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Les consommateurs prévoient une baisse des prix de vente des maisons et estiment que le secteur de la construction, notamment résidentielle, est plus faible qu'il y a un an, selon l'indice RBC des perspectives de consommation

Les Américains sont plus positifs au sujet de l'état de leurs finances personnelles

NEW YORK, le 2 septembre, 2010 —La vague de statistiques négatives dans l'immobilier résidentiel du dernier mois a sapé le moral des consommateurs américains, dont 40 % disent qu'ils s'attendent à ce que les prix de vente des maisons de leur région diminuent au cours de la prochaine année, comparativement à 31 % en août, selon l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux États-Unis. Seulement le quart des Américains s'attendent à ce que les prix de vente des maisons de leur région augmentent au cours des 12 prochains mois.

Les préoccupations que soulèvent les prix immobiliers résidentiels se répercutent sur les perceptions qu'ont les consommateurs de la stabilité financière de l'ensemble du secteur de la construction, et notamment des constructeurs résidentiels, puisque 59 % pensent que le secteur est financièrement plus faible qu'il y a un an et que seulement 14 % l'estiment plus vigoureux. En fait, beaucoup d'Américains jugent que les entreprises en général ont faibli et sont convaincus que la stabilité financière des commerces de détail (47 % estiment qu'ils sont plus faibles), des banques de Wall Street (44 %), des restaurants (43 %), des constructeurs automobiles (41 %) et des banques communautaires (38 %) a diminué depuis un an. Certains de ces secteurs, notamment Wall Street, ont affiché de solides bénéfices cette année, mais les perceptions actuelles des consommateurs sont peut-être assombries par les appréhensions plus générales pour l'ensemble de l'économie.

En fait, la confiance des consommateurs mesurée par l'indice mensuel RBC a chuté à son niveau le plus bas en six mois, à 45,9, comparativement à 63,9 en août. Cette forte régression est attribuable à une baisse des attentes concernant l'économie et aux craintes pour la sécurité de l'emploi. Près du tiers des Américains (32 %) craignent de perdre leur emploi et environ un sur deux (47 %) connaît personnellement quelqu'un qui a déjà perdu son emploi à cause de la conjoncture économique.

« Tant que les Américains craindront pour leurs emplois, les perspectives des consommateurs demeureront instables, dit Marc Harris, cochef, Recherche mondiale, RBC Marchés des Capitaux. Malgré les assurances d'une intervention de la Réserve fédérale au besoin pour soutenir l'économie, les consommateurs continuent de s'inquiéter de l'orientation de l'économie et du pays en général. En attendant de voir les preuves concrètes d'un rebondissement solide à long terme, les consommateurs demeureront sans doute nerveux. »

Sur un plan plus positif, les Américains sont un peu plus optimistes au sujet de leurs perspectives financières personnelles. Plus du quart d'entre eux (27 %) estiment que leur situation financière personnelle sera meilleure dans six mois qu'actuellement, comparativement à 21 % qui pensent qu'elle sera moins bonne qu'en ce moment.

L'optimisme est peut-être lié à l'augmentation des taux d'épargne personnelle, alors que les Américains s'efforcent de rembourser leurs dettes. Près du quart des consommateurs (24 %) ont dit qu'ils s'attendent à ce que leur niveau d'endettement s'améliore au cours des trois prochains mois, comparativement à seulement 21 % en août.

« Avec la stagnation de la croissance économique et l'affaiblissement des ventes dans l'immobilier résidentiel, les consommateurs se montrent prudents dans leurs dépenses. En fait, tout comme les banques elles-mêmes, les Américains semblent être en train de réduire l'utilisation de leur levier financier et de rembourser leurs cartes de crédit et leurs emprunts », dit M. Harris.

Globalement, les deux tiers des Américains (67 %) estiment que le pays est sur la mauvaise voie, ce qui est le niveau le plus élevé cette année et marque une hausse par rapport aux 63 % qui étaient de cet avis le mois dernier. À peine 33 % pensent que le pays avance dans la bonne direction, contre 37 % le mois dernier, et cela représente aussi un creux pour cette année.

Contribuant au sentiment de morosité, 45 % des Américains estiment que l'économie américaine empirera au cours des trois prochains mois, et seulement 12 % croient qu'elle s'améliorera. Cinquante-neuf pour cent des consommateurs jugent que l'économie de leur région est faible, contre 54 % le mois dernier.

Avec la volatilité qui continue d'agiter les marchés boursiers, les consommateurs se montrent aussi prudents dans leurs investissements en actions. Quarante et un pour cent des Américains estiment que le moment n'est pas propice pour investir en bourse et seulement 13 % jugent que l'occasion est bonne d'acheter des actions.

L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux États-Unis
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux États-Unis, qui offre le tableau le plus à jour et le plus complet des perspectives des consommateurs américains, s'appuie sur des données recueillies au moyen d'entrevues auprès d'un échantillon national représentatif composé de 1 000 Américains d'âge adulte. Le sondage est réalisé par Ipsos, deuxième plus grande société mondiale de sondages et d'études de marché, sur plusieurs jours, chaque mois. Les résultats dont fait état le présent communiqué ne sont que quelques-unes des conclusions du sondage réalisé par Ipsos auprès de 1 009 adultes américains entre le 26 et le 30 août 2010. Les résultats du sondage qui permet d'établir l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation aux États-Unis sont communiqués dans les 36 heures suivant les entrevues en ligne avec les répondants américains composant l'échantillon. L'échantillon est établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population des États-Unis selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif.

Personne-ressource :
Raymond Chouinard,
RBC, raymond.chouinard@rbc.com, 514 874-6556

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