Selon l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
aux États-Unis, les consommateurs américains
croient que les efforts de réforme financière
entrepris par le Congrès auront un effet positif sur
l'économie et la stabilité du système
financier de leur pays
Les Américains sont partagés quant à
l'effet sur leurs habitudes de consommation
NEW YORK, le 15 juillet, 2010 —Alors que les
efforts que le Congrès américain a consacré
toute l'année à une importante loi de réforme
financière sont près d'aboutir et la loi, d'être
adoptée, les consommateurs américains qui sont
familiers avec le projet de loi croient que l'économie
de leur pays ainsi que son système financier tireront
tous deux avantage de la mesure finale. Selon l'indice RBC
des perspectives de consommation de ce mois-ci, quatre Américains
sur dix qui connaissent l'esprit de la loi croient que lorsqu'elle
sera appliquée, elle aura une incidence positive sur
l'économie (41 pour cent) de même que sur la
stabilité du système financier des États-Unis
(42 pour cent). Toutefois, la majorité des Américains
sont hésitants quant à leur connaissance du
projet de loi : les deux tiers disent ne pas en savoir suffisamment
pour se forger une opinion.
Bien que les Américains aient une opinion généralement
positive à propos de la réforme financière,
ils sont préoccupés quant à un effet
potentiellement négatif de la loi sur les profits tant
pour Wall Street (41 pour cent - effet négatif contre
30 pour cent -effet positif) que pour le consommateur moyen
(36 pour cent - effet négatif contre 31 pour cent -
effet positif). Toutefois, les consommateurs sont partagés
quant à l'effet que la loi, une fois adoptée,
aura sur leurs propres finances personnelles. Vingt-neuf pour
cent des consommateurs qui sont au courant de la législation
affirment qu'elle aura des conséquences négatives
sur leurs habitudes personnelles de consommation, tandis que
26 pour cent d'entre eux croient le contraire.
« Les consommateurs qui s'intéressent à
la loi sur la réforme financière semblent s'attendre
à ce qu'en fin de compte, ses effets se fassent davantage
sentir sur Wall Street et le monde des affaires, ce qui signifie
peut-être que les consommateurs ne voient pas encore
l'effet potentiel que cette réforme pourrait avoir
sur leur porte-monnaie, a déclaré Marc Harris,
cochef de Recherche mondiale à RBC Marchés des
Capitaux. Les Américains sont très prudents
lorsqu'il s'agit de changer leurs habitudes de consommation
et ils continuent de s'attendre à une reprise difficile,
en dents de scie. »
Les préoccupations au sujet de la sécurité
d'emploi et des perspectives de l'économie américaine
ayant été ravivées, la confiance des
consommateurs telle que mesurée par l'indice mensuel
RBC des perspectives de consommation aux États-Unis
a chuté de plus de 11 points, à 47,2 ce mois-ci
alors qu'il était à 58,4 en juin.
La part de consommateurs indiquant qu'une personne de leur
entourage immédiat avait perdu son emploi en raison
des conditions économiques a augmenté de trois
points ce mois-ci à 48 pour cent, inversant une tendance
à la baisse sur une période de cinq mois. La
peur d'une perte d'emploi dans leur propre foyer a également
augmenté chez les Américains, alors qu'un tiers
d'entre eux disent qu'ils craignent qu'une des personnes vivant
sous leur toit soit mise à pied, en hausse par rapport
à 28 pour cent le mois dernier.
Quant à l'avenir, 44 pour cent des Américains
disent que l'économie nationale se détériorera
au cours des trois prochains mois, soit une hausse comparativement
à 38 pour cent en juin, et 30 pour cent déclarent
que l'économie des États-Unis et leur propre
santé financière se porteront plus mal l'an
prochain, une augmentation de trois pour cent depuis juin.
En dépit des soubresauts que laisse présager
l'avenir, la plupart des consommateurs perçoivent leur
propre situation financière à court terme comme
étant stable, 55 pour cent d'entre eux indiquant que
leur capacité de faire face à leurs obligations
de paiement demeurera la même au cours des trois prochains
mois (comparativement à 57 pour cent en juin) et 50
pour cent indiquant que leur niveau de dette demeurera le
même (relativement à 53 pour cent le mois dernier).
De plus, plus d'un tiers (36 pour cent) disent que le pays
va dans la bonne direction, soit une proportion pratiquement
inchangée depuis le mois dernier (35 pour cent).
La récente reprise à la bourse a aidé
à apaiser les angoisses des consommateurs à
l'idée d'investir au cours du prochain mois. Le pourcentage
des Américains indiquant que les 30 prochains jours
seront une mauvaise période pour investir à
la bourse a chuté à 34 pour cent, en baisse
alors que cette proportion était à 43 pour cent
le mois dernier. Les consommateurs déjà détenteurs
d'actions ou d'obligations étaient également
plus optimistes - seulement 28 pour cent déclaraient
que le mois prochain serait mauvais pour les investissements,
alors qu'en juin ils étaient 40 pour cent à
le croire. De plus, la proportion de consommateurs croyant
que le mois prochain sera une bonne période pour réaliser
un achat immobilier a augmenté à 31 pour cent,
alors qu'en juin elle était de 29 pour cent.
« En dépit de la hausse observée en bourse
après le 4 juillet, bon nombre d'Américains
demeurent prudents au sujet d'investir, d'acheter des biens
immobiliers ou de prendre toute autre décision financière
importante, déclare Marc Harris. Après le choc
de la crise financière, l'écroulement du marché
immobilier et la récession, il est fort probable que
pour de nombreux Américains, il faudra un bon moment
avant qu'ils ne reprennent leur confiance naturelle et se
remettent à investir pour l'avenir. »
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
aux États-Unis
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
aux États-Unis, qui offre le portrait le plus à
jour et le plus complet des perspectives des consommateurs
américains, s'appuie sur des données recueillies
au moyen d'entrevues auprès d'un échantillon
national représentatif composé de plus de 1
000 Américains d'âge adulte. Le sondage a été
réalisé par Ipsos, deuxième plus grande
société mondiale de sondages et d'études
de marché, sur une période de plusieurs jours
pendant le mois à l'étude. Les résultats
dont fait état le présent communiqué
ne sont que quelques-unes des conclusions du sondage réalisé
par Ipsos du 8 au 11 juillet 2010. Les résultats du
sondage qui permet d'établir l'indice mensuel RBC des
perspectives de consommation aux États-Unis sont communiqués
dans les 36 heures suivant les entrevues en ligne avec les
répondants américains composant l'échantillon.
L'échantillon est établi selon la méthode
des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition
reflète celle de la population des États-Unis
selon les données du dernier recensement, et de fournir
un échantillon probabiliste approximatif.
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Personne-ressource :
Claude Lussier, RBC, 514 874-5919
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