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Allocution à l’intention des actionnaires

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Dave McKay
Président et chef de la direction
dans le cadre de la
152e Assemblée annuelle de la Banque Royale du Canada

Toronto (Ontario)
Le 8 avril 2021
(l'allocution définitive fait foi)

Merci, Katie. Bonjour à tous. J’espère que vous vous portez bien.

Nous traversons l’une des pires crises de notre vivant, une crise qui a mis à l’épreuve notre société comme jamais depuis trois générations.

Nous avons été bouleversés par les pertes de vie, et notre système de santé et son personnel de première ligne ont été submergés par un afflux extraordinaire de patients. Mais nous avons aussi été émerveillés par la créativité des gens et par le dévouement des scientifiques qui ont réussi, en seulement un an, à créer et à faire approuver plusieurs vaccins contre la COVID-19.

Nous avons déploré la disparition d’un nombre considérable d’emplois et d’entreprises en raison de l’interruption forcée des activités commerciales. Malgré tout, nous avons réussi à soutenir la population grâce aux programmes d’aide et à l’intervention coordonnée des gouvernements et de la banque centrale.

Nous avons également constaté les effets néfastes de l’isolement social, de la fermeture des écoles, et de l’annulation des rassemblements familiaux et communautaires. Toutefois, la magie de la communication numérique a permis aux gens de toutes les générations de garder le contact avec leurs proches.

Durant ces moments éprouvants, notre société et l’économie mondiale ont fait preuve d’une résilience extraordinaire.

Et même si nous n’avons pas encore vaincu la pandémie – car il reste beaucoup à faire sur les plans de la vaccination et de l’étude des variants –, il est permis d’entrevoir une amélioration prochaine de la situation sanitaire, d’où découlera un rebond rapide de la croissance mondiale, stimulée par une forte reprise de la demande et des dépenses de consommation.

La dernière année a déclenché ou accéléré plusieurs mouvements dont nous sentirons les effets pendant des décennies. Ces transformations présentent des défis et des occasions pour les pays, pour les économies et pour les entreprises, dont RBC.

La pandémie nous a forcés à suspendre notre vie trépidante et souvent surchargée, ce qui nous a donné l’occasion de constater que nous n’avons pas créé une société favorable à tous, et que par conséquent nous avons la responsabilité d’intervenir rapidement pour faire en sorte que cette société soit plus inclusive, plus équitable et plus durable.

Pour réaliser les transformations nécessaires et pour saisir l’occasion d’améliorer le monde pour les prochaines générations, nous devons nous attaquer à quatre enjeux pressants.

Le changement climatique est la menace existentielle de notre époque. Il exerce une forte pression sur les entreprises et les gouvernements du monde entier. Les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance sont plus importants que jamais, alors que les consommateurs, les employés et les investisseurs s’attendent des entreprises qu’elles incarnent leurs valeurs et qu’elles jouent un rôle de chef de file dans l’adoption de nouvelles pratiques.

Ces préoccupations ont été exacerbées par la pandémie, qui a révélé – et dans certains cas aggravé – les iniquités qui freinent l’essor de nombreux individus et de certaines communautés en particulier. Notre société a l’obligation morale et l’impératif économique d’inclure tout le monde dans son développement.

Et cette obligation est intimement liée aux emplois de demain. La pandémie a transformé nos méthodes et nos lieux de travail, précipitant la nécessité d’acquérir de nouvelles habiletés comme la capacité de nouer des relations dans un monde hybride ou d’utiliser efficacement les outils numériques. Il faut donc préparer les gens à ce nouveau monde du travail avec un souci accru de la santé mentale des travailleurs.

La pandémie a également accéléré l’avènement d’une économie axée sur le numérique, modifiant le comportement des consommateurs et forçant une adaptation des chaînes logistiques et des services. Le succès des entreprises repose désormais sur la création d’un modèle « bionique » alliant l’humain et la technologie. Il faudra pour cela un effort concerté des secteurs public et privé, qui devront investir dans la technologie, les réseaux et les compétences.

Globalement, ces quatre enjeux définiront notre avenir, et nous devons collectivement nous assurer que cet avenir recèlera encore des occasions pour notre pays, ses collectivités et nos concitoyens.

Chaque geste que nous poserons comptera, car – comme la pandémie nous l’a bien montré –, nous sommes tous liés et nous participons chacun à un destin qui dépasse notre situation personnelle.

Depuis longtemps, c’est ainsi que RBC voit sa place dans le monde.

Nous sommes guidés par notre raison d’être : contribuer à la réussite des clients et à la prospérité des collectivités. Cette raison d’être définit non seulement notre identité, mais aussi notre façon de rivaliser, de gagner, de croître et de contribuer à la création d’un avenir durable.

En 2020, elle a été au cœur de notre action, comme j’aimerais maintenant vous le raconter.

Parlons d’abord de nos 86 000 employés dévoués. Ils sont le moteur de notre banque, et je ne pourrai jamais assez les remercier de tout ce qu’ils ont fait – et continuent de faire – pour soutenir nos clients et les collectivités pendant cette crise.

Dès le début de la pandémie, nous savions que pour prendre soin de nos clients, nous devions d’abord prendre soin de nos employés. Nous avons rapidement pris des mesures pour protéger leur santé physique : en quelques semaines, dans 36 pays, plus de 80 % de notre effectif est passé au télétravail.

Nous avons aussi pris des mesures pour accroître la sécurité de ceux qui devaient rester à leur poste habituel en raison de leur rôle essentiel. Ces employés de première ligne ont reçu une prime salariale et des congés rémunérés supplémentaires.

Pour soutenir la santé et le bien-être de nos employés, nous avons mis à leur disposition de nouvelles ressources en santé mentale qui favorisent la sensibilisation, l’empathie et l’adaptation au nouveau contexte de travail.

Soulignons que RBC a été la première grande banque canadienne à promettre de ne faire aucune mise à pied en 2020 à cause de la pandémie.

Cet engagement a rassuré nos employés, qui ont ainsi pu se consacrer pleinement à soutenir nos clients dans un nouveau contexte hybride.

Notre personnel n’a jamais travaillé aussi fort pour soutenir nos clients. Notamment, nous avons acheminé plus de 22 millions d’appels à nos Centres de contact ; géré des pointes historiques dans les activités boursières ; et proactivement pris contact avec 3,7 millions de clients (particuliers et entreprises).

Nos employés ont rassuré et conseillé nos clients, les aidant à passer aux services numériques et à s’y retrouver dans un contexte d’incertitude.
Nos équipes ont travaillé sans relâche pour mettre en œuvre nos programmes de soutien, qui ont profité à plus de 620 000 clients. De plus, nous avons fourni à nos entreprises clientes et à nos clients institutionnels des milliards de dollars en nouvelles facilités de crédit.

Nos clients ont reconnu ces efforts en classant RBC au premier rang dans les catégories Excellence du service et Satisfaction clientèle, notamment lors des sondages d’Ipsos et de J.D. Power.

RBC a aussi créé le mouvement national Soutenons l’achat local, qui a permis de générer plus de 1 milliard de dollars d’affaires pour les petits commerces du Canada, qui ont été durement touchés par les fermetures et le passage au commerce électronique.

J’ai aussi vu nos employés faire preuve de générosité en se portant personnellement à l’aide de leurs collectivités. Ils ont donné de leur poche plus de 23 millions de dollars à des organismes de bienfaisance locaux – ce qui représente une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente. Voilà un geste remarquable à l’image des valeurs de RBC. Notre entreprise croit vraiment à sa raison d’être, et au cours de cette année où il était plus important que jamais de s’entraider, nos employés ont été à la hauteur. Je tiens à les remercier tous. Je suis extrêmement fier d’eux.

S’ajoutant à notre capital humain, notre force financière et notre modèle d’affaires diversifié nous ont permis de surmonter les difficultés de 2020 et de continuer à fournir un rendement supérieur à nos actionnaires.

L’année a été caractérisée par l’interruption de près de 40 % de notre activité économique durant la première vague de la pandémie, suivie par une reprise progressive et irrégulière au deuxième semestre.

En plus de 35 ans de carrière, c’est la première fois que je vois nos clients tous touchés en même temps, partout dans le monde. Initialement, notre entreprise a subi des répercussions considérables, et nous avons prudemment augmenté de 2,5 milliards de dollars nos provisions pour prêts douteux afin de refléter l’incertitude entourant les effets de la pandémie.

Au cours des premiers mois de la crise, nous avons observé une réduction de 30 % dans les achats effectués au moyen de nos cartes de crédit, ainsi qu’une forte utilisation des marges de crédit par nos entreprises clientes. La baisse rapide des taux d’intérêt a fait chuter notre marge nette d’intérêts, réduisant de près de 1 milliard de dollars nos revenus de 2020.

Toutefois, les programmes d’aide du gouvernement et l’injection de liquidités par la banque centrale ont stabilisé les marchés et accru la confiance du public, et nous sommes restés fort occupés à servir nos clients.

Nos divisions Marchés mondiaux et Gestion de patrimoine ont connu une augmentation rapide d’achalandage, notamment pour nos services de fusion et d’acquisition, de gestion du capital, et de placement libre-service ou avec conseils. Nous avons également noté des dépôts d’épargne sans précédent dans les comptes de particuliers et d’entreprises, ainsi qu’une demande exceptionnellement forte sur les marchés immobiliers canadien et américain. Ces facteurs ont contribué à compenser une partie de la contraction de la marge sur prêts.

Nous avons gagné des parts de marché dans la plupart de nos secteurs d’activité grâce à nos investissements soutenus dans le capital humain et la technologie.

Au terme de notre exercice 2020, nous avons dégagé un revenu net de 11,4 milliards de dollars, ainsi qu’un excellent rendement des capitaux propres de 14,2 %. Nous avons aussi maintenu notre solide situation au chapitre du capital, avec un ratio de la composante actions ordinaires et assimilées de T1 de 12,5 % et une hausse de près de 6 milliards de dollars de la valeur des capitaux propres attribuables aux actions ordinaires par rapport à l’exercice précédent.

Nous avons versé 6 milliards de dollars en dividendes à nos actionnaires. La valeur de notre titre boursier s’est maintenue à un niveau élevé pendant la majorité de l’exercice. Et à moyen terme, nous avons surpassé nos pairs d’ailleurs dans le monde sur le plan de la rentabilité totale pour l’actionnaire.

Le dynamisme de notre croissance sous-jacente et des activités bancaires de nos clients nous ont permis de réaliser un solide premier trimestre en 2021, dont nous avons annoncé les résultats à la fin de février.

En somme, je suis extrêmement fier de nos résultats de 2020 et de l’élan que nous avons déjà gagné depuis le début de 2021. Je reste optimiste quant à la reprise, même si elle risque d’être plus cahoteuse que nous le souhaitons. Comme l’exercice 2020 l’a démontré, RBC a la force, la résilience et la stratégie d’entreprise nécessaires pour offrir encore plus de valeur à ses clients et pour procurer un rendement supérieur et une croissance durable à toutes ses parties prenantes, y compris ses actionnaires.

Pour atteindre nos objectifs, nous comptons : approfondir notre relation avec nos clients actuels ; accroître notre clientèle ; utiliser efficacement notre bilan ; et développer la vente croisée d’une multitude de services à valeur ajoutée.

Notre stratégie consiste à créer plus de valeur pour chaque client. Nous y parvenons en nous appuyant sur nos énormes capacités opérationnelles et d’exploitation des données, ainsi que sur la force de notre effectif, de notre marque et de notre culture.

L’ampleur de nos moyens nous permet de continuer à étendre notre réseau d’employés en contact avec la clientèle – des banquiers privés et commerciaux aux planificateurs financiers, aux conseillers en placements et aux représentants, Services de banque d’investissement.

L’envergure de notre entreprise nous permet aussi de faire passer nos investissements dans les technologies à plus de quatre milliards de dollars par année. Nous accroissons ainsi les capacités de nos employés de première ligne, l’efficacité de nos services de soutien et l’offre de solutions libre-service, nouvelles ou élargies, à nos clients.

En alliant l’humain et la technologie, nous créons un modèle bionique unique. Ce modèle engendre une croissance exponentielle non seulement des occasions de prestation de services et de conseils, mais aussi du potentiel de vente. Il ne s’agit pas uniquement de mettre la technologie au point – tout le monde peut le faire. La plus-value repose sur l’intégration de la technologie à nos équipes afin de créer de la valeur pour nos clients.

Prenons l’exemple de MonConseiller, notre plateforme en ligne qui aide les clients à atteindre leurs objectifs. Aujourd’hui, 2,3 millions de nos clients ont un plan financier personnalisé.

Par ailleurs, pour rassurer nos clients des services-conseils canadiens en gestion de patrimoine quant à la justesse de leurs choix, nous avons attiré et fidélisé des conseillers en placement chevronnés. En gagnant leur confiance, nous accroissons nos affaires. Nos quelque 1 900 conseillers en placement gèrent aujourd’hui environ deux fois plus d’actifs tarifés que la moyenne canadienne parmi nos pairs.

Le succès de City National Bank, notre banque privée et commerciale de premier ordre aux États-Unis, se résume à l’excellence des conseils offerts aux clients. Ces cinq dernières années, nous avons vu le volume des prêts et des dépôts plus que doubler, ouvert plusieurs succursales et ajouté des banquiers privés dans nos principaux marchés.

Nos solutions fondées sur le numérique et l’IA nous distinguent dans tous les secteurs pivots.

Toutes les banques offrent des fonctions bancaires mobiles et en ligne ; celles de RBC se démarquent par leur conception, leur commodité et leur utilisation à grande échelle de l’IA pour créer des expériences sur mesure.

Des solutions bancaires mobiles comme NOMI fournissent à nos clients des services adaptés à leurs besoins particuliers. Le service TrouvÉpargne NOMI, par exemple, a aidé les clients qui l’utilisent à épargner en moyenne 350 $ par mois en 2020.

Dans notre secteur Marchés des capitaux, Aiden, notre plateforme de négociation électronique exploitant l’IA, exécute des opérations en fonction de données sur le marché en temps réel, s’adapte de façon dynamique aux nouvelles données et apprend de chacune de ses opérations antérieures. Aiden a permis d’augmenter de plus de 45 % le nombre d’actions et de 75 % le volume notionnel des titres négociés, comparativement à l’année précédente.

Un autre élément distinctif de notre stratégie clientèle consiste à développer des écosystèmes permettant d’intervenir à de plus nombreux points du parcours et de la chaîne de valeur des consommateurs. Nous consolidons ainsi nos liens avec nos clients en les servant de façons novatrices allant au-delà des services bancaires traditionnels. Notre capacité éprouvée à innover et à exploiter la technologie nous distingue.

Par exemple, aux États-Unis, City National Bank est rapidement en train de devenir un leader dans la gestion du contenu IP et du cycle de paiement dans le secteur du divertissement. Au moyen de l’acquisition des sociétés FilmTrack, Exactuals et Datafaction, nous avons créé un écosystème interentreprises complet pour les clients de ce secteur.

Qu’il s’agisse de prêts spécialisés, de la gestion des droits de propriété intellectuelle, de la monétisation des redevances et des licences ou du financement de catalogues musicaux, de jeux vidéo et de films, City National Bank dispose de capacités inégalées dans le secteur du divertissement.

Enfin, notre stratégie et notre réussite à long terme reposent sur le principe de réciprocité, qui récompense les clients en fonction de leur relation avec nous. Notre taille, nos moyens et notre marque nous permettent de conclure des partenariats dont profitent nos clients. Le programme RBC Récompenses a largement contribué à notre réussite dans le secteur des cartes de crédit. Fort de ses 400 partenaires, le programme a offert une valeur de près de 1 milliard de dollars à ses membres en 2020 seulement. Nous prévoyons étendre cette stratégie à d’autres produits et relations clientèle au cours des prochaines semaines.

Voilà donc la stratégie distinctive de RBC et son approche de la création de valeur, qui propulsent l’entreprise vers de nouveaux horizons.

Une autre priorité tout aussi importante est ce que nous pouvons faire pour les autres avec la valeur ainsi créée.

Comme je l’ai dit au début, à RBC, nous participons tous à un destin qui dépasse notre situation personnelle. Grâce à notre stratégie de création de valeur – pour les clients et toutes les parties prenantes –, nous disposons des ressources nécessaires pour réinvestir dans les collectivités.

Une entreprise tire sa force des collectivités dans lesquelles elle exerce ses activités. J’ai la profonde conviction que la prospérité d’une collectivité repose sur sa santé financière et environnementale, ses initiatives favorisant l’inclusion et sa communauté créative.

Parlons maintenant de deux de ces secteurs d’intervention prioritaires pour RBC et de leur place dans notre avenir commun. D’abord, l’inclusion.

Comme je l’ai dit plus tôt, la pandémie a mis en lumière le problème omniprésent de l’inégalité.

RBC a été la première banque au Canada à s’engager publiquement à lutter contre le racisme systémique à la suite du meurtre de George Floyd et des émeutes qui ont suivi.

Nous entendons accroître nos efforts de promotion de la diversité et de l’inclusion, permettre aux collectivités racisées d’obtenir plus facilement des capitaux, et créer pour les jeunes encore plus d’occasions intéressantes d’atteindre leur plein potentiel.

En 2020, par exemple, 23 % des postes de direction à RBC ont été pourvus par des employés autochtones, noirs ou de couleur. Nous visons maintenant 30 %.

Nous nous sommes aussi engagés à fournir 100 millions de dollars en prêts aux petites entreprises afin de soutenir les ambitions des entrepreneurs noirs.

RBC compte aussi donner aux jeunes un accès équitable à des expériences pertinentes d’apprentissage intégré au travail. Les jeunes ont été durement touchés par la pandémie, et l’aide que nous leur apporterons passera notamment par les emplois d’été. Cet été, RBC embauchera plus de 1 400 étudiants – plus que toute autre banque canadienne – et 40 % des emplois sont destinés aux jeunes autochtones, noirs ou de couleur. De plus, par Objectif avenir RBC – notre engagement de 500 millions de dollars sur dix ans pour les jeunes –, nous investirons 50 millions de dollars d’ici 2025 afin de favoriser la prospérité de 25 000 jeunes autochtones, noirs ou de couleur.

Les changements climatiques représentent le second secteur d’intérêt pour RBC.

Ils constituent l’un des enjeux les plus criants de notre époque. En plus d’entraîner des coûts pour nos économies, soit des milliards de dollars en dommages et en perte de productivité, les changements climatiques exigeront un investissement massif en innovation et des billions de dollars en capitaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et parvenir à une économie carboneutre.

Les gouvernements et les décideurs établissent la stratégie climatique nationale pour le Canada, et cherchent activement à répondre à la fois aux besoins du pays et à ceux de ses citoyens. RBC s’est dotée d’une stratégie en harmonie avec celle-là.

Dans cette optique, la Banque s’est engagée à accélérer la transition zéro émission nette. C’est pourquoi elle a revu son objectif de financement durable, le faisant passer à 500 milliards de dollars d’ici 2025.

Nos activités de prêt cadreront également avec les objectifs mondiaux et, d’ici 2050, nous atteindrons un bilan de zéro émission nette.

De plus, la stratégie Techno nature RBC, qui a été annoncée en 2019, tablera sur les meilleures idées pour accélérer la croissance économique propre. Nous avons déjà investi 27 millions de dollars dans plus de 120 universités et organismes de bienfaisance qui utilisent l’IA et l’apprentissage machine pour assurer un avenir plus durable.

Nous sommes conscients que cette transition est complexe et prendra du temps, mais nos engagements pour accélérer le changement sont clairs et nos communications à l’égard de nos progrès resteront transparentes.

Pour conclure, je terminerai par où j’ai débuté. La dernière année a été éprouvante, mais la situation s’améliore. RBC est bien placée pour croître et créer encore plus de valeur pour ses parties prenantes.

C’est à RBC que se trouve la crème des employés, des outils et des technologies, tous soutenus par une marque forte et fiable.

Nos marchés et secteurs d’activités clés desservent une clientèle de premier plan.

Nous continuons de faire des investissements audacieux pour créer de la valeur et réinventer la façon de servir nos clients.

Et notre discipline financière, notre culture de gestion du risque et notre solide situation au chapitre du capital sont les fondements d’une croissance durable à long terme.

En assurant pour RBC une croissance conforme aux principes de l’inclusion et de la durabilité, nous pourrons contribuer à la réussite des clients et à la prospérité des collectivités.

Je remercie tous les employés d’avoir contribué à concrétiser notre raison d’être, particulièrement cette année. Jamais auparavant vos efforts n’ont revêtu une telle importance.

Je tiens aussi à remercier nos actionnaires pour leur soutien de tous les instants.

Enfin, je remercie tous les membres du Conseil de RBC, dont Katie Taylor, sa présidente. Grâce à leur appui et à leurs conseils, RBC peut bâtir un avenir plus prospère pour toutes ses parties prenantes.

Merci.

DÉNI DE RESPONSABILITÉ


Les notes d’allocution qui suivent et la webémission sont fournies à titre d’information seulement et ne sont à jour qu’à la date de la webémission. Elles peuvent donc en tout temps s’avérer périmées. À moins que la loi ne l’exige, nous n’assumons aucune responsabilité quant à la mise à jour des renseignements compris dans les présentes notes d’allocution, que ce soit à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements, d’un événement quelconque ou autrement. Ces notes d’allocution ne constituent pas une transcription du contenu de la webémission et pourraient ne pas refléter les commentaires émis pendant ladite webémission. La webémission sera disponible en rediffusion jusqu’en avril 2022 à https://webcast.fmav.ca/rbcagm2021/.

La Banque Royale du Canada (« nous » ou « notre ») n’assume aucune responsabilité à l’égard de tout placement ou de toute autre décision fondée sur l’information obtenue par l’intermédiaire de notre site Web ou des présentes notes d’allocution. On conseille aux investisseurs de se reporter à la webémission et de consulter les documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ainsi que de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (Securities and Exchange Commission – SEC) avant de prendre toute décision de placement ou autre décision.

Mise en garde au sujet des déclarations prospectives


À l’occasion, nous faisons, verbalement ou par écrit, des déclarations prospectives au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris les « règles d’exonération » de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et de toute loi sur les valeurs mobilières applicable au Canada. Nous pouvons faire de telles déclarations prospectives dans la présente allocution de la 152e assemblée annuelle de la Banque Royale du Canada, dans des documents déposés auprès des organismes de réglementation canadiens ou de la SEC, dans des rapports aux actionnaires et dans d’autres communications. Les déclarations prospectives dans la présente allocution comprennent notamment des déclarations concernant nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques, et nos objectifs en lien avec les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). L’information prospective contenue dans la présente allocution est fournie afin d’aider nos actionnaires et les analystes financiers à comprendre notre situation financière et nos résultats d’exploitation aux dates présentées et pour les périodes closes à ces dates, ainsi que nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques, et pourrait ne pas convenir à d’autres fins.

Les mots « croire », « s’attendre à », « prévoir », « se proposer », « estimer », « planifier », « projeter », « devoir » et « pouvoir », de même que l’emploi du futur ou du conditionnel ainsi que de mots et d’expressions semblables dénotent généralement des déclarations prospectives.

De par leur nature même, les déclarations prospectives reposent sur des hypothèses et font l’objet d’incertitudes et de risques intrinsèques pouvant faire en sorte que nos prédictions, prévisions, projections, attentes et conclusions se révèlent inexactes, que nos hypothèses soient incorrectes, et que nos objectifs en matière de rendement financier, notre vision et nos objectifs stratégiques ne se matérialisent pas. Nous avertissons les lecteurs de ne pas se fier indûment à ces déclarations, puisque nos résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de facteurs de risques. Ces facteurs – dont plusieurs échappent au contrôle de RBC et dont les effets peuvent être difficiles à prévoir – comprennent : les risques de crédit, de marché, de liquidité et de financement, d’assurance, opérationnels, de conformité à la réglementation (qui pourraient nous assujettir à diverses poursuites pour motifs légaux ou réglementaires pouvant déboucher sur des contraintes réglementaires, des pénalités et des amendes) ; les risques stratégiques, réputationnels, juridiques et réglementaires, concurrentiels et systémiques ; et d’autres risques analysés dans les sections portant sur les risques et la section « Faits nouveaux importants : la COVID-19 » de notre Rapport annuel pour l’exercice financier terminé le 31 octobre 2020 (Rapport annuel 2020) et dans les sections « Gestion du risque » et « Incidence de la pandémie de COVID-19 » de notre Rapport aux actionnaires du T1 2021, notamment : les conditions commerciales et économiques ; les risques liés aux technologies de l’information ; les cyberrisques ; le marché résidentiel canadien et l’endettement des ménages ; l’incertitude géopolitique ; les risques liés à la confidentialité, aux données et aux tierces parties ; les changements apportés à la réglementation ; les risques environnementaux et sociaux (y compris les changements climatiques) ; les perturbations et l’innovation numériques ; la culture et la déontologie ; la conjoncture commerciale et économique dans les régions où nous exerçons nos activités ; l’incidence des modifications des politiques gouvernementales fiscales, monétaires et autres ; le risque fiscal et la transparence ; le risque lié aux facteurs environnementaux et sociaux ; et l’émergence de situations d’urgence sanitaire ou de crise de santé publique générales, comme des pandémies et des épidémies, y compris la pandémie de COVID-19 et ses répercussions sur l’économie mondiale, sur les marchés financiers, sur nos activités commerciales, et sur nos résultats, notre situation et nos objectifs financiers.

Nous tenons à préciser que la liste susmentionnée de facteurs de risque n’est pas exhaustive et que d’autres facteurs pourraient avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Les investisseurs et autres personnes qui se fient à nos déclarations prospectives pour prendre des décisions à notre égard doivent bien tenir compte de ces facteurs et d’autres incertitudes et événements potentiels. Les hypothèses économiques importantes qui sous-tendent les déclarations prospectives contenues dans la présente allocution sont présentées à la rubrique « Examen de la conjoncture économique, des marchés et du contexte réglementaire et perspectives » et, pour chacun de nos secteurs d’exploitation, aux rubriques « Priorités stratégiques » et « Perspectives » de notre rapport annuel 2020, telles que mises à jour dans les sections « Examen de la conjoncture économique, des marchés et du contexte réglementaire et perspectives » et « Incidence de la pandémie de COVID-19 » de notre rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2021. Sauf si la loi l’exige, nous ne nous engageons pas à mettre à jour quelque déclaration prospective que ce soit, verbale ou écrite, que nous pouvons faire ou qui peut être faite pour notre compte à l’occasion.

Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs et sur d’autres facteurs sont fournis dans les sections portant sur les risques et la section « Faits nouveaux importants : la COVID-19 » de notre Rapport annuel 2020), et dans les sections « Gestion du risque » et « Incidence de la pandémie de COVID-19 » de notre Rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2021. Les renseignements contenus dans les sites Web mentionnés, ou accessibles par leur intermédiaire, ne font pas partie de la présente allocution. Les références aux sites Web contenues dans la présente allocution sont des références textuelles inactives fournies à titre indicatif seulement.

 

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