À propos de RBC > Salle de presse > Communiqués > Les maisons sont légèrement moins abordables au Canada au troisième trimestre de 2013, selon recherche économique RBC
TORONTO, le 27 novembre 2013 Le regain de vitalité du marché canadien du logement, conjugué à la hausse des taux hypothécaires l'été dernier, s'est traduit au troisième trimestre de 2013 par une détérioration de l'accessibilité pour un deuxième trimestre d'affilée, selon le dernier rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié aujourd'hui par Recherche économique RBC. D'après RBC, les niveaux d'accessibilité ne menacent toutefois pas encore la santé et la stabilité globales du marché du logement dans l'immédiat.
« Au troisième trimestre, la reprise des activités de revente au Canada a gonflé les prix des propriétés, en particulier dans les catégories des maisons individuelles. Parallèlement, les taux de rendement des obligations canadiennes ont monté de concert avec ceux des obligations américaines, dans l'attente du retrait progressif du programme d'achat d'obligations de la Réserve fédérale, indique Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Ces facteurs ont donné lieu, cet été, à la première hausse notable des taux hypothécaires au pays depuis le deuxième trimestre de 2011 et contribué à la baisse de l'accessibilité. »
La mesure daccessibilité à la propriété de RBC exprime la proportion du revenu avant impôts quun ménage doit consacrer aux coûts de possession dune propriété appartenant à une catégorie précise, selon les valeurs actuelles du marché (une augmentation de la mesure représente une diminution de laccessibilité à la propriété).
Au troisième trimestre de 2013, les mesures d'accessibilité ont augmenté modérément à l'échelle nationale dans les trois catégories de propriétés suivies. La mesure de RBC se rapportant aux bungalows individuels s'est accrue de 0,7 point de pourcentage et s'établit à 43,3 %, tandis que celle qui concerne les maisons à deux étages a monté de 0,6 point de pourcentage et s'élève à 48,9 %. La mesure relative aux copropriétés standard n'a connu qu'une légère hausse de 0,1 point de pourcentage et se fixe à 28,0 %.
Le rapport de RBC indique que les prix des bungalows et des maisons à deux étages ont continué de croître plus rapidement que ceux des copropriétés pendant le troisième trimestre, ce qui porte les coûts de propriété des maisons individuelles, par rapport à ceux des copropriétés, à des niveaux presque records.
« L'évolution divergente, à deux vitesses, de la tendance en matière d'accessibilité s'est accentuée au troisième trimestre, de sorte que l'écart entre les mesures relatives aux maisons à deux étages et aux copropriétés à l'échelle nationale est le deuxième en importance enregistré depuis le milieu des années 80 », précise M. Wright.
Selon RBC, cette évolution reflète principalement la forte demande de maisons individuelles par rapport à l'offre limitée dans les quartiers prisés de Toronto, de Montréal et Vancouver. En effet, la propriété d'une maison individuelle dans ces marchés s'apparente davantage à un luxe, à la portée d'une proportion réduite des ménages. Toutefois, d'après RBC, l'accessibilité des propriétés de toutes catégories dans les autres marchés du pays est, en général, conforme aux normes historiques.
Le rapport indique qu'une forte montée des taux d'intérêt constitue le plus grand risque au maintien de l'accessibilité à des niveaux acceptables au Canada, ce qui, de l'avis de RBC, est peu probable en ce moment. Recherche économique RBC prévoit en effet que la Banque du Canada maintiendra son taux du financement à un jour inchangé en 2014. Les taux obligataires, principal facteur influant sur les taux des hypothèques à taux fixe, devraient évoluer lentement à la hausse au cours de l'année en prévision du resserrement graduel probable de la politique monétaire des banques centrales des États-Unis et du Canada, selon RBC.
Dans les grandes villes canadiennes, la mesure daccessibilité à la propriété de RBC pour le bungalow individuel de référence sest établie aux valeurs suivantes : 84,2 à Vancouver (hausse de 2,0 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent) ; 55,6 à Toronto (hausse de 1,3 point de pourcentage) ; 38,3 à Montréal (hausse de 0,3 point de pourcentage) ; 37,3 à Ottawa (hausse de 0,4 point de pourcentage) ; 33.7 à Calgary (hausse de 0,7 point de pourcentage) ; 32,9 à Edmonton (hausse de 0,5 point de pourcentage).
La mesure daccessibilité à la propriété, que RBC calcule depuis 1985, est fondée sur le montant quil en coûte pour posséder un bungalow individuel, la référence raisonnable pour le marché canadien de l'habitation, selon les valeurs du marché. Dautres catégories de propriétés sont aussi représentées dans la mesure, notamment la maison de deux étages et lappartement en copropriété. Plus la mesure est élevée, plus il en coûte cher dacquérir et de détenir une propriété, selon les valeurs du marché. Ainsi, une mesure daccessibilité de 50 % signifie que les coûts de propriété, y compris les versements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers, absorbent 50 % du revenu mensuel avant impôts dun ménage type.
Faits saillants pour l'ensemble du Canada :
Le rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété sera disponible dans son intégralité aujourd'hui à compter de 8 h (HE) à l'adresse www.rbc.com/economie/economic-reports/canadian-housing-forecast.html .
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Robert Hogue, premier économiste, RBC,
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Raymond Chouinard, directeur général, Médias et relations publiques, RBC,
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