiennes de RBC a célébré son 10e anniversaire et a bénéficié du parrainage de Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, Gouverneure générale du Canada.
Les noms du lauréat national et des deux gagnants d'une mention honorable ont été annoncés par la Gouverneure générale dans le cadre d'une réception au Musée des beaux arts du Canada, à Ottawa. Les œuvres des 15 finalistes ont ensuite été présentées dans des expositions publiques d'un bout à l'autre du pays, notamment à Montréal, à St. John’s, à London, à Toronto, à Saskatoon, à Edmonton et à Vancouver.
Voici les noms du lauréat national et des deux gagnants d'une mention honorable en 2008 :
layer painting red
Acrylique/latex et plâtre sur panneau
30 po x 30 po
avril 2008
S’inspirant de sa propre compréhension et observation de l’art contemporain, Jeremy Hof désire jeter un regard neuf sur la peinture traditionnelle. Il s’intéresse particulièrement au rapport entre la peinture et le minimalisme en sculpture et en art optique. Son processus structuré et exigeant fait souvent appel à une approche mathématique ou algorithmique et à la superposition. Dans layer painting red, les effets ou sensations optiques attirent le regard vers le centre, mais ce n’est qu’au cours d’un examen approfondi que l’on peut assimiler les détails et que le tableau nous révèle toute sa profondeur. Une troisième dimension jaillit sur ce qui ne semble au départ qu’une structure à deux dimensions, mettant à l’épreuve notre conception de la peinture traditionnelle. « Je crois qu’il est très important, écrit Jeremy Hof, de bouleverser les traditions, en quête d’approches inusitées et inédites en peinture. »
Untitled 03 2008
Acrylique sur panneau
48 po x 48 po
avril 2008
Amanda Reeves cherche à immerger le spectateur dans une expérience chromatique par l’entremise de formes contrôlées tapissant un fond uni et mat. Dans Untitled 03, les couleurs sont mélangées et superposées au gré de l’artiste, chaque cercle se trouvant en synergie avec les autres. Les variations tonales et dimensionnelles des cercles créent des chevauchements, alors que les formes semblent jaillir du plan pictural et s’y engloutir. Un phénomène perceptuel intéressant se manifeste alors : le regard qui glisse sur le plan fait paraître les cercles comme des échos ou des ombres de leurs semblables. Les images consécutives se multiplient, créant un mouvement dynamique. « Les cercles fantômes apparaissent et disparaissent du champ de vision périphérique du spectateur, explique Amanda Reeves, ce qui complexifie l’effet de superposition et intensifie l’expérience perceptuelle. »
Sexe Maniac Maniac Maniac Maniac Maniac
Acrylique et mousse sur panneau
66 po x 52 po
février 2008
Le travail de Wil Murray explore la rencontre des accidents et de la chance par ce qu’il appelle le processus extraordinairement intentionnel de peindre. Son inventaire pictural est vaste, incluant une myriade de coups de pinceau conventionnels et des marques qui débordent du plan, comme des accumulations de mousse et des voiles de peinture drapés. Sexe Maniac Maniac Maniac Maniac Maniac, avec ses assemblages d’éléments sculpturaux, menace d’exploser dans l’espace. Pourtant, il conserve un lien ténu avec la peinture au sens classique, caractérisée par « cette attirance incontournable de la toile plane adossée au mur ». Wil Murray exprime le désir de « brouiller la trame créatrice » de ses oeuvres. Ici, il a repeint des lambeaux de ruban-cache vert près des balles de mousse bleue afin que le tableau soit le reflet de sa propre exécution.
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